Fille-unique d'une famille particulièrement aisée Masha est ainsi née dans l'une des célèbres villes de Grande-Bretagne qu'est Londres. Londonienne de naissance, la demoiselle fut éduquée dans les manières de l'art Britannique. Bercée dans cette culture de vie qui instaure le thé et un comportement toujours dît irréprochable et dont les écarts de conduites sont peu toléré, Masha eut ainsi la chance d’accéder à une éducation qu'on pourrait probablement décrire comme étant "prestigieuse" du moins, c'est ce que lui a toujours soigneusement répété son géniteur durant ses dix-huit ans de cohabitation.Néanmoins, ce n'est probablement pas une coïncidence si la demoiselle à vu le jour lors du solstice d'hivers. Là où un manteau blanc recouvre la moindre parcelle de terre, où le froid vient à se frayer un chemin entre les mailles de laine pour effleurer votre peau d'un souffle hivernal. Personne n'échappe au froid, on y est contraint, on le subit malgré nos efforts. Le destin avait certainement prédit les évènements, les étoiles inscrites dans le ciel auraient probablement put envisager les innombrables obstacles qui se dresserait devant la demoiselle.Les aléas de la vie ne laisse rien au hasard, les évènements déboulent, sans rien laisser de leur passage. « Elle est où Maman ? » la banalité même, une question parmi tant d'autres, une vulgaire interrogation qui brava les lèvres rosées de la petite-fille. Masha venait d'arriver à cet age, l'age où l'on a besoin de réponses pour avancer, celui où l'amour d'un père ne suffit plus à satisfaire une petite-fille. Masha avait machinalement tiré sur la manchette de son géniteur tentant par le biais de ce petit geste de l'inciter à répondre à sa question. Elle devait être âgée de cinq ans, peut-être moins, aussi grande que trois pommes, aussi curieuse que ces petites commères des salons de Thé. A cet époque la demoiselle ne comprit pas la véritable valeur des paroles de son père. Bercée dans l'idylle enfance, elle ne pouvait imaginer ce genre de chose, peut-être même que le mot "mourir" ne signifiait qu'un envol vers l'au delà, un voyage au dessus des nuages.C'est probablement cette même question qui poussa Masha à faire face à une maturité presque déconcertante. " Ton absence est une corde qui m’étrangle, vole mon souffle et me brûle la chair aussi fort que je me débats. Parfois je me cramponne à elle pour retrouver mon chemin jusqu’à la surface du monde."[David Lelait-Helo].On ne peut pas vivre avec un tel fardeau sur les épaules, on ne peut pas faire abstraction d'un tel drame sans perdre pied. Bien  évidement Masha avait conscience qu'elle n'y pourrait rien changer, que la vie et la mort était deux choses bien distinctes et parfaitement intangible à l'homme. Hantée par les remords de l'impuissance, par cette impression déstabilisante d'être "fragilisée de l'intérieur", d'être différente des autres enfants. D'ailleurs, c'est probablement cette impression d'être différente, le fait de s'associer aux autres, de chercher les différences qui causa la peine de la demoiselle. Elle n'avait pas réellement de famille, elle n'était pas entouré de deux êtres qui s'aiment mais uniquement d'un père aimant.
« Partir, vers de nouveaux horizons. » Tout s'est passé trés vite pour la jeune-adolescente alors âgée de quatorze-ans. Elle venait tout juste de revenir d'une journée particulièrement éprouvante sur les bancs de l’école. "Un établissement soit-disant destiné à enseigner des valeurs à de jeunes-citoyens pour élargir leur vision tout en veillant à les limiter dans leurs actes." comme le disait la demoiselle. Pourtant studieuse, Masha avait dût mal à comprendre le but de cette institution, de se lever si tôt, de finir si tard pour lire des livres qu'elle pourrait aussi bien consulter dans son lit, chez elle. Autant dire que la jeune-femme ne s'était guère préparée à affronter une centaine de cartons qui venaient inonder chacune des pièces de leur maison jusqu'à s'étendre dans l'allée de celle-ci. Déboussolée, Masha avait abandonné son sac sur le perron pour chercher désespérement une quelconque trace de son géniteur dans les mètres carrés complétement dépourvus de vie. Laissant chacun de ses pas résonner dans les lieux la demoiselle ne pouvait alors s'empêcher d'imaginer toutes sortes de scénarios, plus glauque les uns que les autres. Son père était son unique pilier, il demeurait l'unique personne en qui l'irlandaise avait aveuglement confiance, sa seule et unique famille. Laissant l'angoisse monter en elle, ce n'est qu'une fois la carrure de son géniteur à quelques mètres d'elle que Masha se détendit. Il était là, il ne l'avait pas abandonner. C'était peut-être idiot, presque insensé pour une adolescente d'imaginer cela, mais c'était une réaction particulièrement fondée pour une demoiselle dont la mère s'était envolée. Ce jour-là Masha ne put s'empêcher de poser une multitude de questions suite à ce déménagement si... brutale. Des questions qui furent trés vite interrompu par les paroles de son propre-père. « Tu ne voulais pas voir de nouveaux horizons, Masha ? Je croyais ainsi te faire plaisir ma belle, nous allons vers nos origines, en Russie. » Dans ces cas-là se taire devient la meilleure conclusion. Et si ce départ précipité demeurait en Masha comme étant un acte "suspect", la demoiselle crut bon de s'abstenir de tout autres répliques. A quoi bon ? Elle connaissait son géniteur sur le bout de ses doigts et elle savait pertinemment qu'il ne lui avouerait strictement rien, à son grand déplaisir. Alors on ferme les yeux, on inspire un bon coup en se voilant la face, une énième fois.

«  Délivrée par la majorité. . »

Sept longues années ce sont alors écoulées depuis l'arrivée de la jolie-brune dans ce grand pays qu'est la Russie. Sept années où la demoiselle enchaîna les rangs prestigieux dans l'une des plus grande école du pays. Elle assurait ainsi son avenir avec l'aide bénéfique des relations de son géniteur.  Un soutient psychologique et financier qui lui permit d'accèder dans l'une des célèbres facultés de médecine de la capitale de Russie. Une aubaine pour la Britannique. Néanmoins, son anti-conformisme vint rapidement développer quelques aléas dans sa petite-vie paisible. Et à l'âge des débordements, où la majorité  permet bien des possibilités dans ce monde, Masha put enfin ouvrir les portes qui l'amenèrent au paradis. Une envie d'évasion, de s'échapper du quotidien pour découvrir un monde défendu. Les premiers pas de la demoiselle se caractérisèrent avec une consommation excessive de produits illicites, des tubes soigneusement roulés, une délicieuse petite poudre délicatement alignée. Les bancs de l'université devenait une véritable prison, un enfermement qui empêchait la demoiselle de s'épanouïr convenablement dans cette ville russe. Néanmoins, au fil du temps les fréquentations de la demoiselle lui permirent peu à peu de participer aux fameuses petites soirées mondaines. Des soirées huppés qui s'éternisent jusqu'au levé du soleil, là où le champagne coule à flot, où les produits illicites s'entrechoquent pour provoquer l'apocalypse. Des actes démesurés, la déchéance même de toute une génération. Ce fut l'évènement déclencheur qui permit à la jeune-russe d'affirmer son existence loin du compte en banque et des relations de son géniteur. Et plus le temps s'écoulait, plus la demoiselle s'enivrait de cette "manière de vivre".  Une soif dévorante de nouveauté, d'interdit, et la possibilité pour la jeune-femme d'associer le plaisir et l'interdit, deux vices qu'elle chérissait tant. S'éloignant peu à peu de son géniteur, Masha pénètrait de cette manière dans la luxure.Parfois les évènements déboulent sans prévenir, il faut ainsi savoir soutirer de chacune des opportunités un moyen d'évoluer dans cette vie, et de profiter de celles-ci sans aucune modération. Alors, lorsque Adam Mitya sollicita les jeunes au BDSM, Masha ne put s'empêcher d'y goûter. Il fallait essayer pour savoir au moins ce que cela signifiait, et cette expérience ne put bien évidement que satisfaire cette jolie-brune  en quête d'interdit. Il fallait s'en douter, Masha Anastasya Strahovski fait partie des addicts, de ceux qui savoure les bienfaits du plaisirs. Néanmoins, il est certains que côtoyer tout type de personnes finissent par avoir une certaine influence sur les convictions et ambitions de la demoiselle. Probablement corrompue par ce lieu de luxure, il arrive parfois à la jeune-femme d'envier le boulot des demoiselles qui vendent leur corps à d'indénombrables jeunes-hommes, celles qui ont sut associer plaisir et travail. A croire qu'au fil du temps la fameuse étudiante en médecine vient à s'intéresser bien plus sur l'anatomie de ses patients que sur leurs pathologies.