« Le génie est un flot baigné par la folie. » [E. Augier] _ Tryggve G. Wijkner

**Tryggve G. Wijkner**

Tryggve Gabriel Wijkner

« Tout cela ne vaut pas le poison qui découle De tes yeux, de tes yeux verts, Lacs où mon âme tremble et se voit à l'envers... Mes songes viennent en foule Pour se désaltérer à ces gouffres amers... » – Baudelaire

Bonjour ou bonsoir, mes p'tits moscovites adorés. Mon nom à moi, c'est Tryggve, Gabriel Wijkner ! Classe, n'est-ce pas ? Je suis né(e) le 21 Février 1993 à Sundsvall donc en Suède. Je suis un(e) jeune canard(e) de 21 ans, eh oui ! Un petit secret pour la route : je suis Hétérosexuel, je pense. et présentement Pas à Prendre. On me dit souvent que je ressemble à Dylan Rieder, en plus sexy bien sûr. Parlant de sexyness, je fais partie du groupe Dominants ! En ce moment, je suis étudiant en Criminologie et c'est cool comme ça (ou pas) !

physique

Devenu un gaillard relativement bien proportionné, le gamin n'a pourtant pas toujours été si bien portant. Plus jeune, en effet, l'enfant était plutôt chétif et se trouvait souvent fragilisé, malade et sans cesse couvé par les soins de sa mère, dévouée. Ce n'est qu'après une puberté plutôt tardive que le jeune homme se vit croître en taille et en carrure. Non pas qu'il soit une montagne de muscles aujourd'hui, mais Tryggve n'est pas mécontent de ce que la fée Puberté lui a finalement offert. De taille moyenne, dans les normes, le mâle dominant en devenir est un esprit sinueux dans un écrin délicat. Sa peau d'une pâleur typiquement nordique se laisse toutefois caresser par les rayons du soleil pour adopter une teinte d'un miel opalin. Certains le qualifieraient de mince, d'autres de maigre mais le jouvenceau n'en a cure et ne se plaint pas de sa musculature fine et sèche qu'il ne prend pas la peine d'entretenir, préférant se laisser aller à l'oisiveté de la jeunesse.
La vérité, sûrement, est qu'il mise le plus gros de son approche physique sur son visage et à fortiori sur ses yeux. Il les aime, ses yeux. Ses iris d'un vert doux qui sont le reflet presque parfait de ceux de sa mère. Très jeune, aussi, il a su jouer de son sourire enjôleur à la dentition droite – dont il prend un soin presque obsessionnel - pour s'accorder les faveurs de ses proches. Le reste de son visage est assez brut et les traits qu'il aura hérité de feu son géniteur sont souvent tirés, fatigués et somme toute légèrement anguleux.
Son aspect physique lui importe peu et s'il est vrai qu'il est doté d'une grâce certaine et naturelle par sa mère, le jeunot ne se prête aux jeux de la mode que par égard pour celle-ci. Quand il prend la peine de se vêtir, le suédois a tout des airs de dandys, s'affublant d'une veste bien taillée, cachant parfois un gilet hâtivement enfilé sur une chemise cintrée. Comme la plupart des jeunes de son âge, il se pare souvent d'un jeans, sombre, près du corps et d'une paire de converse. Il ne jure que par ses converses et en possède... Un certain nombre de paires. Il n'a pour ainsi dire rien de bien clinquant mais se refuse à paraître moins classe qu'il ne le faudrait... Quoique.
Dandy, métrosexuel ou hipster, on ne saurait vraiment quelle étiquette lui irait le mieux, finalement.

En dernier lieu il ne faudrait pas omettre les quelques tatouages qui ornent son corps, ça et là, comme des tâches de café qu'on fait par mégarde, avec maladresse.

caractère

On dit que l'enfant est à l'image de ses parents et il semblerait que Tryggve ne déroge pas à la règle. Bien qu'il n'ait que très peu connu son père, l'enfant a pu trouver chez son oncle, plus tardivement, une image paternelle... Cependant c'est surtout, presque exclusivement sa mère qui a façonné ce fruit d'un amour profondément malade et instable.
Comédien, compliqué, sinueux, tourmenté, il est toutes ces choses à la fois. Mais ce gamin est, surtout, incroyablement brillant, intelligent. C'est un génie. Et ne dit-on pas que les fous les plus dangereux sont ceux qui se fondent le mieux dans la société ?
Tryggve sait passer inaperçu dans la masse, endossant le masque du jeune sans histoire ni faille. Il est vrai qu'il peut paraître trop lisse mais il aime jouer de cette façade sage et prude quand il doit arriver à ses fins. Vu de l'extérieur, c'est un homme jovial, chaleureux, toujours ouverts aux autres et généreux.
Pourtant, sous la surface calme et plane gronde un courant dévastateur.
Le jeune homme est en effet un bordel émotionnel, un foutoir instable prêt à exploser à n'importe quel moment, si le contexte s'y prête et si tous les éléments sont là pour ça... Il a parfois peur de lui-même et dans ses moments de folie, seule sa mère peut arriver à l'apaiser... C'est l'unique personne qui sache murmurer à son fils-roi les mots justes pour le calmer... Son lien presque malsain avec celle-ci aura fini de façonner, au fil des années, sa psyché nébuleuse. Le côté surprotecteur de celle-ci a en effet entraver le jeune homme sur tous les plans de sa vie. Et si un jour il pensait pouvoir trouver une échappatoire dans sa sexualité, il se trouve aujourd'hui que c'est là où sa mère l'a le plus marqué...
Il l'aime. Profondément. Trop, sûrement. Tout autant qu'il lui arrive aussi de la détester. Il l'idolâtre et vit littéralement pour elle, à travers elle. Il sait bien ce que cache les sourires brisés de sa mère et ce qui fend son cœur jour après jour et se sent lié à elle au point d'avoir souvent l'impression de ressentir à travers elle.
Bien nombreuses ont été les fois où il a voulu partir, couper le cordon et prendre le large mais jamais il n'aura réussi ne serait-ce qu'à passer le pas de la porte de chez elle sans penser déjà revenir entre ses bras. Il a beau avoir aujourd'hui plus de 20 ans, il se considère toujours comme son enfant, comme l’Œdipe amoureux de sa mère.

Oui, Tryggve est l'allégorie vivante du complexe d'Œdipe. Il n'aime qu'elle, ne désire qu'elle... Plus jeune il se voyait sûrement avoir une copine avec qui faire des projets mais bien vite il aura tout oublié de ses envies. D'abord à cause de sa famille, ensuite à cause de ce lien qui ne va que grandissant... Et s'il lui arrive aujourd'hui de profiter de sa jeunesse et de chercher la compagnie de jeunes filles de son âge, c'est toujours dans le but d'assouvir le spectre de ses fantasmes vis-à-vis de sa mère.
Il sent bien qu'il se dégoûte et se déteste d'être aussi anormal mais ne saurait vivre autrement, sans ses tares et ses obsessions. Il revêt alors ce masque qui lui colle trop à la peau et qu'il n'ôte que dans ses excès de violence et de furie. Ces jeunes femmes sont toujours le portrait de sa mère qu'il rêve d'honorer et de tuer à la fois... Chaque fois il jubile, chaque fois il culpabilise et chaque fois, il finit bercé dans les bras de Lykke, sa tendre Chimère.

derrière l'écran

Moi c'est Aeryn, j'ai 24 ans. J'ai connu new pleasure life grâce à Ma tendre Maman, Lykke et je trouve que ce forum est bandant. Je suis présent(e) quelques jour(s) par semaine. Je fais des RPs depuis je-ne-sais-plus-combien d'années et on peut dire que je suis normal. J'ai bien sûr lu le règlement et le contexte ! Un petit mot pour la fin ? Nion.

fiche by snow sparrow.

**Tryggve G. Wijkner**

ACT I

Through the blood he can learn, see the life that it turn...

Dans ses bras, il tient sa sœur encore sanglotante et tremblante. Elle lui paraît fragile, là, alors qu'elle est la plus robuste des deux. Sa robe porte encore les traces du drame et il regarde ces tâches d'horreur qui parsème l'innocence de cette enfant. Il se sent plus vieux, d'un coup, comme s'il avait le devoir de la protéger. Il sent sur ses épaules le lourd poids du rôle de l'homme de la famille alors qu'il est encore si jeune. Il ne comprend pas ce qu'il ressent et pourtant il ne se laisse pas distraire alors qu'il la berce doucement, ses propres yeux embués de larmes. Il se met à pleurer sans vraiment savoir pourquoi. Ou plutôt, si, il sait mais n'est pas triste pour autant. Pas pour la bonne raison sûrement. Tout s'est passé si vite et pourtant il semble que maintenant le temps tourne au ralenti. Sa mère s'affaire dans les pièces d'à côté, cherchant ce dont ils vont avoir besoin pour les heures, les jours, les semaines à venir. Elle vient de commettre l'irréparable. Le corps sans vie de son mari gît, par terre, dans une marre de sang. Le jeune garçon ne le voit pas, il est toujours dans sa chambre. Il a essayé d'entendre ou plutôt de se forcer à ne pas entendre mais le coup de feu, puissant, l'a quand même fait sursauter, même s'il se tenait la tête pour se boucher les oreilles. Un seul coup et parti et cet être est tombé, fauché par cette femme qui pourtant l'aimait de tout son être. Mais il a fait l'erreur de trop, le geste qui aux yeux de sa femme était impardonnable : il a touché à la chair de sa chair. Et quand bien même Lykke supportait souvent ses sautes d'humeur et ses coups, il a franchi la ligne, ce jour là.
Tryggve vient de perdre son père, il le devine. Il entonne doucement une berceuse pour apaiser sa jumelle qui se calme doucement. Il se dit qu'elle n'aura pas eu la chance, elle, de fuir ce spectacle. Il la plaint. Il se doute qu'elle va avoir du mal à se remettre de cette vision d'horreur, sûrement, et se demande si elle a vraiment pu assister à cette scène. Il se demande à quoi ça ressemble, un mort... Il se demande à quoi ressemble son père, là, dans son ultime repos.
Alors, doucement il va coucher sa sœur dans son petit lit et la borde en lui disant qu'il faut qu'elle se repose un peu, que bientôt, ils devront sûrement partir... Mais sait-il vraiment ce qui va se passer, bientôt ? Son petit esprit d'enfant n'imagine pas, ne sait pas ce qui doit se passer après. Tout ce qu'il sait, là, en cet instant, c'est qu'il veut aller voir. Aller voir son père. Lui dire au revoir peut-être. Ça lui paraît futile au fond, il n'a jamais été très proche de lui.

Mué par une curiosité morbide, il sort de sa chambre et se fait discret pour rejoindre la chambre rouge. Celle où le drame s'est joué. Il vérifie que sa mère ne le voit pas et entre doucement, comme s'il avait peur de déranger la tranquillité de cet homme qu'il a toujours connu colérique. Mais aujourd'hui, il ne peut plus le gronder. Aujourd'hui il ne peut plus rien faire pour lui faire peur. Et c'est plaisant, finalement, de se dire que cet homme ne pourra plus jamais lui faire peur et le faire pleurer.
Tryggve sourit. Il s'agenouille près de la marre de sang qui tâche le sol, près de l'énorme trou qui déforme son crâne. Il sourit, le jeunot, parce qu'il se dit que plus jamais cet homme ne pourra faire de mal à sa mère... Il regarde ses mains qu'il touche un instant avant de constater qu'elles sont froides. Plus froides que d'habitude. Il se penche doucement pour regarder sa plaie de plus près et pose sa main, par mégarde, dans la marre de sang. Il rit doucement. Ça colle, le sang tiède.
Il essaye de se pencher d'avantage pour voir s'il peut voir à travers son crâne défoncé mais une étreinte l'attire en arrière : sa mère l'éloigne de ce tableau macabre et le serre contre elle. Elle lui murmure des mots doux, lui demande de ne pas regarder mais ses yeux ne quittent pas le cadavre de son père et son sourire ne quitte pas ses lèvres. Et il sait, devant cette scène, qu'il vient de flirter avec la mort et qu'il a perdu quelque chose. Il sait quel visage peut porter la mort et elle lui plaît, cette grande faucheuse. Elle est belle, cette image... Il sait aussi qu'il cherchera à la revoir, plus tard... Il vient de basculer et il comprend, le poids qui accable ses épaules encore frêles. C'est de famille après tout, de côtoyer la mort et de chercher sa compagnie... Il est le digne héritier de cette lignée. Encore une fois, il sourit et se retourne pour prendre sa mère dans ses bras, les enroulant doucement autour de ses épaules.

« Han skadar dig mamma? Han kan inte längre skada dig nu och jag ska skydda dig, du kommer inte någonsin ont. »

Code by AMIANTE

**Tryggve G. Wijkner**

ACT II

You're killing me, All I wanted was you...

Presque 4h du matin, les mains couvertes de sang séché, le souffle court et un sourire d'aliéné vissé aux lèvres, Tryggve s'affala sur un des larges fauteuils du salon. Enfin il avait connu ce qui lui semblait être un grand frisson, à défaut d'être LE grand frisson à ses yeux. Il soupira longuement avant de fermer les yeux, au bord de l'endormissement, pour se remémorer les événements qui l'avaient conduit à faire ce que beaucoup trouveraient honteux...

Le gamin de 17 ans avait passé la soirée avec des amis, sirotant des cocktails dont le nom et la composition lui échappaient... Il s'était senti bien, en phase, à sa place, pour une des rares fois de sa vie. Jusqu'à ce que... Jusqu'à ce qu'une fille de son âge, à vu de nez, l'ait abordé pour faire plus « ample connaissance ». Il avait d'abord apprécié l'affaire, se prêtant volontiers au jeu de séduction qu'elle avait entamé. Il se sentait flatté, puissant presque – l'alcool aidant – et même intéressé, jusqu'à un certain point. Une fois les choses devenues un peu trop sérieuses, le jeune homme perdit le fil, s'empêtra dans ses vêtements et se confondit en excuses. Si l'autre n'avait pas été si saoule et si lui n'avait pas tant bu, peut-être que les choses se seraient passées autrement, ou peut-être qu'il en serait resté ainsi et que Tryggve aurait d'autant plus mal vécu l’événement... Il venait de bâcler sa première fois avec une nana sans saveur ni importance, sans couleur et sans attrait. Il avait fait les choses presque mécaniquement comme s'il était spectateur de ses faits et gestes. Et, la fatigue, l'alcool et l'absence d'excitation avaient vite fait de le laisser sur sa faim et de le faire quitter ce lieu qui s'il avait été accueillant quelques minutes plus tôt, lui donnait en cet instant une nausée tenace.

Il était honteusement rentré chez lui, roulant sur son skate et laissant la brise nocturne lui caresser la peau et le dégriser. Il se demandait ce qui n'allait pas chez lui. Après tout, cette nana avait tout pour plaire, elle n'était pas moche, drôle... Et tandis qu'il s'était rappelé le visage de cette blonde, l'image de sa mère le frappa. Quelle femme pouvait bien prétendre être assez bien pour lui alors que seule sa mère semblait l'attirer ? Il donnait des coups de pieds de plus en plus amples et de plus en plus rapides pour rentrer chez lui au plus vite, et, une fois le pas de sa porte passé le plus discrètement possible, il se rua presque vers la cuisine. Il avait les crocs. Ca creuse, de picoler, de fumer et de... Il se frotta les yeux et sortit une pièce de viande saignante. C'était un carnassier, après tout, et le saignant, il aimait ça. S'il n'avait pas eu autant la flemme de devoir mâcher ces fibres musculaires, il aurait sûrement avalé ça sans même prendre le temps de sortir la poêle...
Résigné à patienter un instant, il mis la poêle à chauffer et déposa un fin filet d'huile en son fond... Ses gestes étaient fluides mais son esprit vagabondait ailleurs, bien loin de ces murs sans personnalité. Il attendit que la viande fut « bleue » avant de la disposer sur une assiette.
La promenade n'avait pas fini de le calmer, et, perdu dans les volutes de sa psyché, Tryggve regardait sa viande alors qu'il pensait à sa mère... Mue d'une volonté propre, sa main agrippa ces lambeaux de chair et les porta à son torse nu avant de lentement descendre vers son membre qui s'éveillait doucement... C'était presque brûlant mais cette douce douleur ne faisait que l'exciter d'avantage. Le brun savait que c'était mal, anormal, mais même s'il avait voulu se soustraire à cette envie, à ce besoin, Tryggve n'en avait plus la force. Il s'échinait à se masturber frénétiquement, le membre pénétrant ce semblant de trou entre les chairs de ce qui jadis, avait été un ruminant bien vivant mais qui en cet instant n'était plus qu'un morceau de cadavre en putréfaction... Il se sentait défaillir, et, il savait que jamais personne, peut-être, ne lui ferait cet effet, alors qu'il pensait à sa mère, à son visage, à ses mains, à ses formes et aux caresses chastes et maternelles qu'elle lui offrait bien souvent...

Appuyé sur le comptoir de la cuisine, la main agrippée au rebord et aux jointures blanchies tant il serrait fort, le jeune Wijkner étouffa un cri d'extase alors que pour la première fois, il se sentait vraiment venir... Depuis la première fois qu'il s'était masturbé, il s'était toujours retenu de penser à sa mère, trouvant ce comportement trop déviant. Il savait maintenant que c'était la seule façon, pour lui, d'atteindre la plénitude...

Satisfait, le jeune homme reposa la viande dans son assiette et la recouvra de cellophane. Il la mangera demain. Là, il n'avait plus faim.

Code by AMIANTE

**Tryggve G. Wijkner**

ACT III

Do you really want me dead or alive to torture for my sins...

Il la regardait rire de loin, interagir avec ses amies et siroter son verre déjà à moitié vide. Était-ce le quatrième, le cinquième ? Tryggve s'en foutait un peu à vrai dire et tandis que le verre froid grisait de nouveau ses lèvres déjà alcoolisées, le brun prenait plaisir à admirer les traits fins, nets et harmonieux de ce visage qu'il n'avait pas quitté des yeux depuis qu'il était entré dans ce pub à la fréquentation douteuse. Ce visage était sans rappeler celui de sa mère... Les cheveux noirs de jet de la jeune femme apportait une autre touche de ressemblance et Tryggve se sentait défaillir. Il voyait sa mère, quelques années auparavant, à travers cette jeune femme dont il ne connaissait rien. Rien, et pourtant elle l’obsédait déjà. Était-ce vraiment cette inconnue qui l’obsédait ou alors le sentiment qu'avec elle, avec ce sosie, il pourrait enfin, peut-être, se laisser aller à ses vils fantasmes ?
Il fixait ses lèvres bouger, prononcer des mots dont il ne saisissait pas le sens. Il regardait son cou se tendre et se détendre sous ses rires et ses exclamations. Le seul bémol fut peut-être ses yeux bleus. Mais cela n'avait pas d'importance après tout. Il s'imaginait déjà embrasser cette peau dont la pâleur rappelait celle de l'unique femme qu'il aimait vraiment. Plus il la regardait et plus il avait envie de savoir ce que cela ferait de passer une nuit avec elle. Devrait-il passer sa vie à se contenter de ça ? De vulgaires copies de sa mère pour laquelle il vouait un culte sans borne, un amour inconditionnel et sûrement déplacé ?

Sortant de son envoûtement et, se sentant pris d'une soudaine envie, il reposa son verre plus fort qu'il ne l'aurait voulu sur le comptoir et interpella le barman pour se faire servir un autre verre. Il allait encore une fois essayer de faire taire ses envies en les noyant dans un cognac de qualité bien médiocre. Sa mère l'avait pourtant habitué à mieux...
Il prit le verre qu'on lui tendit et le bu d'une traite avant de se diriger vers la sortie. Il devait prendre l'air, se goudronner les poumons et laisser l'air frais lui frapper la peau d'une brise un peu trop cinglante en cette nuit d'hiver. Et alors qu'il remontait son col, la clope au coin des lèvres et les yeux accrochés à la voûte céleste, il entendit la porte s'ouvrir, déversant dans la ruelle sombre un déluge de brouhaha. Et quand il finit par se retourner, il en resta presque sans voix quand il aperçut la nouvelle venue. Il se prit à rire doucement et à regarder ses pieds. Le destin se foutait-il de lui ? C'était déjà assez difficile comme ça, il n'avait pas besoin qu'on la lui serve sur un plateau. Comment, comment pourrait-il résister, maintenant qu'ils étaient seuls sous le regard complice de l'astre de la nuit ?

Oh, et puis après tout, allait-on le condamner pour une seule tentative ? Depuis que sa mère lui avait enlevée sa petite amie, il n'avait plus vraiment eu le cœur à avoir des relations. L'avait-il seulement déjà eu ? Il n'en savait rien, au fond. Tout ce qu'il savait aujourd'hui c'est qu'aucune ne pourrait lui ôter ce qu'il ressentait pour sa mère. Ce sentiment de vouloir lui appartenir jusqu'à la moindre cellule de son corps. Voyait-il la même lueur de désir dans les prunelles émeraudes de celle qui lui avait donné la vie ? C'était insensé, contre-nature diraient même certains mais pourtant c'était bel et bien là... Leur lien allait au delà du lien mère-fils...

Et tandis qu'il restait prostré dans ses pensées, la voix de l'inconnue le sortit de sa torpeur. Il se retourna pour répondre à ses questions sans véritable but et se prit à lui sourire et à rire à ses niaiseries. Elle avait quelque chose de frais, de naïf et d'innocent qui avait le don de plaire et d'énerver le jeune suédois. Les minutes défilèrent, les cigarettes aussi et les deux jeunes gens retournèrent à l'intérieur de ce lieu malfamé pour partager d'autres verres. Après les minutes, les heures défilèrent et les barrières tombèrent. Tryggve ne voyait plus le temps passer et, les idées floues, il proposa plus à la jeune femme dont il ne se souviendrait sûrement pas du nom le lendemain. Il allait l'emmener chez sa mère, en plein milieu de la nuit, pour l'emmerder comme il avait parfois l'habitude de le faire... Et si dans sa tête la suite était écrite, le destin en avait pourtant décidé tout autrement.
Et, sa voiture bouffant les kilomètres, le fil de la vie de la brune se tissait entre les mains des Parques pour connaître une fin tragique.

Se retrouvant alors devant la porte de sa chambre qu'il avait rejoint sans faire trop de bruits – juste assez pour que sa mère l'entende, peut-être – il s'engouffra dans cette pièce et jeta l'autre sur son lit, la rejoignant ensuite. Les sens enivrés, le désir incandescent, le jeune homme se donnait corps et âme à cette inconnue, l'admirant dans sa nudité, se demandant si sa mère ressemblait encore à ça... Et alors qu'il s'imaginait embrasser, caresser sa mère, il ne se rendit pas compte de sa main qu'il pressait de plus en plus fermement contre la gorge de cette femme. Il la pénétrait avec à chaque fois plus de force, plus de rage et plus de haine. Il la regardait s'étouffer sous sa poigne de fer et l'implorer de ses yeux de lâcher prise. Mais dans sa tête malade il ne la voyait plus, il voyait sa mère, cette femme qu'il aimait et haïssait en même temps... Il se démenait, donnant encore des coups de reins, se sentant s'épuiser à mesure que cette gamine s'épuisait aussi et rendait l'âme ne devenant plus qu'une poupée de chiffons désarticulée. Et tandis qu'il hurlait de tout son soul, il commença à la frapper au visage, à faire gicler le sang sur ses draps blancs, à gicler sur ce corps mort, à effacer de ce faciès les traits de sa mère, à effacer son désir malsain pour cette femme... Il frappait encore et encore et ne se rendit pas compte que la porte venait de s'ouvrir et que sa mère l'exhortait de lâcher prise.
Sa vision se troubla, son corps s'affaissa entre les bras protecteur de son aînée... Et à mesure qu'il reprenait son souffle, que sa haine se dissipait dans son sang battant, il se recroquevilla dans cette étreinte, nu, comme l'enfant qu'il avait toujours été pour elle. Il ne pleura pas. Il ne s'excusa pas. Il n'avait pas ressentit de plaisir, non plus, mais il a avait eu besoin de le faire. Pour écraser cette mère qu'il aimait trop et dont il n'arrivait pas à s’émanciper...

« Det är allvarligt mamma? Jag älskar dig... Jag älskar dig... Hon ville vara som dig, alla vill vara som du men du är aldrig... »

Code by AMIANTE

Invité Invité

Bienvenue ! « Le génie est un flot baigné par la folie. » [E. Augier] _ Tryggve G. Wijkner 1970825676

Seksy m'sieur « Le génie est un flot baigné par la folie. » [E. Augier] _ Tryggve G. Wijkner 143689003

Welcome ! Eh bien nous allons avoir toute la famille Wijkner, c'est plutôt pas mal ça « Le génie est un flot baigné par la folie. » [E. Augier] _ Tryggve G. Wijkner 189042211

« Le génie est un flot baigné par la folie. » [E. Augier] _ Tryggve G. Wijkner 189042211

Dylan il est « Le génie est un flot baigné par la folie. » [E. Augier] _ Tryggve G. Wijkner 3318367605

je ne le connaissais pas mais j'adore « Le génie est un flot baigné par la folie. » [E. Augier] _ Tryggve G. Wijkner 221098877

En tout n'hésite pas en cas de question et bonne chance pour ta fiche « Le génie est un flot baigné par la folie. » [E. Augier] _ Tryggve G. Wijkner 1970825676

Bienvenu a toi !^^

Invité Invité

Bienvenue bel homme « Le génie est un flot baigné par la folie. » [E. Augier] _ Tryggve G. Wijkner 3318367605

**Yaromir Vasylov**

Bienvenue à toi ^^

Mon fils

Invité Invité

On dirait qu'une certaine famille prend possession du forum.
Bienvenue Wink

Invité Invité

Où en es-tu mon cher ami ? king

Dans deux jours cela fera un mois que tu es en stand by avec ta fiche. Peux-tu nous donner signe de vie? S'il n'y a aucun signe de vie, ta fiche sera archivée le 20 mars. Ce qui te laisse un bon délai de 14 jours (deux semaines donc) pour poster à nouveau et la terminer. Si y'a quoi que ce soit, le staff est là^^

**Tryggve G. Wijkner**

BONJOUR !

Mon dieu, le temps passe si vite. Le court des évènements semblaient être hors de contrôle et j'avais l'esprit ailleurs. Mais les choses se sont calmées et ont repris leur place légitime <.<
Quoiqu'il en soit me revoilà et je suis en ce moment même en train de finir cette fiche qui m'aura décidément........... Prise de court. Enfin bref, cette nuit elle vous sera offerte en pâture. x)

Pardon, d'avoir été si peu assidue, j'espère que cela ne se reproduira plus !

* retourne à sa fiche D: *

Invité Invité

Aucun problème, content que tu aies donné des nouvelles !

Bon courage et préviens-nous dès que tu auras terminé. « Le génie est un flot baigné par la folie. » [E. Augier] _ Tryggve G. Wijkner 3318367605

**Tryggve G. Wijkner**

Finally !

40 minutes pour ouvrir une page internet après avoir ragé 15 minutes le temps qu'Office daigne s'ouvrir uu'

Bref voilà qui est fait, j'ai fait ça à la volée histoire de clôturer ça quand même ><

Encore désolée Surprised

Et merci pour la patience Very Happy

Sérieux, c'est de la longue histoire XD ¸

Bienvenue Tryggve !

Félicitations et bienvenue sur New Pleasure Life. Je te fais un petit discours de quelques secondes et après tu seras libre comme l’air :

x Si tu ne veux pas dormir sous les ponts, n’oublie pas de faire ta demande de logement ici, c’est rapide, facile et efficace alors profites-en !
x Tu veux avoir ton petit rang personnalisé à toi ? Tu peux faire une demande ici, mais il n’y a rien d’obligatoire.
x Avant de se lancer dans le RP, c’est quand même sympa d’avoir plein de copains non ? Alors empresse-toi de poster ta fiche de liens, histoire que tu te retrouves pas tout(e) seul(e), promis juré aucun membre ne mord.
x T’as envie de voir ton frère, ta tante richouze ou ta copine au corps de rêve débarquer sur le forum ? N’hésite pas à créer ton propre scénario juste ici, et le staff le validera pour qu’un membre puisse le jouer.
x Dernière petite chose : si t’as envie de te détendre, le forum dispose d’un coin Flood et d’un coin Jeux, c’est pas le top ça ? Alors sois pas timide et viens nous rejoindre entre deux rps.

Encore bienvenue, et si tu rencontres le moindre problème, tu peux harceler le staff autant que tu veux, on adore ça !

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« Le génie est un flot baigné par la folie. » [E. Augier] _ Tryggve G. Wijkner

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