Let's stop pretending everything's ok. | PV Tryggve
Lykke H. Wijkner
Et la candeur unie à la lubricité Donnait un charme neuf à ses métamorphoses
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Sujet: Let's stop pretending everything's ok. | PV Tryggve Ven 21 Mar - 16:30
Let’s stop pretending everything’s ok.
Tryggve & Lykke
How can it be wrong if it’s Love ?
Elle était sur le canapé, dans la pénombre, le salon simplement éclairé par le scintillement de la Lune dont les rayons filtraient par la baie vitrée. Si ses doigts étaient fermement accrochés à un verre de whisky, ça ne l'empêchait en rien d'avoir ses mains agitées de tremblements ; si bien qu'après avoir bu le liquide ambré, elle reposa le verre sur la table basse. Elle avait les yeux braqués sur la porte, incapable de se calmer dans l'attente de l'arrivée de son fils. Il était parti plus tôt dans la journée, et lui avait promis qu'être rentré pour le dîner. Mais une fois n'est pas coutume, et il n'était pas rentré. Si habituellement cela aurait simplement agacé la Suédoise, elle se trouvait actuellement dans un état de panique inhabituel. Elle avait essayé de faire comprendre à ses enfants qu'ils étaient en danger — évidemment ils l'étaient toujours mais là encore plus que d'habitude — mais son fils avait préféré faire la sourde oreille. A force de crier au loup, probablement. Cependant, depuis qu'elle avait appris que c'était Georg qui avait fait assassiner ses parents ; et que ce dernier savait qu'elle était au courant, ses traits paranoïaques avaient pris le dessus. Et elle avait alors insisté pour que ses enfants lui donnent signe de vie toutes les heures.
Cela faisait déjà cinq heures qu'elle n'avait pas eu de ses nouvelles, et elle avait résisté l'envie difficilement répressible de sillonner les rues à sa recherche. Dans sa panique, elle avait même voulu partir voir Georg et le menacer une nouvelle fois — avec un peu plus de succès peut-être — de le tuer s'il ne lui rendait pas son fils. Mais elle devait bien se rendre à l'évidence que ce n'était probablement pas Georg, parce qu'il ne pouvait pas risquer ça maintenant, ça paraitrait trop louche. Alors pourquoi son fils ne lui répondait-il pas ? Puis ça la frappa comme la foudre, et elle en brisa le verre qu'elle avait récupéré. Les seuls moments où il ne lui disait plus rien étaient lorsqu'il s'amusait avec une autre. Elle mit un moment à s'apercevoir que les morceaux de cristal s'étaient incrustés dans sa main, et que le sang coulait sur le tapis. Elle jura entre ses dents, et se leva soudainement pour aller rincer sa main, l'entourant distraitement d'un torchon, puis elle s'occupa en ramassant les morceaux sur le sol, et en nettoyant le sang du tapis. C'est là qu'elle entendit la clef tourner lentement dans la serrure, dans un essai d'être discret — et un total échec — et elle se releva soudainement, se figeant en regardant la porte. Peut-être quelqu'un l'avait tué, pris ses clefs, et venait finir le travail.
L'éclat de rire venant du couloir changea instantanément son avis. C'était son fils, bien vivant, et visiblement bien intoxiqué, qui peinait à ouvrir la porte. Et derrière lui, elle pouvait le deviner, une petite pétasse qui ne lui ressemblait que vaguement. Finalement, la porte s'ouvrit, et il émergea, hilare, se taisant soudainement dans une volonté d'être discret. La Suédoise, partagée entre la colère, l'indignation, et la joie de le revoir vivant, fit simplement les pas qui la séparait de lui, et avant qu'il ne puisse comprendre ce qui lui arrivait, le gifla avec toute la force de son bras, ce qui n'était pas peu dire. Elle s'était toujours promis de ne jamais lever la main sur lui, ni sur sa fille, mais ses nerfs venaient de lâcher sous le trop plein de stress et de jalousie. Parce qu'elle l'avait vue, l'espèce de salope qui comptait se glisser contre lui sous la chaleur de ses draps. Et elle avait vu rouge. Elle ne se rendit compte de la violence de son geste que trop tard, et elle fut tiraillée entre l'envie — le besoin — de s'excuser ou de continuer sur sa lancée et lui expliquer pourquoi lorsqu'il se comportait ainsi comme un abruti, ça lui faisait du mal.
S'il y avait bien une personne capable de la faire souffrir, c'était son fils. Il partageait ce trait avec son père, semblerait-il, et elle blêmit à cette pensée. Il était ivre, comme lui, et elle le savait enclin à la violence. Inconsciemment elle fit un pas en arrière, un voile de terreur passant sur son visage avant de disparaître, happé par la colère manifeste qui faisait à présent trembler ses mains. Elle ne savait plus pourquoi elle était envahie d'une telle rage ; si c'était parce qu'il lui avait désobéi, parce qu'il ressemblait tant à son père dans cet instant, ou parce qu'il avait à son bras une autre qu'elle. Elle savait qu'être jalouse de cette fille était fondamentalement déviant, que ce n'était pas normal. Mais elle ne pouvait s'en empêcher. Son fils était à elle, et seulement à elle ; personne d'autre ne le méritait. Une bouffée de haine l'envahit alors qu'elle faillit à sa résolution de ne se concentrer que sur son fils et qu'elle s'osa à fixer l'espace d'un instant la jeune fille derrière lui qui ne comprenait pas ce qui se passait. Elle voulut l'étrangler, effacer la beauté de son visage, effacer tout ce que son fils avait trouvé attirant chez elle. Mais elle ne pouvait pas se laisser aller à de telles folies à nouveau. Alors, elle se força à fixer son fils, une expression impénétrable sur le visage. La seule preuve de son trouble se résumait alors aux tremblements qui agitaient toujours ses mains, cachées dans la pénombre toujours ambiante. Elle n'avait même pas remarqué que le torchon était maintenant imbibé de sang.
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Tryggve G. Wijkner
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Sujet: Re: Let's stop pretending everything's ok. | PV Tryggve Ven 21 Mar - 19:53
Lykke & Tryggve
L'allure furtive, sur son skate, le gamin donnait des coups de pieds violents sur le bitume, tentant de dissiper ce qui bouillonnait en lui. Depuis des jours, des mois, des années, il avait réussi - tant bien que mal - à se maîtriser assez pour ne pas dépasser les limites. Cela va s'en dire, il trouvait son refuge dans ses bouteilles de liqueurs et autres alcools. Il noyait son esprit pour l'occuper à autre chose. Du moins, le croyait-il encore. Qu'allait-il faire alors, si la compagnie de ces boissons ne l'aiderait plus ? Devrait-il finir par se droguer, comme sa mère ? Il priait pour ne pas avoir à en arriver à de telles extrémités. Il haïssait l'idée même d'être accro à une drogue. Dure. L'alcool, pour lui, n'en était pas vraiment une... La journée avait plutôt mal commencé. Lykke, paranoïaque, avait encore une fois demandé à ce qu’ils - lui et sa jumelle - lui donnent des signes de vie à chaque heure. Cela n’allait pas être bien difficile pour Marika, elle sortait peu. Mais Tryggve avait ce besoin presque maladif de sortir de chez lui, de fuir, loin de ces murs pour ne pas être confronté à sa mère, pour ne pas la regarder, l’admirer et la désirer. Il avait vaguement fait comprendre à sa mère qu’il le ferait, par respect et parce qu’il savait qu’elle se ferait un sang d’encre s’il n’obéissait pas. N’importe quel « gamin » de son âge aurait bien ri et aurait sûrement envoyer sa mère se faire voir. Mais voilà, Lykke n’était pas une mère normale. Et Tryggve n’était pas un fils normal, non plus. Le jeune homme donna un dernier coup de pieds au sol pour avaler les derniers mètres de bitume avant de descendre de sa « monture », arrivé devant une porte. Il connaissait bien cette maison pour y passer le plus clair de son temps. Son meilleur ami y habitait et lui offrait un semblant - si cela pouvait encore exister dans sa vie - de tranquillité et de normalité. Il ne prit pas la peine de sonner et entra sans invitation. Il laissa son skate dehors, conter le mur. Personne ne le lui prendrait, dans ce coin tranquille.
Le jeune suédois savait qu’ici, il pourrait respirer et penser à autre chose qu’à toutes les merdes qui traînaient dans sa vie. Il aurait pu en vouloir à sa mère pour tout ça, la détester ou même partir de chez elle, mais il en était tout simplement incapable. Il était maso’, dans le fond. Il souffrait d’être près d’elle mais ne pouvait envisager un seul instant de ne plus vivre à ses côtés. Il rageait souvent, conter elle, contre tous ceux et toutes celles qui avaient droit à ses attentions. Le genre d’attentions qu’on offre pas à la chair de sa chair, à son propre sang… Il aurait tant voulu ne pas être ce fils. Il lui arrivait même parfois de regretter la mort de son père. Peut-être n’aurait-il eu personne d’autre que lui à jalouser ? Et pourtant… Et pourtant aujourd’hui il lui arrivait de se promener dans les rues de Moscou et de se demander, en posant son regard sur quelqu’un si sa mère n’avait pas déjà eu affaire à lui, à elle… Non pas qu’il pense que son Icône soit une traînée mais ça en devenait une obsession. Il avait même dit un jour à son meilleur ami, que s’il devait tuer les gens qui un jour avaient couché avec sa mère, il n’aurait pas fini d’écumer Moscou et d’autres villes de ce monde, qu’il n’aurait pas assez d’une vie pour ne serait-ce qu’entamer le travail… Il était saoul, ce soir là. Mais, au fond de lui - et même s’il ne l’avouerait sans doute jamais - il en pensait chaque mot.
Soupirant et passant par la cuisine, il se prit un soda dans le frigo avant de rejoindre son ami dans sa piaule. Il devait déjà être en galante compagnie, à cette heure-ci. D’ailleurs quelle heure était-il ? 14h passées. Il devait envoyer son message à la matriarche. Calmer ses angoisses. Sitôt son SMS torché et envoyé, il entra dans l’antichambre de la débauche et s’affala dans un pouf près de la porte, saluant au passage les quelques convives qui se faisaient tourner un joint… Pas leur premier, vu leurs mines haut perchées. Il laissa son regard d’émeraude scanner la pièce avant de trouver sa promise. Sa maîtresse, sa confidente. La moins chiante des nanas, mais pas la moins vénale. Son Absolute Vodka. Il esquissa un sourire et alla l’attraper, oubliant son soda à demi entamé pour prendre une rasade brûlante mais réconfortante de son alcool préféré. Peu original, comme choix, mais qu’importe. Aujourd’hui encore, il boirait pour éteindre ses frustrations et oublier qu’hier, sa mère avait eu de la visite. Le jeune homme tordit son visage en une grimace enfantine, la gorge enflammée par la morsure acerbe de son Absolute.
Les minutes, les heures passèrent mais déjà le jeune homme en avait « oublié » sa mère et ses recommandations. Il n’en avait plus rien à faire, perdu dans son étreinte passionnée avec sa bouteille. Diantre, elle mourrait bien vite, son amante, et déjà il lorgnait le bar de son ami, pour chercher une autre compagne qui étancherait ses fureurs quand la précédente aurait rendu l’âme. Il sourit bêtement, pensant alors qu’il faisait avec les bouteilles ce qu’ils faisait avec les femmes. Les unes après les autres, elles passaient, ne servant qu’à calmer ses désirs et à faire taire ses audacieuses pensée malsaines. Quand enfin il trouva une liqueur à son goût pour poursuivre le début de la soirée, il se rassit, maladroitement, sur son pouf et bu d’une traite ce qu’il restait de son Abso’. Pauvre d’elle, elle n’aura pas fait long feu. Et tandis qu’il décapitait sa modeste Tequila, d’autres convives se joignirent à eux. Les lèvres contre le goulot, la gorge ouverte aux flots, Tryggve la vit entrer. Cette illusion, ce mirage fit son apparition. Et en un flash, il vit sa mère. Merde. Il regarda sa montre, ne su plus y lire l’heure et se dit que tant pis, elle n’aura pas signe de lui. Il se redressa et se présenta grossièrement, quand l’autre vint le saluer. Il aurait voulu ne rien voir, ne rien déceler de ces ressemblances qu’elle avait avec sa mère. Il aurait préféré ne pas avoir tant bu; il savait déjà qu’il voudrait la sauter.
Alors pour oublier ou se donner le courage d’aller la draguer, il bu encore et encore, jusqu’à presque se noyer. Se sentant tituber - oui, oui, toujours assis dans son pouf qu’il sentait fondre sous lui - il laissa là, sa chère Tequila, pour prendre l’air dans le jardin et calmer ses ardeurs. Il espérait, dans le cloître de sa solitude, trouver un peu de repos et ne plus penser à…. Penser à quoi ? Au diable le jardin, il alla voir la donzelle. D’autres minutes passèrent, d’autre heures peut-être et déjà le jour avait décliné pour laisser place à la nuit et à toutes ses folies. Combien de temps avaient-ils parlé ? Combien de temps l’avait-il regardée rire et boire, elle aussi. D’ailleurs, sa bouteille était vide, fallait-il en prendre une autre ? Une fois encore, Tryggve regarda sa montre et se dit - bon fils qu’il était peut-être - qu’il était déjà temps de rentrer. Et alors qu’il se levait, il tendait la main à sa complice de la soirée - Katarina - de se joindre à lui et l’invita d’un simple regard à la suivre. Il aurait pu être plus explicite et lui dire qu’il voulait la prendre, n’importe où, juste pour se soulager, mais il n’en fit rien et la brune ne se fit pas priée. Les femmes de sa génération étaient-elles toutes si faciles à bais… Berner ?
Quelques minutes passèrent encore pendant lesquelles Tryggve tentait de lui apprendre à faire du skate. Il souriait, riait, mais son cœur était à milles lieux d’ici. Que faisait sa mère en cette heure tardive ? Il aurait tôt fait de le savoir car déjà ses pas le menait à sa porte. Il sortit misérablement ses clefs et en glissa une dans la serrure. Non sans mal. Il ne pouvait s’empêcher de rire tant ses gestes désarticulés étaient pitoyables. Il avait au moins réussi, quelques heures, à oublier ce qui l’avait poussé à boire. Mais à peine le pied dans son appartement, il n’eut pas le temps de comprendre quand en se redressant, sa joue épousa la dextre de quelqu’un. Quelqu’un qu’il n’avait pas vu venir. Et alors que sa tête - dans un magnifique Slow Motion - se mit à voler, il s’appuya contre le mur pour ne pas perdre l’équilibre. Son sang n’en fit qu’un tour et il leva le poing vers celui ou celle qui avait osé le frapper. Son geste, pourtant, se figea dans l’air quand il aperçu le visage de sa mère. Sa colère n’en était pas moindre mais son poing se baissa avant qu’il fit volte face. D’un simple regard Katarina comprit qu’elle n’avait plus rien à faire ici et si elle hésita un instant à partir, c’est Tryggve qui, en lui exhortant de sa voix de ténor de partir, la convainquit. Le jeune homme claqua la porte et tourna les talons, le regard noir de rage. Il n’avait pas le droit de hurler sur sa mère. Il n’avait pas le droit de se montrer violent en sa présence mais il avait déjà été trop loin, en levant le poing. Son visage fumait de rage et de ses yeux commencèrent à perler des larmes de colère. Il leva de nouveau le poing et rien ne l’arrêta cette fois-ci. Et il cogna, il cogna encore et encore cette porte d’entrée blanche jusqu’à ce qu’il ne sente plus sa main. Il n’entendait plus rien, ne voyait plus rien à travers le voile de larmes. Cela ne s’était passé qu’en une poignée de secondes et, de nouveau il se retourna pour se jeter sur sa mère.
Il la détestait. Non. Il se haïssait, lui, de trop l’aimer. De l’aimer de toutes les façons dont on sait aimer et surtout de l’aimer, juste, comme une homme aime une femme. Il se serra contre elle alors qu’il tombait à genoux tout en s’excusant, tout en lui disant qu’il n’avait plus la force, qu’il était désolé si elle ne comprenait pas, qu’il aurait tant aimé ne pas être anormal. Et il lui répétait inlassablement qu’il l’aimait. Mais, mu par une autre main divine, il se redressa et voulu échapper à cette étreinte. La colère reprenait le dessus.
« … Don’t you see that I’m fucking mad ? Don’t you see how hard it is for me to see you, day after day, to love you and to…. To… You're just so… But I'm so… This is exhausting…»
Autre assaut de violence, il renversa la table basse qui trônait non loin de lui.
« I… I… Fuck. I Love you. »
Ces derniers mots n'étaient plus qu'un murmure, le gamin s’essoufflait et se laissa à nouveau tomber au sol pour rester là, immobile, comme figé dans la torpeur. L’alcool finissait d’embuer les nimbes de sa psyché et de troubler toutes les limites qu’il s‘était jusque là imposées.Fuck.
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Dernière édition par Tryggve G. Wijkner le Lun 24 Mar - 14:05, édité 1 fois
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Sujet: Re: Let's stop pretending everything's ok. | PV Tryggve Ven 21 Mar - 22:07
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Cette scène, elle semblait se répéter en boucle, tournant encore et encore dans sa tête. Elle avait vu son poing voler, s’arrêter à quelques centimètres de son visage. Elle voyait la colère dans ses traits, une rage folle, et à cet instant il n’avait jamais autant ressemblé à son père. Tout en lui criait les gènes paternels, et si parfois il était arrivé à Lykke de souhaiter que son fils soit son défunt mari ; elle détestait à présent qu’il lui ressemble tant. Elle détestait que son éclat de colère l’ait totalement figée. Elle détestait la panique qui s’était emparée d’elle, et qui menaçait de la faire tomber à genoux. Elle se détestait d’être aussi faible. Elle pouvait revoir les multiples séances de torture physique et morale qu’il lui avait infligées, elle pouvait revoir le moment où son poing ne s’était pas arrêté et lui avait brisé la pommette à force de frapper son visage. Ca avait été l’une des séances les plus dures, et longues. C’était vers la fin ; quelques jours avant qu’elle ne craque et ne décide, malgré toute la peine que ça lui avait porté, de réagir. Elle en rêvait parfois encore, du sang éclaboussant son visage, sa fille, le sol pourtant si propre et les murs si blancs. Elle trouvait ça beau, dans ses rêves, et elle avait aimé le voir enfin calme, presque en paix.
Elle cligna plusieurs fois des yeux, se faisant violence pour sortir de sa torpeur, pour reculer, échapper à sa rage. Elle avait peur, irrationnelle, de voir se rejouer les mêmes images, les mêmes scénarios. Elle se savait incapable de réagir face à son fils. C’était son éternel problème, elle aimait avec tout son cœur, toute son âme. Et elle n’était pas capable de lutter contre ceux qu’elle aimait. Tryggve était de ceux-là, s’il venait à lever la main sur elle, elle savait qu’elle le laisserait faire, de peur de briser ce qu’il y avait entre eux, de peur de le perdre à jamais. Peut-être l’avait-elle déjà perdu, d’ailleurs ; elle vit le trouble dans ses yeux, derrière tous ces éclairs de haine. Elle mit du temps à s’apercevoir que la jeune fille était partie, que la porte était fermée. Elle ne réagit qu’en voyant le poing se lever à nouveau, et elle fit un soudain pas en arrière, alors qu’elle l’observa marteler le mur de coups de poing. Bêtement, peut-être, elle se dit que c’était une bonne chose que Marika soit avec Alaina. Elle n’aurait pas à être témoin de ce qu’il risquait de se passer. Elle ne verrait pas son frère s’effondrer devant sa mère, et lui demander pardon. Elle ne verrait pas Lykke lutter pour ne pas faire comme lui.
Elle ne l’écoutait plus, sachant trop bien de quoi il parlait, sachant trop bien qu’elle ne pouvait pas se permettre de le laisser aller à ses désirs. S’il y avait bien encore une chose qu’elle pouvait protéger chez lui, c’était son innocence. Cette innocence. Elle l’étreignit pourtant, sans le regarder, le regard perdu sur la porte endommagée. Elle avait eu peur, peur que son poing ne s’écrase pas sur la porte ; son rythme cardiaque ne décélérait pas. Elle le sentit se débattre, et enfin elle s’osa à poser les yeux sur lui, le laissant échapper de ses bras sans réagir. Elle était perdue, et ses mots la frappèrent en plein visage. Elle resta interdite un instant, partagée entre l’envie de ne rien dire et de l’engueuler pour parler anglais ; il savait pourtant qu’elle détestait cela. Mais ce n’était pas le moment, non. He’s falling apart, son cerveau n’arrêtait pas de lui répéter. He’s gonna loose it. Elle était à deux doigts, aussi. Elle voulait le serrer contre elle, le consoler, s’occuper de sa main qu’elle devinait être dans un sale état. Mais elle ne pouvait bouger. Elle voyait la colère danser dans ses yeux, et ça la terrifiait.
Il renversa la table avec violence, et elle cligna plusieurs fois des yeux, totalement perdue. Elle ne savait comment réagir, que faire pour le calmer. Si, elle savait. Et une part d’elle voulait céder à ses pulsions, lui dire qu’elle l’aimait aussi, comme une mère ne devrait pas aimer son fils. Qu’elle ne pouvait s’empêcher de penser à lui, seule, dans son lit. Qu’il lui avait fallu longtemps, et que même si elle luttait encore, elle avait fini par réaliser qu’elle était amoureuse de lui, de son propre fils. Ce n’était pas normal, elle le savait, mais son esprit était ravagé, et elle s’osait à croire que ce n’était plus très grave. Que lui aussi l’aimait. Que ça n’avait pas d’importance. Que lui seul, et personne d’autre, jamais, n’avait occupé cette place dans son cœur ; et que ça comptait plus que tout le reste. Plus que tous ces gens qui défilaient dans ses draps ; plus que son frère même. Il n’y avait que lui. Elle voulait lui crier, le prendre contre elle, s’offrir à lui, peut-être même, mais quelque chose la retenait ; quelque chose l’empêchait de se donner à lui, quelque chose au fin fond de sa conscience tiraillée. C’était mal. On le lui avait répété. Elle avait peut-être déjà cédé à son frère, son demi-frère, lui avait prouvé son amour d’une façon condamnable. Mais c’était son fils ; et elle ne pouvait se résoudre à détruire toutes les barrières morales.
Elle dut tendre l’oreille pour entendre ses mots murmurés, lâchés du bout des lèvres, wrong, on so many levels. Mais ça n’avait plus d’importance. Elle sortit enfin de sa torpeur, et le rejoint au sol, glissant ses doigts délicatement contre son menton. Le torchon avait glissé et si un mince filet de sang s’écoulait de la paume de sa main, elle n’y fit pas attention. Elle le força à relever la tête, et l’attira finalement contre elle, l’enlaçant, s’accrochant à lui comme désespérée. Et elle l’était, probablement, tiraillée de tous les côtés par son cœur et sa conscience. Elle posa son front contre son cou un instant, avant de relever la tête vers son oreille, y murmurant des mots tout aussi dangereux, qu’elle ne voulait pas dire ; que sa rationalité lui empêchait de dire. Mais Lykke était un être de chair et de sang ; et elle était dirigée par son cœur. Ca lui avait causé nombres préjudices par le passé, mais elle ne semblait pouvoir apprendre de ses fautes. Ca n’avait plus d’importance.
« I love you … »
Ses mots, elle les lui avait si souvent dits. Mais rien n’était comme aujourd’hui. Aujourd’hui, sa voix était rauque, troublée, et ne cachait absolument rien de ses émotions ; du conflit intérieur qui l’habitait. Elle savait qu’elle ne devrait pas, qu’elle n’aurait pas dû, mais c’était trop tard ; la machine était laissée.
« W-Why … Why do you keep hurting me bring those damn whores home ? » Déglutissant, elle s’accrocha de plus belle à lui, faisant fi de la douleur envahissant sa main. « I hate it so much when you do that. Killing that slut wasn’t enough to prove you I love you ? »
Sa voix mourut dans un murmure, et elle ferma à moitié les yeux, s’enivrant de son odeur. Il y avait de l’alcool, oui, mais elle sentait souvent cela sur lui. Ca l’agaçait, évidemment, mais que pouvait-elle dire ? Finalement, elle se décolla lentement de lui, et évitant sciemment son regard, attrapa sa main entre ses doigts. Elle grimaça en voyant les dégâts, et murmura, plus pour elle-même qu’autre chose.
« Jag kommer att ta hand om det ... »
Sans un autre mot, elle se redressa soudainement, sortant de son espace puis de son champ de vision, se réfugiant dans sa salle de bain. Elle alluma la lumière, et cligna soudainement des yeux sous la soudaine luminosité, et chercha la trousse de secours, qu’elle trouva bien vite. Alors, elle se permit de jeter un coup d’œil à sa propre main, et grimaça. Ce n’était pas joli, non, l’entaille sanguinolente barrait la paume de sa main et commençait à lui faire mal. Rapidement, elle désinfecta sa plaie, jura entre ses dents, et banda rapidement le tout. C’était sommaire mais ça ferait l’affaire, elle avait plus important sur le feu. Elle se demandait s’il était toujours prostré sur le sol ou s’il avait réussi à se secouer et à se relever. Elle s’inquiéta un instant de l’avoir laissé seul, imaginant qu’il aurait pu sortir, s’échapper enfin du cocon asphyxiant dont elle l’entourait. Elle secoua la tête, chassant ces idées noires. Il ne pouvait pas être parti. Il n’avait pas le droit de partir.
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Sujet: Re: Let's stop pretending everything's ok. | PV Tryggve Lun 24 Mar - 1:30
Lykke & Tryggve
Il avait l’impression d’avoir de nouveau 5 ans et il détestait ça. Il restait là, par terre sans oser regarder sa mère dont il devinait la présence non loin de lui. Il aurait voulu dire autre chose, lui dire tout ce qui le bouffait depuis des années mais il en était incapable. Et puis, il aurait sûrement voulu repartir, rouler des kilomètres et des kilomètres pour se calmer, pour oublier ce qui venait de se passer et pour se laver de la honte qu’il ressentait à présent. Il détestait craquer, surtout devant sa mère. Il détestait avoir été violent, il se doutait bien que cela lui rappelait des souvenirs douloureux et il savait qu’elle avait assez subi de violence pour plusieurs vies. Mais quand bien même voulait-il fuir, il ne bougeait pas. Il était incapable de s’éloigner d’elle, là, maintenant. Il voulait qu’elle le berce, qu’elle le rassure comme quand il était plus jeune. Au fond, il ne cesserait jamais d’être le « petit garçon à sa maman »… Il continuait de pleurer, la tête enfouie entre ses bras alors qu’il avait ramené ses genoux contre lui. Il se sentait sali par sa propre violence et il espérait maintenant que sa mère lui hurle dessus, le frappe, lui fasse mal pour redescendre, pour le forcer à quitter cet état second. L’alcool avait fini de se dissiper, son éclat de colère ayant été au moins aussi efficace qu’une douche glaciale.
Il avait fière allure, maintenant, se balançant d’avant en arrière, dans une posture autistique alors qu’une nouvelle bouffée de colère s’emparait de lui. Il n’arrivait pas arrêter de penser. Il aurait voulu que ça s’arrête, que tous les mots qui fusaient dans son esprit arrêtent de le narguer , il voulait juste que tout ça cesse, que son cerveau s’éteigne et qu’il se laisse engloutir par un trou noir. Ça le fatiguait et il ne savait plus combien de temps il pouvait encore tenir avant que la façade ne finissent de s’ébrécher. Il semblait s’affaiblir de plus en plus et avait peur de craquer. Que se passerait-il s’il ne parvenait plus à supporter tout ça ? Peut-être fallait-il qu’il mette fin à tout ce merdier, qu’il prenne le large. Ou qu’il se fasse sauter la cervelle. Il y avait de quoi faire ici, avec toutes les armes que sa mère avait. Il se mit alors à rire silencieusement, sans joie. Il subirait le même sort que son père, son père à qui il ressemblait de plus en plus. Il se détestait aujourd’hui presque autant qu’il haïssait son paternel pour tout le mal qu’il leur avait fait, pour tout le mal qu’il avait fait à sa mère… Et en cet instant, il se rendait compte qu’il glissait sur la même pente que lui. Il buvait de plus en plus, traitait les femmes avec autant de respect qu’il en avait eu pour sa mère. A la seule exception qu’il ne les battait pas.
Il sursauta légèrement en sentant sa mère s’approcher de lui et lui relever le visage. Il ne la regarda pas, fuyant son regard, encore trop honteux d’avoir eu un instant de faiblesse. Il n’avait pas le droit de se montrer faible devant elle et pourtant c’était la seule personne qui arrivait à le déstabiliser, à lui faire mal. La seule personne devant qui il lui arrivait de pleurer. Celle qui connaissait toutes ses failles, ses angoisses et ses peines. Enfin, presque. Il y avait toujours cette part sombre qu’il ne pouvait lui avouer même s’il en crevait d’envie. Mais c’était mal. Et poser des mots sur ce trouble pouvait être risqué. Comment pouvait-elle réagir ? Il avait trop peur de la perdre, trop peur qu’elle le repousse. Il ne le supporterait pas… Et pourtant, pourtant au-delà de cette peur, il savait, en lisant parfois dans ses prunelles, qu’il n’était pas le seul des deux à désirer l’indésirable… Il soupira et osa alors lever sur elle ses yeux encore embués. Il avait sûrement l’air pitoyable en cet instant, mais il n’en avait rien à faire. Il se laissa aller contre sa mère, savourant cette étreinte chaste et referma ses bras autour d’elle, l’attirant un peu plus contre lui. Il avait besoin de la sentir, c’était viscéral. Il s’enivra de son parfum, les yeux clos et le corps presque tremblant. Il avait chaud et froid à la fois. Il se sentait perdre le contrôle de son corps et glisser davantage sur une pente bien trop glissante. Il s’accrochait à elle comme si c’était sa seule chance de survivre. Et ça l’était, sûrement. Il survivait tant bien que mal dans ce cocon toxique, dans cette maison bien vaste mais dans laquelle il étouffait jour après jour. Chaque jour il se sentait le plus heureux, à vivre auprès de celle qui comptait plus que n’importe qui d’autre, et, paradoxalement, il se sentait le plus malheureux, le plus misérable… Il n’en pouvait plus de voir tous ces gens venir chez eux, il en avait assez de ces allées et venues qui le brisaient chaque fois plus. Il voulait juste, juste être à la place de toux ceux là… Rien qu’une fois, peut-être… Mais c’était un leurre. Il savait parfaitement que s’ils cédaient une fois à leurs pulsions, ils ne pourraient plus s’arrêter. Ça deviendrait une addiction et ça les consumerait… Mais, au pire, était-ce si grave, finalement, s’ils s’adonnaient à cette déviance ? En était-ce vraiment une, d’ailleurs… Après tout, c’était de l’amour, ils s’aimaient et qui pourrait les condamner pour oser s’aimer différemment ?
Et c’est là qu’il perdit pieds. Elle lui avait dit qu’elle l’aimait et même s’il avait entendu ces mots des centaines, des milliers de fois, cette fois-ci n’avait rien à voir avec toutes les autres… Les mots restaient les mêmes mais ils prenaient un tout autre sens, murmurés d’une voix rauque, d’une voix dans laquelle il pouvait déceler sans se tromper le désir qui semblait habiter sa mère… Il l’étreignit un peu plus fort, encore, et soupira. Il aurait voulu l’embrasser, là, à même le sol, il aurait voulu lui montrer ô combien il l’aimait et surtout comment il l’aimait… Et tandis qu’elle continuait à le serrer contre elle et qu’elle continuait à lui parler, il se mit à rire. C’était un rire jaune, sans humour ni joie. Il riait comme un attardé et ça le faisait trembler davantage. Se pouvait-il qu’elle se foute de lui ? Que pouvait-il lui répondre… Oh, ce pouvait être simple et réglé assez rapidement, mais il ne voulait pas se risquer à tout déballer. Il ne pouvait pas prendre ce risque, maintenant. Pourtant il savait bien qu’un jour où l’autre il finirait par lui dire ce qu’il avait sur le cœur. Ça changerait peut-être les choses entre eux, et peut-être qu’il devrait quitter son cocon, après… Mais il n’était pas temps, de penser à ça. Il devait bien trouver quoi lui répondre. Masquer les apparences et prétendre qu’il vivait là, les frasques de sa jeunesse. Il s’apprêtait à répondre mais fut coupé quand sa mère se détacha de lui. La perte de contact le déstabilisa un peu et la chaleur du corps de sa mère lui manquait déjà. Il la regardait en silence alors qu’elle inspectait sa main. Il ne sentait pas encore la douleur mais devinait qu’il allait avoir un mal de chien, prochainement. Il l’observait, admirait les traits de son visage que des mèches brunes venaient barrer, ça et là. Il ne l’entendait plus, perdu dans sa béatitude. Dieu qu’il l’aimait… Il aurait tout donné pour pouvoir l’aimer de tout son être sans que ça le bouffe de l’intérieur. Sans qu’il se sente coupable et anormal.
Il la vit alors partir et voulu la retenir mais n’en avait pas la force. Il n’avait plus la force de rien là, sa lutte intérieure le drainant de toute son énergie. Il se fit néanmoins violence pour presque ramper jusqu’au canapé et s’y hisser. Il ressentit alors la douleur irradier dans sa main et ça lui tira une légère grimace avant qu’il ne se laisse tomber, allongé. Il posa sa main endolorie sur son front et ferma les yeux, attendant que sa mère revienne. Parce qu’elle allait bien revenir non ? Elle n’allait pas le laisser comme ça…? Il se serait presque endormi, si son cerveau ne carburait pas encore. Il était épuisé par toute cette mascarade, il était las, de jouer un rôle qu’il n’aimait pas et de faire en sorte de paraître… Normal. Il recommençait à bouillir et il n’aimait pas ça. Les mots de sa mère tournaient en boucle dans sa tête et ça l’énervait. Il commença à se tirer les cheveux d’être si… Con. Il réussit alors à se redresser sur le canapé, en grommelant. Il défit la boucle de sa ceinture et retira sa veste qu’il avait gardée, puis, son pull. Il crevait de chaud.
Pour se calmer, il se donna un coup de ceinture dans le dos. Cela ne lui suffit pas, alors il frappa de nouveau. Le fin tissu de son t-shirt empêchait le cuir de sa ceinture de s’écraser assez fort sur son derme… Il serrait les dents, lâchant sa ceinture et passa ses mains sur son visage tiré. Il s’accouda sur ses genoux et réfléchit, encore. Il pouvait lui répondre là. En parlant assez fort. Ça serait sûrement plus simple de ne pas l’avoir devant lui, de ne pas la regarder ou sentir son regard sur lui. Il se relava alors et entreprit de faire les cent pas dans le salon, regardant les dégâts qu’il avait fait. Il redressa la table basse et ramassa ce qui en était tombé, cherchant le courage de parler, ne faisant par confiance à sa voix… Se faisant, il pensait encore à elle. Comme toujours. Il repensant à sa voix rauque, à ses caresses… Il sentait son cœur battre la chamade et voulu oublier ces sensations juste un instant, pour se concentrer… Il ne pouvait décemment pas penser dans ces conditions et encore moins lui parler. Soupirant une dernière fois et s’étirant pour se donner du courage, il se rassit alors et ferma les yeux. Il rit alors, nerveusement avant de se lancer.
« Why…? »
Ça commençait plutôt mal... Il était plus à l’aise en anglais, dernièrement, surtout pour parler de choses qui le mettaient mal à l’aise. Mais il savait que sa mère avait une sainte-horreur de l’entendre parler anglais quand il s’adressait à elle. Il se racla la gorge.
« Varför ..? Och varför du, du envisas med att föra alla dessa människor i din säng? Du ... Du ser inte att det bryter mig? Om jag ta med alla dessa flickor, det är bara... Bara... »
Il était si près, si près de lui dire, de lui avouer… Il avait envie, il avait les mots sur le bout de sa langue et pourtant, il pensait en avoir déjà trop dit. Mais maintenant un peu plus ou un peu moins, qu’est-ce que cela pouvait bien faire ? Il se releva, décidément trop nerveux et fit les cent pas de nouveau après avoir récupéré sa ceinture et ôta son t-shit. Il frappa de nouveau sa peau déjà légèrement rougie et serra les dents.
« Fuck, men du kan inte se? Jag älskar dig, jag älskar dig, och allt jag vill... Allt jag vill... Jag... Jag har inte rätt att få det jag vill ha... »
Il ponctuait chaque phrase d’un coup de ceinture pour s’exhorter à aller plus loin. Il était sur le point de franchir la ligne fatidique, il le sentait. Mais alors qu’il voulait enfin évoquer le mal-être qui le rongeait de l’intérieur, il tomba à genoux et se remit à pleurer… Le front posé au sol, il s’assena d’autres coups de ceinture. Il détestait pleurer et il se disait que la douleur physique finirait par lui faire oublier un instant pourquoi il pleurait… De nouveau, il eu envie de partir. Cette femme, sa mère, allait être sa fin. Elle allait le rendre malade. Un instant, alors, il pensa à lui demander de l’achever, pour que son esprit ne le tourmente plus, pour que lui aussi, comme son père, finisse par trouver la paix et la sérénité.
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Sujet: Re: Let's stop pretending everything's ok. | PV Tryggve Lun 24 Mar - 22:51
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Elle fixait sa réflexion dans la glace, sans véritablement se voir. Perdue dans ses pensées, elle s’était fermée au monde, cherchant à mettre de l’ordre dans ce fouillis qui habitait son crâne. Elle avait failli franchir la limite ; et si dans l’instant ça lui avait paru comme étant une idée acceptable – elle avait même pensé que c’était la solution à toutes leurs absurdités – elle savait maintenant que ce n’était pas une bonne idée. Ca écraserait ce qui était entre eux. Ca casserait le reste de leur conscience, les faisant sombrer dans quelque chose de trop grand pour eux. Ils se feraient avaler. Lykke savait que son amour était trop fort, et que ça finirait par les détruire. Parfois se laissait-elle-même à penser que c’était pour cela qu’il la battait, parce qu’elle l’aimait trop et qu’il culpabilisait de ne pas l’aimer autant – et cherchait donc à la forcer à moins l’aimer. Ou alors parce qu’il pensait que son amour l’étouffait. Oui, c’était probablement à cause de cela. Elle savait que ce type d’amour ne ferait aucun bien à son fils. Elle savait qu’il ne fallait pas. Maintenant elle devait réussir à se persuader de mettre ses sentiments de côté ; d’agir comme une mère le ferait. Voilà, comme une mère.
Elle fut sortie de ses réflexions par la voix de son fils, et elle se redressa soudainement, sourcils froncés. Elle entendait un bruit étouffé, qui lui rappelait quelque chose mais qu’elle ne savait distinguer, pour le moment. Elle se concentrait sur les mots de son fils, qu’il semblait peiner à dire. Ses paroles la frappèrent en plein visage et elle hésita un instant à aller le rejoindre. Mais c’était plus simple ainsi, elle-même pouvait en convenir. Et que pouvait-elle lui répondre ? Qu’elle se laissait aller entre les bras d’inconnus pour essayer d’oublier, pour se concentrer sur les mains d’autres personnes alors qu’elle rêvait à celles de son défunt mari – ou pire – à celles de son fils. A maintes reprises, elle avait imaginé que c’était lui, qui la faisait sienne. Elle en avait rêvé, même ; et si elle se réveillait en culpabilisant, elle avait caressé l’idée de lui offrir son âme. Elle l’aurait fait, peut-être, si elle n’avait pas peur qu’il détruise le peu qu’il restait d’elle. Qu’il soit comme son père et qu’il cherche à effacer tout ce qu’il y avait de beau. Mais elle ne voulait pas croire ça. Son fils était innocent, et son âme était pure. Elle en était persuadée.
Sa conscience, elle pourrait la mettre de côté. Elle était psychologiquement instable, elle n’en était que trop consciente. Alors ce n’était pas une folie de plus qui allait la faire sombrer. Non. Mais la perspective de tout perdre, de se faire abuser à nouveau, de trop aimer ; ça, c’était ce qui la faisait douter. Elle avait peur de se faire avaler. Peur de se retrouver à l’état de coquille vide. C’était un risque, elle le savait parfaitement. A nouveau, ses mots brisèrent le silence, entrecoupés de ce son bien singulier dont elle ne pouvait se souvenir d’où elle l’avait déjà entendu. Et alors qu’il finissait sa phrase, ça la frappa. Bien sûr. Elle ne l’avait que trop entendu, ce bruit. Elle ne l’avait que trop subi. Un instant, elle se revît, allongée au sol, recroquevillée, subissant les morsures du cuir de la ceinture de son mari. Elle en eut un haut-le-cœur, et elle se précipita hors de la salle de bain, appréhensive. Elle ne voulait pas le voir faire ça. Surtout pas à lui-même. Elle ne pouvait supporter l’idée de le voir souffrir, de le savoir souffrir même. Elle en lâcha la trousse, se jetant presque sur lui en retirant la ceinture d’entre ses mains avec violence. Elle était en colère, mais elle ne devait se laisser submerger. Il fallait qu’elle ait les idées claires.
Elle jeta l’objet en arrière, et si l’envie de le gifler à nouveau la traversa, elle ne pouvait s’y résoudre. Il n’avait pas besoin de ça ; non. Elle avait les yeux humides, et elle cherchait les siens à travers la pénombre. Il n’y avait pas de mots pour ce qu’elle voulait lui dire. Il n’y avait que des gestes. Until she goes over the edge, ruining everything. Elle voulait tellement de choses mais elle ne savait pas comment les obtenir. Elle voulait qu’il arrête de souffrir. Elle voulait lui donner ce qu’il souhaitait. Mais une petite voix dans le coin de sa tête n’arrêtait pas de répéter, encore et encore, que ça les détruirait. Qu’importe, disait l’autre. You’re both fucked up already. Elle leva les mains vers lui, impulsive, voulant en touchant sa peau résoudre le conflit intérieur qui faisait rage. Son contact l’électrisa, et elle se demanda un instant si ce n’était pas un reste de LSD. Elle savait que non, mais c’était peut-être plus simple de croire le contraire. A nouveau elle l’attira contre elle, le forçant à une étreinte étouffante. Elle trouva son oreille, y murmurant des mots dont elle-même ne comprenait pas le sens.
« Fråga mig vad som helst. Fråga mig vad som helst, och jag kommer att ge det till dig. Jag ger dig allt, Tryggve. Du måste bara fråga. »
Peut-être allait-elle trop loin, mais cela n’importait plus. Elle pensait chaque mot, même si elle n’en comprenait sûrement pas la portée. Elle posa ses lèvres contre sa peau, sous son oreille. Elle remonta le long de sa mâchoire, lentement, effleurant son derme de ses lippes fardées. Puis elle le fixa, à travers l’ombre, perdant ses yeux dans ses orbes si noirs dans l’obscurité. Elle se sentait intimidée, trop sûre de ce qui risquait de se passer, mais incapable de faire quoi que ce soit pour l’empêcher. Elle en avait marre de lutter, elle ne voulait plus se protéger. Vivre, enfin, à nouveau. Et qu’importe que l’homme qui la faisait vibrer soit son fils. Elle n’avait plus peur du regard des autres depuis longtemps. Elle baissa un instant les yeux, soudainement inquiète de ce qu’il pourrait y voir. Les yeux sont le miroir de l’âme, elle ne le savait que trop bien. Mais tout cela n’avait plus d’importance, se rappela-t-elle. Qu’il s’abreuve de ses émotions, qu’il se repaisse de son âme, qu’il la dévore et la détruise. Elle ne lutterait pas.
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Sujet: Re: Let's stop pretending everything's ok. | PV Tryggve Mar 25 Mar - 20:49
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Le suédois aurait voulu crever, là, des mains de sa mère. Après tout, pouvait-il être honoré d’une mort plus belle que celle-ci ? Il n’aurait pas pu rêver mieux, au pire, que de mourir des mains de l’être qu’il aimait le plus… Mais voilà, il ne pouvait pas le lui demander, il ne pouvait pas lui faire ça. Comment survivrait-elle après la mort d’un autre des êtres qui étaient les plus chers à ses yeux ? Il continuait de pleurer - ses sanglots étouffés par sa position - et aurait presque voulu vomir tant il se répugnait. Il se répugnait de n’être qu’une merde et de ne pouvoir être normal. Il aurait pu être comme tous les enfants, admiratif de sa mère sans que ça dépasse tant de limites, il aurait pu lui faire des baisers et des câlins chastes sans qu’il ne brûle d’avoir plus, toujours plus de contact, plus de baisers, plus de caresses… Plus d’étreintes nettement moins chastes. Mais qui serait-il alors ? Il semblait qu’à ses yeux il ne représentait que ça, qu’il n’ETAIT que ça. Il vivait pour ça, pour sa mère, pour le lien étroit, étriqué et malsain qui les unissait… Sans cela, il n’était plus rien, il ne pouvait exister… Il lui arrivait, parfois - comme en cet instant - de se demander si tous ceux qui fréquentaient sa mère finissaient par perdre la tête comme lui. Si c’était là son destin tragique qui la poussait à finalement; et malgré tous les contacts qu’elle avait, à être si seule. Si désespérément seule, dans sa vie. Son père avant lui l’avait brisée. Peut-être était-ce pour que lui-même ne soit pas brisé par elle ? Peut-être se vengeait-il d’un mal qu’elle lui faisait sans que personne ne puisse le voir ? Car après tout, Tryggve aussi souffrait d’un mal dont personne n’avait idée et qu’elle lui faisait - sûrement sans le vouloir - subir à son tour… Et en dépit de tout le mal qu’il aurait voulu penser d’elle et de tout ce qu’il voulait se dire pour sortir de ce cercle vicieux, il n’y arrivait pas, il ne pouvait croire en de telles inepties et en de telles horreur. Elle était son tout. Il n’aimait qu’elle et ne pourrait jamais aimer qu’elle. Quand bien même il finirait par pourrir sa vie et par se foutre en l’air, il se promettait de n’aimer qu’elle… Et de ne jamais, JAMAIS la faire souffrir comme son père avait pu le faire…
Et alors il recommença. Il se frappait la peau aussi fort que possible pour avoir osé penser qu’elle était fautive de ses maux. Il se sentait coupable, tellement coupable d’avoir cru pouvoir se détacher d’elle en la haussant au rang de monstre. Non, il ne se le pardonnerait pas. Pas tant qu’il ne se châtierait pas suffisamment, qu’il ne se laverait pas entièrement de ces atroces pensées. Il se laissa alors pleinement happer par des pensées plus malsaines mais plus agréables. Plus convenables et « normales » à ses yeux, même si finalement elles étaient plus condamnables, moralement. Mais où se situait la morale quand il s’agissait d’amour et rien que d’amour…? « Du är dum... Du är inte skit... Behöver du inte ens förtjänar det. Det kan skämmas för att ha en son som dig ! » Son dos lui faisait atrocement mal, mais c’était pour son bien dans le font… Et il se l’imaginait rougi par les assauts furieux de la lanière de cuir. Il voulait presque se faire saigner, marquer son dos comme si c’était là l’œuvre d’un boucher fou… Et tandis qu’il voulait frapper encore, rageant, grognant, hurlant presque de colère, il sentit la ceinture quitter violemment sa dextre dont les jointures étaient blanches de n’avoir que trop serrer. Il se redressa en une fraction de seconde pour la récupérer mais se rendit vite compte que sa mère était responsable de ce retournement de situation. Il en oublia sa ceinture et relava ses yeux humides, cherchant les siens avant de se résoudre à regarder ailleurs, incapable de soutenir son regard. Il avait peur. Peur d’y voir de la colère ou pire, de la déception. Il se sentit alors tomber contre elle et n’attendit pas longtemps avant de serrer ses bras autour d’elle. Il suffoquait encore d’avoir trop frappé, d’avoir hurlé en silence et d’avoir tenté en vain de retenir ses sanglots. Il sentit les mains de sa mère le réconforter, le caresser tendrement. Puis il sentit ses lèvres. Ses lèvres… Contre sa peau… Rien ne semblait réel en cette soirée. Il avait de nombreuses fois pu sentir ses lèvres contre sa peau, sur son front, sur ses tempes ou sur ses joues qui parfois prenaient la teinte de celles des jeunes enfants. Mais jamais encore il ne les avait senties si… Différemment. Ce n’était plus les lippes d’une mère, c’était celle d’une femme, d’une femme désireuse. Il en gémit doucement, retenant tant bien que mal le désir qu’il couvait depuis des années pour elle. Rien n’était pareil aujourd’hui.. Et ça allait au-delà du terrifiant.
Il papillonna des yeux un instant, sortant de sa torpeur, comme ravalé par la réalité en entendant la voix de sa mère… Troublée, douce et lâchée en un murmure comme si ce qu’elle disait, elle ne voulait le dire qu’à demi-mot… Et quels mots. Ils transcendèrent le gamin, le foudroyèrent à tel point que son cœur failli s’arrêter de battre. Il pensait les avoir rêver, il devait les avoir rêver… Se pouvait-il que sa mère, finalement… Lui laisse le choix de franchir la limite ? Il en tremblait, il était terrifié. Il n’avait jamais eu aussi peur et pourtant elle lui offrait ce qu’il, ce qu’ILS avaient toujours désiré, dans le fond. Et tout d’un coup, ce choix lui semblait inhumain, au-delà de ses capacités, au-delà de ses facultés de penser… Que devait-il faire…? Sombrer lui semblait le plus simple, le plus doux des choix mais quelles seraient les conséquences… Mais après tout, n’était-ce pas la seule finalité ? L’ultime solution à tous leurs maux ? Une solution… Si seulement ce pouvait être le cas. Il savait que cela sonnerait le glas du dernier pan de raison qui persistait en eux, dans leur relation tordue et incommensurablement déviante. Mais…FUCK.Oh, qu’importe, cela n’avait plus d’importance à ses yeux. Ce qu’il voulait, ce qu’il avait toujours voulu, c’était elle. Définitivement. Entièrement.
Puis elle s’écarta de lui et déjà, encore, ses lèvres lui manquaient… Il hésita un instant, un instant qui lui parut une éternité tant il avait peur de la regarder. Il grogna légèrement et soupira lourdement. Et enfin, enfin il leva les yeux vers elle. Il se noya dans ses grand iris verts, les admirant encore… Depuis combien de temps la désirait-il, depuis combien de temps l’aimait-il de cette façon ? Il lui semblait alors que depuis très jeune déjà, il se voyait avec elle. Autrement qu’en étant son fils. Depuis toujours et encore en couches-culottes, il était jaloux de cet homme, de ce père qui partageait son lit. Il aurait voulu dormir avec elle encore et pour toujours comme quand ils étaient enfants avec Marika. Il avait l’habitude de s’endormir contre son flanc, souvent, et savourait son odeur, se laissait bercer par les battements de son cœur… Mais en grandissant, il n’avait plus eu sa place dans le lit de ses parents et ça, déjà, ça lui avait fait mal à en crever. C’était sa maman à lui, la femme de sa vie.
Et là, il l’avait devant lui, presque offerte… Il respirait lourdement, le cœur battant, le sang vrombissant dans ses veines et le corps atrocement chaud. Elle avait baissé les yeux et il ne pouvait que trop bien la comprendre: elle devait être aussi perdue que lui. Aussi effrayée que lui par ce qui pouvait maintenant se passer après avoir lâchée une telle bombe… Fébrile, légèrement hésitant, il l’attira de nouveau contre lui et la fit se hisser sur ses genoux. Il la fit passer ses jambes autour de sa taille nue et la serra contre lui avant de laisser ses mains se perdre sur ses flancs puis sur ses hanches. Il garda le visage baissé quelques secondes encore avant de lui faire face pour faire ce que sa mère lui avait fait quelques instants avant. Il passa une main fébrile sur sa joue qui lui semblait glacée et glissa ses doigts sous son menton pour qu‘elle le regarde de nouveau. Et, il plongea de nouveau dans ses grands yeux verts, humides et étrangement tourmentés... Il se demandait si elle pouvait lire dans les siens les mêmes démons qui l’habitaient. Il se sentait imploser, se sentait perdre pieds plus encore. Il avait l’impression qu’un gouffre gigantesque s’ouvrait sous eux, prêt à les engloutir à tout moment. Ils en étaient à ce genre d’instants qui peuvent changer une vie, à cette croisée des chemins qui sont à la fois terrifiants et excitants…
« Mamma… Mamma. »
Il avait la gorge nouée, la voix tremblotante et il souriait de béatitude. Dieu qu’elle était belle ainsi fragile… C’était la plus magnifique de toute et Tryggve se demandait comment son père avait pu lui faire tan de mal. Si elle ne l’avait pas tué elle-même ce jour là, lui l’aurait fait, plus tard, quand il aurait été assez grand pour lui faire face. Parce qu’elle ne méritait pas d’avoir tant souffert… Et alors qu’une dernière larme, de joie, perlait sur sa joue encore rougie par ses derniers instants de colère, il se pencha vers elle, son visage dangereusement proche du sien. Il respirait le même air qu’elle et il laissa son haleine « téquilée » frapper les lippes fardées de sa mère…
« Du är väldigt omedvetna att säga sådana ord, mamma... Du visste alltid... Men... Vill du inte samma sak som mig, innan någonsin...? E... Du vet... Du vet mer ikväll än något jag någonsin velat ... Det var du. »
Il avait soufflé ces mots dans un murmure, comme s’il lui faisait une confidence… Et se faisant, il laissa ses lèvres se poser à peine sur celles de sa mère, telle une caresse spectrale tandis que ses mains s’agrippaient un peu plus à ses hanches, sans force ni violence, pour contenir dans un dernier effort tout le désir qui embrasait son être décharné. Il avait envie d’elle... Terriblement. Et son corps, finalement, montrait lui aussi des signes de faiblesses, s’éveillant doucement sous le poids de sa mère. Le jeune homme était terrifié mais ça lui semblait n’être rien, absolument rien face à ce qu’il avait gardé en lui depuis tant d’années. Et tel un monstre abyssal, son désir était prêt à être lâché, en marche pour la destruction de tout ce qui restait des reliquats de leur conscience morale…
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Sujet: Re: Let's stop pretending everything's ok. | PV Tryggve Jeu 27 Mar - 20:11
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How can it be wrong if it’s Love ?
L'état de chaos intérieur dans lequel elle était plongée était sans précédent. Elle avait certes déjà eu à faire des dilemmes, elle avait déjà été submergée d'émotions contradictoires. Mais rien n'avait jamais été si compliqué, si difficilement compréhensible. Elle n'arrivait pas à faire le tri entre tout ce qu'elle ressentait. Et parfois, elle semblait avoir la solution, si parfois elle se décidait, les doutes revenaient croissants, détruisant tout ce qu'elle avait pensé. Elle en avait mal à tête. C'était trop ; tout simplement. Les conséquences de leur décision seraient trop importantes, qu'ils choisissent d'agir sur leur désir ou pas. Parce qu'il était maintenant clair aux deux que ce qu'ils souhaitaient si désespérément était à portée de main. Ce serait tellement simple, de franchir le pas, de se laisser aller à leur désir malsain. Mais qu'arriverait-il après, quand la réalité les rattraperait et qu'ils devront affronter leurs démons ? Qu'arriverait-il si ce n'était pas si libérateur qu'ils le pensaient ? Car après tout, s'ils envisageaient si facilement le fait de passer à l'acte, c'était surtout parce qu'au fond d'eux-mêmes, ils espéraient que ça les guérirait. Et si ce n'était pas le cas ? Pourraient-ils encore se regarder en face, une fois le moment passé ?
Il posa ses mains sur elle et elle en resta surprise, incapable de lutter contre ses mains. Son contact l'électrisa, à nouveau, et elle en revint à se demander par quelle magie son derme lui envoyait les mêmes sensations que l'acide. Peut-être l'amour, se dit-elle. Sûrement l'amour. Elle était figée contre lui, croisant ses chevilles dans un réflexe derrière son dos. Ses mains aussi, mues par l'habitude, virent passer autour de son cou, et elle s'accrocha à sa nuque pour se maintenir. Elle avait le souffle court, et son coeur tambourinait sans pitié dans sa poitrine. Et elle réalisa que ce n'était pas seulement son fils, qui lui faisait cet effet. L'adrénaline lui envahissait le sang, et elle ne s'en retrouvait qu'encore plus excitée. Et l'avoir contre elle ... Elle sentait son torse pressé par ses seins, ses mains qui s'agrippaient à ses hanches et qui lui donnait un sentiment de possessivité enivrant. Si son esprit était encore entrain de lutter, si sa conscience niait l'attrait qu'une telle relation pouvait avoir, son corps lui, était particulièrement clair. Se sentir si proche de son fils, sentir ses mains sur elle — bien que relativement sages — lui apportait une satisfaction dangereuse, et une frustration encore plus inquiétante. Elle en voulait plus.
Se furent ses doigts contre sa joue, glissant souplement sur sa peau pour venir se saisir de son menton. Un frisson électrisa son derme, et elle en eut le souffle coupé, incapable de comprendre comment le contact de quelqu'un puisse lui faire autant d'effet. Elle n'avait jamais ressenti la même chose auparavant, et elle avait connu les bras de nombreuses personnes. Même son mari, au début, lorsqu'il était encore tendre, ne lui avait pas fait ressentir ces sensations. Certains auraient pu penser que c'était l'interdit, qui l'excitait plus que de raisons, mais elle était bien placée pour savoir que ce n'était pas exactement ça ; même son frère ne lui faisait ressentir un tel bonheur. Parce que c'était ça, au final : être si proche de son fils, délicieusement proche même, la rendait heureuse. Elle avait l'impression de retrouver de ce qu'elle était avant lui. Comme si elle avait trouvé ce qui lui avait toujours manqué. Son fils. Evidemment, elle s'osait difficilement à penser ça, l'idée que seul son fils pouvait lui apporter le bonheur était absurde, et dangereuse. Elle ne voulait pas y croire ; ou plutôt, elle ne pouvait s'autoriser à y croire. Ses doigts glissèrent contre son menton et elle lui obéit, relevant la tête pour plonger ses orbes dans les siens.
Ce qu'elle y vit la déstabilisa. Si elle ne savait que penser auparavant, cela n'arrangeait rien à la chose. Elle semblait voir ses propres doutes, ses interrogations. Et elle sembla comprendre alors qu'ils avaient les mêmes troubles. Mais il avait l'air si heureux, avec son sourire béa, qu'elle ne pût s'empêcher de sourire aussi, tendrement. Là était la réponse à son dilemme. Si ça le rendait heureux, alors elle n'avait pas d'hésitations à avoir. Elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour le rendre heureux, et là, c'était tout à fait à sa portée. Il ne fallait que quelques faibles centimètres, embrasser ces lèvres encore alcoolisées. Elle se demanda un instant si ce n'était pas son état alcoolique douteux, qui l'encourageait tant à franchir les barrières du sain et du raisonnable. Mais elle en doutait. Elle ne voulait pas y croire. Elle l'écouta à peine, d'une oreille distraite, obnubilée par le mouvement de ses lèvres non loin des siennes. Elle souriait, bêtement peut-être, à la beauté de ses mots qu'elle comprit enfin, avant que toute possibilité de réflexion ne soit balayée par la sensation fantomatique de ses lèvres enfin contre les siennes. Ou presque.
Elle ne pouvait lui répondre. Elle avait la gorge soudainement sèche, et elle ferma à demi ses paupières. Elle savait, oui, et elle avait l'impression d'avoir toujours su. Parfois, elle s'en était voulue, d'avoir ainsi cultivé leur amour déviant ; mais plus maintenant. Maintenant, elle en était contente. C'était comme s'ils avaient enfin atteint leur destinée. Evidemment, l'acte final, l'apothéose, serait la cause de leur chute. Mais ça n'avait pas d'importance. Leur déviance était à un paroxysme et Lykke n'avait plus envie de lutter. Tant pis si elle emportait avec elle les derniers fragments de leur conscience, tant pis s'il n'y avait pas de retour en arrière. Elle était prête à en assumer les conséquences. Et alors, il ne lui fallut qu'un instant pour imposer ses lèvres aux siennes, les pressant avec tendresse malgré la pointe d'impatience qui semblait percer. Instantanément, elle glissa ses doigts entre les mèches brunes de son fils, jouant distraitement avec, savourant la texture de ses lèvres malgré leur goût alcoolisé. Si elle était pressée, impatiente, si elle voulait maintenant plus que jamais le sentir en elle, et achever leur dérive émotionnelle, elle ne voulait pas brusquer les choses. Il fallait que ce soit beau, tout simplement.
Elle aurait pu passer des heures à l'embrasser. Il y avait quelque chose à l'exercice qui était particulièrement plaisant. Et elle se surprit à penser que cela pourrait lui suffire, peut-être ; si l'on faisait totalement fi du feu qui dévorait son bas-ventre et de ses gestes emplis de désir. Elle avait envie de lui, bien sûr, de goûter sa peau, sentir sa chaleur contre la pulpe de ses doigts. Elle voulait sentir encore plus pleinement sa virilité, dont elle pouvait déjà constater aVec délice la rigidité contre son bassin. Ses doigts glissèrent, lentement, le long de son cou, caressant sa gorge. Elle se forçait à l'embrasser avec lenteur, à ne pas céder à l'envie qui brouillait ses sens. Elle voulait que ça dure, le plus longtemps possible ; que jamais ils n'arrêtent. Qu'ils restent dans leur bulle, à jamais ; que personne ne puisse les déranger. Elle ne le voulait que pour elle, pour toujours. Personne d'autre ne le méritait. Elle bougea légèrement contre lui, pressant alors avec plus de succès son entrecuisse qu'elle savait déjà prête contre la bosse déformant son pantalon, laissant alors échapper un gémissement voluptueux qui disparut contre ses lèvres. Le pas était franchi, à jamais, et elle savait en sentant sa chaleur sous ses doigts qu'il n'y avait rien à regretter.
Il semblait à Tryggve que les secondes s'étiraient en heures et Dieu sait qu'il aurait pu passer une éternité à embrasser sa mère. Le contact était électrisant, intense, tellement d'ailleurs que ça en devenait presque douloureux. A moins que... La position somme toute des plus sensuelles lui paraissait alors inconfortable et le jeune homme laissait son esprit malsain vagabonder, ça et là, s'emplir d'images érotiques équivoques et lui lancèrent une nouvelle impulsion, plus violente, plus profonde encore et qui irradiait dans tout son être pour finalement se diriger en un point unique. « Hora... »
Le baiser lui coupait le souffle et le gamin été certain que rien que cela aurait pu le transporter jusqu'à l'orgasme. Mais il fallait résister, résister pour être digne de sa maman, pour l'honorer et faire de cet instant un moment inoubliable... Surtout si cela ne pouvait se produire qu'une fois. Mais sa mère ne l'aidait pas, cette vipère qui s'évertuait à l'entourer de ses bras, de ses jambes et à se mouvoir contre lui alors qu'il était déjà si près d'imploser. Elle soupirait contre ses lèvres, lui, perdait le souffle et essayait de se focaliser sur elle, sur ce baiser tout en essayant de faire partir, peut-être par magie, les dernières onces d'alcool qui battaient en son sang. Et c'est un gémissement, si discret fut-il, qui le fit redescendre violemment sur terre. Si sa morale déjà noyée par les torrents de leurs désirs essayait encore de se faire misérablement entendre, ce petit gémissement la fit taire, à jamais.
Le jeune homme agrippa sa mère par les cuisses avant de se relever d'un seul mouvement, dans un effort dont il ne se savait pas capable, pour la soulever avec lui et la porter jusqu'au canapé, bousculant sur son passage la table basse qui décidément avait le don de le déranger. Sans détacher ses lèvres de celle de sa mère, il la posa délicatement sur le large sofa qui lui semblait soudainement trop petit pour eux. Il pensa un instant que ce fut là, la pire des couches pour honorer sa mère, mais le désir grondait dans son bas ventre et ne lui laissait pas le temps d'aller plus loin. Plus tard peut-être, s'ils allaient au bout de leur idylle, au bout de leur folie.
C'est à regrets qu'il se détacha un instant de celle qui lui avait donné la vie. Sous son regard encore vaguement empreint de doutes et d'hésitation, elle n'avait rien de cette mère qui l'avait élevé. Ou peut-être que si, et le désir n'en fut que plus grand. Il se pencha de nouveau sur elle, le souffle encore écourté par l'intensité de leur baiser et la regarda une dernière fois dans les yeux, pour être sûr, sûr qu'il avait le droit, qu'il ne blesserait pas sa mère, mais surtout pour être sûr qu'il ne rêvait pas. Il prit ensuite le temps de laisser ses mains frôler le corps qui s'offrait à lui, explorant pour la première fois la seule et unique femme qu'il avait vraiment aimée et qu'il aimerait jusqu'à son dernier souffle. Il voulait prendre son temps, graver chacun de ces instants dans sa mémoire pour les chérir s'il ne lui restait, plus tard, que ça d'eux... Il affichait un regard brillant et un sourire de gamin. C'est comme s'il déballait le plus beau présent qu'on puisse lui faire et, encore une fois, c'est sa mère qui lui offrait ce qu'il désirait depuis longtemps et qui le rendait heureux, qui rendait à son cœur une vrai raison de battre dans sa poitrine.
Il laissa sa main fébrile chavirer contre la vallée entre ses sine, redescendre doucement vers son nombril avant de remonter lentement jusqu'à son cou qu'il enserra sans force d'une douce poigne. Il avait mal, il avait chaud, ses vêtements l'étouffaient, le rendaient malade, il voulait sentir cette peau de diaphane contre la sienne, il voulait, tel un Icare présomptueux, se brûler contre la chaleur de cette femme qu'il s'était toujours imaginée être descendue du ciel tellement elle était trop belle pour n'être qu'un homme comme lui.
« Du är så vacker... Du är den vackraste kvinnan han någonsin hade varit i min livstid... »
Il avait plus parlé pour lui même que pour qui que ce soit d'autre mais il ne se lassait pas d'admirer le spectacle. Des années durant, pendant des nuits entières, il imaginait ce que cela pouvait être, il rêvait parfois de "ça", de lui faire l'amour, de l'entendre gémir et de la faire jouir. Il rêvait d'être le seul qui puisse lui donner du plaisir, le seul qui puisse la toucher... Mais il savait bien, au fond, qu'un bon nombre de personnes avaient déjà souillé son corps. Encore une fois, il vit rouge rien qu'à cette pensée. Il ne pouvait se faire à l'idée de n'être qu'un "coup parmi tant d'autre". Alors il prit peur, il hésita, il tremblait, prenant soudain conscience qu'il ne serait qu'un moment de plaisir comme les autres peut-être et il avait peur de perdre quelque chose, de ne plus être le "fils à maman" qu'il avait toujours été...
Mais au lieu de fuir, de se mettre en colère, il su puiser quelque part au fond de lui, le courage nécessaire et l’orgueil qu'il lui fallait pour essayer de rendre cette nuit inoubliable, de la combler, pour qu'elle soit fière de lui. Et si la fraction de seconde d'avant, ses pupilles rétractées et vacillantes étaient voilées d'angoisses et d'hésitations, elles se dilatèrent alors, ne laissant plus place qu'à ce que son être tout entier réclamait depuis maintenant trop longtemps. Il vint alors l'embrasser, gémissant d'anticipation contre ses lèvres et se mit un peu plus à l'aise, continuant d'une main curieuse à caresser sa mère, se focalisant un peu plus sur sa poitrine, n'osant pas la déshabiller pour l'instant. Il se retrouvait comme un pauvre puceau, incapable de savoir quoi faire, dans quel ordre. Il se sentait ridicule et si l'instant n'avait pas été si dramatiquement important, il aurait sûrement ri pour se détendre.
Il sentait son membre se battre douloureusement contre son jeans, réclamer plus d'espace, lutter pour qu'on le libère de cette prison. La mode, parfois, c'est mal foutu. Son jeans était beaucoup trop serré pour qu'il le porte une seconde de plus. Tryggve se débattit faiblement pour, au moins, déboutonner son pantalon et se laisser un peu plus de marge de manœuvre. Et c'est alors qu'une question existentielle le frappa. Encore une. Et si sa mère "le" trouvait ridiculement petit ? Lui trouvait une forme étrange ou se mettait mentalement à le comparer à tous les autres qu'elle avait connu...? Sa main figée contre sa braguette, il se détacha de nouveau de sa mère pour se mettre à genoux, au dessus d'elle. Il serrait la mâchoire, triturait sa braguette avec insistance et semblait chercher quelque chose à dire.
« Mamma... »
Il se gratta puérilement l'arrière du crâne avant de revenir s'allonger contre elle, la tête enfouie au creux de son cou. Cette proximité le rendait fou, il avait tellement envie, tellement besoin d'elle...
« Jag vill ha dig så ... Du gör mig galen. Men jag är rädd ... Inte för att göra bra, för att inte vara tillräckligt bra ... Och om jag besviken på mamma? Jag kommer aldrig att förlåta mig själv ... Jag älskar dig mamma alltför besviken. »
En s'entendant dire ces mots, Tryggve prit conscience de sa vulnérabilité et il ne supportait pas l'être devant Lykke. Il détestait qu'elle puisse le prendre encore pour u enfant alors que paradoxalement il espérait le rester à jamais... Mais à cet instant précis, il sut que son amour pour elle pouvait balayer tout ce qui pouvait l'effrayer. Même ses propres doutes. Surtout ses propres doutes...
Alors il laissa ses lèvres venir laisser de douces marques spectrales le long de son cou, tendrement, laissant parfois sa langue se darder entre ses lèvres pour goûter à sa peau...
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Lykke H. Wijkner
Et la candeur unie à la lubricité Donnait un charme neuf à ses métamorphoses
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Sujet: Re: Let's stop pretending everything's ok. | PV Tryggve Mer 17 Sep - 20:18
Let’s stop pretending everything’s ok.
Tryggve & Lykke
How can it be wrong if it’s Love ?
Ses lèvres, son odeur, sa possessivité, tout cela lui faisait tourner la tête. Elle avait à peine touché à la peau brûlante de son fils, et déjà elle se savait addicte. Il était des plus certain qu’elle ne pourrait plus se passer de lui, de son contact, et elle s’en fichait totalement. La barrière était franchie, et si ça ne tenait qu’à elle, à jamais. Quand bien même cela sous-entendait ne plus jamais toucher un autre homme — ou femme — elle n’en avait cure : elle ne souhaitait plus que son fils. Elle voulait lui appartenir, totalement ; elle était prête à se donner à lui, corps et âme, sans regarder en arrière. Il agrippa ses cuisses, et elle frémit d’impatience, s’accrochant à lui de plus belle. Elle aimait sa passion, sa soudaine brusquerie. Posée sur le canapé, elle l’attira contre elle, réattachant ses lèvres aux siennes sans attendre. Il y avait dans leurs gestes une habitude, une précision ; comme s’ils se connaissaient depuis des années. Des amants avertis, peut-être, mais rien n’en était. Il y avait entre eux la fougue des premières fois, l’hésitation, aussi, la maladresse.
Elle s’en fichait. Il était son âme, l’autre moitié d’elle-même ; elle ne vivait que pour lui. Elle aurait tout fait pour son bonheur, et sans regarder en arrière. C’était entre autres pour ça qu’elle se retrouvait dans ses bras sans rien regretter, sa conscience confinée au fin fond de son esprit ; elle donnerait tout pour voir ce sourire béat sur le visage de son fils à jamais, et s’il fallait qu’elle s’abandonne à lui pour l’avoir, soit, elle le ferait. Elle n’avait d’ailleurs souhaité que cela, toute sa vie : se donner à quelqu’un avec autant d’intensité, quelqu’un qui serait capable de l’apprécier à sa juste valeur, de l’accepter tout simplement, sans essayer de changer ce qu’elle était. Elle avait déjà été détruite par l’amour une fois, et elle espérait que son fils n’en fasse pas de même : elle savait qu’elle serait faible face à lui, et qu’elle pourrait changer tout ce qu’il souhaitait qu’elle change. Si cela sous-entendait se détruire à nouveau, alors soit, elle le ferait. Mais il n’était question de rien d’autre, à l’instant, que de son souffle contre sa peau et de ses mains qui capturaient ses seins à travers la soie de sa robe de chambre.
Elle vit son regard hésitant, et fronça faiblement les sourcils. S’il voulait arrêter, elle ne savait pas si elle en aurait été capable. Chaque particule de son être criait pour être touchée, embrassée, goûtée, satisfaite, par la main, le corps de son fils. Mais alors qu’elle allait l’interroger, elle fut interrompue par un baiser qui eut bien fait de balayer ses craintes. Il le voulait autant qu’elle, et ça lui suffisait. Elle s’accrochait de plus belle à lui, griffant sa nuque du bout des ongles. Il s’écarta, l’espace d’un instant, et elle plongea ses pupilles noires de désir dans les siennes, le souffle court, la gorge sèche. Il l’étrangla, lentement, et une bouffée de désir l’envahit, maudissant qu’ils soient toujours tous deux trop habillés, l’empêchant qu’il la prenne, là, tout de suite. Elle le voulait en elle, désespérément, et si elle cherchait tant bien que mal à être patiente, à faire durer ce moment d’extase pur, elle savait qu’elle finirait bien par craquer. Ce fut ses mots, ses mains baladeuses caressant sa poitrine, par peur d’aller plus loin, qui la firent craquer. Il avait l’air si timide, si maladroit, et elle trouvait ça tout bonnement adorable. Il s’écarta d’elle à nouveau, et elle le fixa un moment sans comprendre, avant de voir l’une de ses mains s’afférer contre son entrejambe. Elle haussa légèrement un sourcil, baissant les yeux pour le regarder faire, la lèvre mordue. Lorsqu’il était encore adolescent, elle savait ce qu’il avait dans le pantalon, mais depuis ses 15 ans elle avait toujours évité de s’intéresser trop à la chose. Elle avait envie de savoir, et trépignait presque d’impatience.
Mais la main se figea et à nouveau elle fronça les sourcils. Il s’écarta, comme s’il ne savait plus quoi faire, et elle se contenta alors de le regarder, glissant ses doigts le long de sa nuque pour lui caresser la joue tendrement. Deep down, il était toujours son fils, et elle toujours sa mère, et elle ne pouvait empêcher l’instinct maternel de se réveiller en entendant tant de vulnérabilité dans sa voix.
« Det blir bra eftersom det är du, och för att jag älskar dig så, min älskling. Du är så anbud och kärleksfull och perfekt och det kunde inte vara bättre. Inte ... Var inte rädd, min kärlek. Tro själv. Lita på mig. Förtroende ... Lita på oss. »
Profitant de sentir ses lèvres dans son cou, lèvres bien trop distrayantes par ailleurs, elle glissa ses doigts le long de son torse, savourant la chaleur de sa peau sous ses doigts, la finesse de ses muscles. Elle ferma les yeux, prenant son temps pour arriver à son objectif, mémorisant chaque coin de sa peau, chaque frisson, chaque soupir qui parvenait à son oreille. Finalement, avec une lenteur calculée, elle écarta la main de son garçon qui trônait toujours contre sa braguette, et la remplaça par la sienne, se mordant inconsciemment la lèvre en sentant le paquet sous ses doigts. Alors, avec délicatesse, elle ouvrit le bouton de son jean, et fit glisser le mécanisme en fer, libérant la trique tout bonnement délicieuse de son fils. Sans plus attendre, ses nerfs finalement à bout, elle infiltra sa main à l’intérieur du jean, passa la barrière de son boxer, et attrapa la verge chaude entre ses doigts, lâchant un gémissement appréciateur en sentant le morceau de chair remplir parfaitement sa main. Son garçon était bien doté, et cela rendait l’acte encore plus délicieux. Maintenant, elle n’avait qu’une hâte, c’était de le sentir lentement écarteler ses chairs, et la posséder comme jamais personne n’avait pu le faire.
Mais elle n’avait qu’une envie, à présent ; c’était sentir sa peau nue contre la sienne, et alors qu’il semblait hésiter une fois de trop à ouvrir son peignoir, elle le fit pour lui, relâchant sa verge et le repoussant quelques secondes afin d’en détacher la ceinture, sans jamais le lâcher des yeux. Alors, elle écarta les pans de soie noire, révélant sa peau glabre et blanchâtre, semblant si pure et pourtant maculée de cicatrices, traces du passage du géniteur de son bel amour. Seule trace de vêtement restait le tanga en dentelles noire qui couvrait son entrecuisse. Si devant ses autres amants, elle n’avait jamais eu peur de se montrer, elle fut soudainement prise d’un doute. Et s’il la trouvait laide ? Et si elle le dégoûtait ? Elle eut un faible mouvement de recul, soudainement effrayée, qu’il puisse la repousser et la chasser. L’avis des autres, elle s’en était toujours moqué, mais c’était son fils, et rien n’était plus cher à ses yeux que ce qu’il pensait d’elle. Elle ne se laissa pas le temps d’y penser plus, cela dit, et profita de la surprise du jeune homme pour le repousser contre le canapé, le forçant à s’y asseoir. Sans un mot, elle le chevaucha, pressant son intimité encore couverte contre la bosse toujours à moitié enfouie dans un boxer.
Sans le lâche des yeux, elle fit tomber sa robe de chambre en arrière, et se pencha sur lui, lui volant un baiser, avant d’embrasser sa mâchoire, descendant le long de son cou avec lenteur, mordant parfois tendrement sa peau. Elle se laissa glisser petit à petit le long de son corps, goûtant sa peau, sans plus le lâcher des yeux. Elle mordit ses abdos, et se laissa aller de ses genoux au sol, le forçant à écarter les cuisses pour se glisser entre elles. Ce fut au tour de ses mains de caresser à nouveau l’étendue de son torse, avant d’accrocher ses doigts à son jean et à l’élastique du boxer, les tirant lentement, histoire de libérer l’objet de ses fantasmes, mais sans les retirer complètement. Les lui laissant à mi-cuisse, elle se redressa un peu, et attrapa avec délicatesse le morceau de chair entre ses doigts, le branlant sans le lâcher des yeux. Elle sourit, tendrement, et l’instant d’après elle avait son gland entre ses lèvres, le suçotant avec gourmandise. Elle le relâcha, le temps de tracer la longueur alléchante de sa queue de sa langue, avant de le récupérer entre ses lèvres, le prenant lentement, de plus en plus loin. Elle avait de l’expérience, bien sûr, mais elle doutait être capable de pouvoir prendre une telle longueur entre ses lèvres. Elle lâcha un gémissement de satisfaction, valant tout compliment, alors qu’il buta au fond de sa gorge, les yeux fermés sous l’excitation qui, elle le savait, avait déjà souillé ses dessous.
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Tryggve G. Wijkner
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Sujet: Re: Let's stop pretending everything's ok. | PV Tryggve Ven 3 Oct - 16:42
Lykke & Tryggve
Faire l’amour. Le jeune homme n’avait aucune idée de ce processus, de cet « acte » qu’il n’avait jamais effectué. Bien sûr il avait baisé un bon nombre de fois, mais jamais encore, d’aussi loin qu’il s’en souvienne, il n’avait « fait l’amour » à proprement parlé. Peut-être avec sa première copine, celle avec qui il avait commencé à avoir une vraie relation, de l’intimité, de l’attachement, au moins, des sentiments, peut-être. Mais même avec elle, il lui semblait que ça restait mécanique, comme une leçon apprise qu’on récite machinalement sans varier ni la cadence, ni les ponctuations. Il aurait sûrement du paniquer, se serait peut-être dégonflé. Avec une autre. Mais pas avec « elle », pas avec sa mère… Il n’avait pas le droit de douter, de merder et de jeter l’éponge par peur d’échouer. Il ne pouvait pas échouer... Les mots que sa mère lui avait confié un instant plus tôt avaient rassuré le jeune homme qui se sentait moins accablé par le poids pesant de la pression. Il se rappelait sa première fois, combien il avait angoissé des heures durant, avant de passer à l’acte, comment il avait tout fait pour cacher son malaise et son stress. Et il aurait bien voulu revivre ça… « Ça » lui paraissait bien ridicule, à côté de l’angoisse monstrueuse qu’il venait de ressentir, avant d’entendre les mots tendres et maternels de sa mère.
Et bien que le gamin fixait la femme merveilleuse qui s’offrait à lui, alors qu’il réfléchissait encore à toute berzingue, il se sentit projeté contre le canapé, à son tour, comme pris au piège et jeté en pâture à la déesse Aphrodite elle-même. Il aurait voulu dire quelques chose, se rebiffer ou même reprendre le dessus, mais il se rendait bien compte qu’il n’était pas question de dominé et de dominant, de savoir qui allait malmener l’autre et mener la danse… C’était un partage, tout simplement, et sa mère lui offrait la plus belle des choses, ce qu’il avait toujours secrètement désiré. Il se laissa alors faire, bien docilement, et la fixa, la gorge soudainement sèche. Allait-elle faire ce qu’il lui semblait si évident qu’elle s’apprêtait effectivement à faire ? « Fuckin’ Hell…………. ». Il devinait ce qui allait suivre, mais déjà, elle laissa tomber sa robe de chambre, et, le jeune homme en eu un hoquet de surprise. Il aurait dû s’y attendre, on ne fait pas ce genre de choses habillé, quand on fait vraiment l’amour pour « de vrai ». Il laissa un instant ses pupilles sonder sa peau opaline en s’attardant ça et là sur quelques cicatrices. Sur d’autres femmes il aurait pu trouver ça dérangeant ou laid, peut-être, mais pas sur Elle. Là, ça arrivait même à la rendre plus étincelante encore, plus belle, plus précieuse à ses yeux et son désir pour sa mère n’en était que plus grand encore.
Tryggve déglutit avec difficulté, serra les poings autour du tissu pelotonné du canapé et lâcha un gémissement à demi étouffé. Il ferma les yeux, rejetant sa tête en arrière alors que Lykke se délectait de son membre turgescent. Il sentait la chaleur de sa langue, la douceur de sa bouche se refermer autour de son membre qui n’attendait que d’imploser. En temps normal, il aurait collé sa main sur la tête de la gonzesse qui lui aurait prodigué ces soins, mais là, il ne se le serait jamais permis. Il attendait, savourant les délices du savoir de sa mère, tout en essayant de ne pas « partir » trop vite. Dieu qu’elle savait s’y prendre, sa merveilleuse maman… Son bassin se mit à bouger de lui-même, cherchant plus de friction, de profondeur et d’amplitude à se qui se jouait entre ses cuisses alors que d’autres gémissements brisèrent le silence qui envahissait les lieux.
Et, il fallait bien avouer qu’entendre sa mère gémir aussi avait le don de lui faire tourner la tête. Il se demandait si ça l’excitait vraiment, si elle désirait autant que lui franchir cette limite… N’y tenant plus et faisant fi de ses précédents craintes, Tryggve se redressa soudainement et exhorta sa mère à remonter sur le canapé, à côté de lui. Il lui laissa tout de même le loisir de continuer à s’occuper de lui si elle le désirait, mais il en voulait plus, il voulait la toucher lui aussi… D’un vague mouvement de ses jambes, il fit valser son pantalon un peu plus loin, bien plus à l’aise à présent. Il soupira doucement avant de grogner, frustré par le dernier rempart qui le séparait de son St-Graal. Hâtivement, avec des mains encore légèrement fébriles, il s’attela à la tâche et fit doucement glisser le dessous en dentelle le long des cuisses de sa mère. Il n’arriverait pas à l’enlever complètement, mais qu’importe, là, il voulait juste découvrir ce qu’il y avait en dessous… Il passa sa langue sur ses lèvres sèches et caressa cette peau, blanche et délicate sous la pulpe de ses doigts. Il remonta lentement, le souffle écourté par les soins de sa mère et par anticipation, tâchant de penser à d’autres choses, aussi, pour ne pas « rendre l’âme » dans la bouche même de Lykke et finit par arriver à son but. Il glissa le bout de son index, timidement, d’abord, entre ses lèvres et y découvrit sa moiteur déjà bien présente. « Holy shit… ». Agréablement surpris, il gémit, rejetant sa tête en arrière avant de prendre le visage de sa mère au creux de la paume de son autre main pour la forcer à le regarder. Il esquissa un sourire tendre et mutin à la fois, avant de chercher à l’embrasser. Il glissait lentement le long de ses grandes lèvres, s’immisçant ensuite un peu plus loin, entre les petits pétales qui se refermaient encore sur le cœur de sa féminité.
« Mamma... Jag vill smaka dig… »
Profitant de faire diversion pour calmer un peu ses ardeurs et s’éloigner du moment où il ne pourrait plus retenir son orgasme, et, n’y tenant plus, il plongea deux doigts en elle, doucement, lentement, grisé par la facilité qu’ils avaient à entrer en elle. C’était chaud, doux, merveilleux. Jamais encore il n’avait expérimenté une telle sensation, même pour « si peu ». Il entama de lents vas et viens, un instant, avant de replier ses doigts pour chercher le point sensible de sa mère, pour le caresser un court instant avant de retirer ses doigts et de, lentement, toujours, les porter à sa bouche, pour avoir une première impression du goût que pouvait bien avoir Lykke. Il ne doutait pas qu’elle devait être exquise et à peine eu-t-il senti son nectar sur sa langue qu’il savait qu’il ne pourrait plus jamais se lasser de cette merveille et encore moins s’en passer. C’en était trop, il fallait qu’il en ait plus, il fallait qu’il la prenne, qu’il soit en elle, qu’il la sente se cambrer sous son corps et qu’il lui montre, enfin, comment et à quel point il l’aimait.
Il se releva alors, s’écartant un instant de la chaleur de l’autre Wijkner et se défit complètement de ses vêtements avant de lui faire face, de nouveau, dans son plus simple appareil et s’approcha d’elle, avec une lenteur bienveillante. Il la repoussa un peu plus contre le dossier du sofa et lui fit écarter les cuisses, frémissant déjà, les yeux rivés dans ceux de Lykke. Il s’agenouilla devant elle, comme elle l’avait fait avant lui, et alla d’abord l’embrasser furtivement, ses mains vagabondant sur ses cuisses écartées. Et, quand il y a bien des années, il tétait le sein de sa mère pour se nourrir, aujourd’hui, le but en était tout autre. Il recueillit un téton entre ses lèvres chaudes, remontant l’une de ses dextres pour aller titiller l’autre fugacement, s’attardant un instant sur l’un, puis sur l’autre, les embrassant à tour de rôle, les chatouillant, les pinçant délicatement, avant de les délaisser, presque à regret, pour se consacrer à son corps tout entier, lapant, embrassant ça et là ses diverses cicatrices comme pour soulager la douleur qui persisterait, même si le temps avait déjà fait son œuvre. Il s’amusa à faire le tour de son nombril, pour l’agacer, la faire languir, et finit par embrasser l’intérieur de l’une de ses cuisses qu’il souleva pour la poser sur son épaule.
« Here I am… ». C’était enfin le moment, ce qu’il avait souvent rêvé de faire, ce qu’il avait si souvent fantasmé…
Il soupira, expirant son souffle chaud contre cette merveille luisante et offerte à lui. Il sourit un instant avant d’enfouir son visage entre les cuisses tendues de sa mère, dardant doucement sa langue pour ne tracer, d’abord, qu’une longue et lente ligne, de bas en haut, sur toute la longueur de la féminité de sa mère, embrassant pleinement, pour finir, son bourgeon en éclosion.
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Sujet: Re: Let's stop pretending everything's ok. | PV Tryggve