|
Invité
Invité
|
|
| Sujet: Anastasiya, le mystère commence dans les yeux d'une femme Mer 23 Avr - 14:08 | |
|
Anastasiya A. Romanoff "TA QUOTE DE FIFOU QUI DÉCHIRE TOUT" Bonjour ou bonsoir, mes p'tits moscovites adorés. Mon nom à moi, c'est Anastasiya Arya Romanoff ! Classe, n'est-ce pas ? Je suis né(e) le 21 Septembre à Moscou donc en Russie. Je suis un(e) jeune canard(e) de 24 ans, eh oui ! Un petit secret pour la route : je suis hétéro à 100%, je n'aime que les hommes, les vrais et présentement célibataire, difficile de dérober mon cœur. On me dit souvent que je ressemble à Sophia Bush, en plus sexy bien sûr. Parlant de sexyness, je fais partie du groupe Submission, depuis peu, j'ai envie de découvrir le fait d'être dominée ! En ce moment, je suis Femme d'affaires, PDG de ma propre société, et styliste de Prêt-à-Porter de luxe de grands talents. Sans me vanter, je suis renommée dans le milieu de la mode dans le monde entier, mais ma société est centrée à Moscou. J'ai également une petite agence de mannequins et c'est cool comme ça (ou pas) ! physique Comment décrire un ange déchu? Une beauté aussi sauvage que l'est Ana. Rien que ses yeux à la couleur si envoutante, un mélange de émeraude et de prunelles maronnées sont d'une teinte si indescriptible qu'il est impossible de réellement vous en parler. Comment vous exprimer l’intensité de son regard de glace si vous ne l’avez pas encore croisé ? Ses yeux qu’elle a appris à ne pas laisser parler. Ces deux puits sans fonds qui savent pourtant si bien se réchauffer et s’exprimer dans les bras de ses amants, qui savent pourtant dans certaines circonstances dirent beaucoup plus de chose, que ne serait capable de formuler sa douce voix. Et ses longs cils qui relèvent ses yeux légèrement en amande et qui viennent caresser la peau de son amant lorsqu’elle embrasse son corps voluptueusement. Cette bouche pleine et subtile à la fois, qui semble appeler les baisers et qui paraît si parfaite pour les donner. L'ovale de son visage et sa peau couleur de pêche ne peuvent que mettre en valeur sa magnifique crinière couleur chocolat. Ses longs cheveux qui tombent en cascade le long de son dos en des boucles souples et naturels, et qui s’accompagnent parfois de légères anglaises qui viennent donner du volume à toute cette masse au touché si soyeux. Une légère bourrasque de vent vient chasser une mèche sombre du creux de sa nuque, caressant ses frêles épaules et faisant légèrement frissonner sa peau. Sa main remonte lentement pour faire passer une mèche derrière son oreille. Son regard ne s’en détournant pas pour autant de son interlocuteur. C'est une main aux doigts longs, fins et soignés qui replace l’objet du délit. Pas besoin de la toucher pour imaginer sa douceur ! Ses gestes sont lents et gracieux, il s’agit plus d’une danse que d’une véritable gestuelle. D’ailleurs la musculature de ses bras semble bien légère, mais ne vous y fiez pas, la force ne fait pas tout, et elle en a largement conscience. Elle préfère amplement user de son intelligence que de sa force brute. En retombant le long de son corps, sa main et le geste fourni mirent en valeur le décolleté de sa tenue. Des seins ronds et fermes apparurent alors au regard appréciateur de son vis à vis.
Cette créature envoutante à conscience des atouts de sa physionomie, de ses formes voluptueuses faites pour donner et recevoir le plaisir. La déesse est une beauté, mais une beauté qui s’entretient, une beauté qui se surveille. Qui prend soin de ce corps qui pourtant, porte les traces d’un passé parfois douloureux. Et que dire de sa fragrance, pas besoin de parfum avec elle. Ce genre d’artifices elle le réserve uniquement pour les grands évènements. Au fil du temps, elle a prit conscience que l’odeur brute de la peau est bien plus envoutante que l’ensemble de ses effluves chimiques qui rendent les femmes si superficielles. Pas besoin non plus d’un maquillage trop présent, juste une touche calculée de couleur pour rehausser son teint, la couleur de ses yeux ou mettre en valeur sa bouche.
| caractère Est-ce que Anastasiya est difficile à cerner ? Sûrement autant que tous les autres êtres humains. Vous parler d'Ana, c’est un peu comme effeuiller une étrange réalité, puisque la jeune femme est une personne relativement secrète, qui aime se dissimuler derrière le voile de son regard, comme si de cette manière, le monde extérieur ne pouvait réellement l’ébranler une nouvelle fois. Combative, c’est une personne qui a toujours su ce qu’elle désirait jusqu’au plus profond de ses entrailles, déterminée au plus haut point, elle ne démord que difficilement d’un objectif qu’elle aurait pu se fixer.
Une apparition féline au détour d'une ruelle, une silhouette éthérée comme sortie d'un rêve, une jeune femme à la peau de porcelaine, aux yeux sombres et aux cheveux sombres. Elle ne marche pas, elle flotte. Anastasiya est une jeune femme qui vous paraitra tout d'abord troublante. Tant par son physique que par sa personnalité. Elle paraît si mystérieuse qu'il semble impossible de la connaitre et de l'attraper.
Une beauté aussi sauvage que l'est Anastasiya. Rien que ses yeux à la couleur si envoutante, un diamant brut et les prunelles sombres sont d'une teinte si indescriptible qu'il est impossible de réellement vous en parler. De par son histoire, on lui a appris à ne jamais rien montrer d'elle. C'est quelque chose de profondément ancré en elle depuis très longtemps. A la fois fragile et forte, on peut comparer Anastasiya à une rose : belle et fragile, mais avec des épines, de très grosses épines, méfiez vous... Elle ne se met pas facilement en colère mais il y a des sujets sensibles qu’il vaut mieux ne pas aborder sous peine d’être émasculé.
Un visage d’ange, une douceur mystérieuse refoulant les tourments inconnues de la jeune femme….Un voile de mystère enveloppe cette jeune femme. Mystérieuse et renfermée, elle déteste parler de son passé. Elle est pourtant sociable et très affirmée, surtout lorsqu’il s’agit de son travail. Elle prend celui-ci très au sérieux, cherchant toujours la vérité. Elle aime aller jusqu’au bout de ses peines…Elle a du caractère et elle le fait bien comprendre lorsqu’on s’en prend à elle ou ses proches.
Mi ange mi démon, il est difficile de savoir exactement quel est le caractère de Anastasiya. Déjà parce que c’est une personne très discrète, qui ne parle que très peu d’elle, pour se préserver, et par principe : elle ne veut pas être une bête de foire, et ne pas paraître narcissique. Mais la raison qui rend le plus difficile de la connaître, c’est qu’elle est très lunatique, et qu’elle a tendance à changer d’avis comme de chemise. C’est une fille compliquée, mais au fond, elle à un bon cœur … seulement, il va falloir creuser longtemps avant de le découvrir.
Il faut savoir qu'à première vue, Anastasiya n'est pas la femme qui marque les esprits, si ce n'est dans les esprits de ceux qui ne pensent qu'au physique. Au lieu de cela, la marque au fer rouge qu'elle n'hésitera pas à vous infliger à tout de la signature caractérielle. D'une manière ou d'une autre, une fois que vous aurez croisé son chemin une fois, vous ne l'oublierez pas de sitôt.
La première chose que l'on remarque à son propos, c'est son sérieux. Le visage grave, le regard réfléchit, elle a tout de la jeune femme à analyser les moindres faits et gestes de sa vie afin que tout aille pour le mieux. Ce n'est pas totalement faux en ce qui la concerne. Ayant vécu dans un univers de politique, de sérieux à avoir, de protocoles à respecter, suite à son adoption par la famille Romanoff, il en a résulté une certaines prédispositions à contenir ses émotions réelles et à sembler presque militaire dans ses actions. Pour elle, chaque chose a sa place, et les chahuteurs sont punis. Durant toute sa scolarité, elle a toujours été vue comme étant "l'intello" . Non, elle n'était pas plus intelligente que tout un chacun, mais souvent, les enfants ne parviennent pas à comprendre ceux qui travaillent un peu trop à leur goût.
Pourtant, Anastasiya n'est pas une machine. Elle est une jeune personne comme les autres qui, comme les autres, fait montre d'émotions les plus diverses les unes que les autres. Bien sûr, sa retenue ne voudra jamais qu'elle se laisse aller librement, en public, aussi ne vous attendez pas à de grandes effusions de larmes si jamais elle vient à être triste. Au mieux, vous aurez droit à une timide goutte d'eau s'échappant de son regard désolé. Plus sensible qu'elle veut bien l'admettre, elle est facilement touchée par les drames, en particulièrement si cela implique des enfants.
La jeune femme n'est pas un monstre, ni cette fille qui ne pense qu'à travailler, peu importe les conséquence sur sa vie. Elle est la première personne à vouloir sortir, à aimer aller danser et à écouter de la musique à un volume bien peu coutumier à une ambassade. Peu de gens comprennent ce qu'est réellement la vie qu'elle mène, et cela même restreint trop fortement son entourage amical. Mais avec ceux qu'elle accepte d'appeler "amis", elle est capable des meilleurs rires, tout comme des pires fureurs. Car la franchise est une notion particulièrement importante à ses yeux, au même titre que la loyauté et l'honnêteté. Le dicton "faute avouée est à moitié pardonnée" est appliquée à la lettre avec elle. Anastasiya préfère de loin qu'on lui dise "Tu sais, j'ai fait ça et j'aurais pas dû" plutôt qu'elle l'apprenne par elle-même.
C'est une jeune femme à fleur de peau. Le soir, lorsqu’elle rentre chez elle, c’est un regard dégoûté qu’elle porte à son miroir. Son propre reflet, son corps, elle se dégoûte. cette rage et cette colère qui sommeillent en elle la rongent de l’intérieur à petit feu. Elle en a conscience. Mais si elle ne sait pas gérer l’intégralité de ses émotions, elle a néanmoins appris à les camoufler à la face du monde.
Il faut savoir qu'elle est d'un entêtement sans nom et qu'elle ne se couchera jamais devant votre opinion si elle sait que vous avez tort. Il faut toujours qu'elle y trouve son avantage à elle, sinon, vous n'avez pas fini d'entendre parler d'elle.
Nul ne le sait, mais une fois que la nuit se couche, de nombreux cauchemars la réveillent en sueurs et en pleurs dans son lit. Elle remonte ses genoux tout contre elle, pose sa joue contre eux et d’un mouvement de balancier, elle se berce ses pleurs en espérant de se calmer. |
on ne change pas le passé La vie. Le bonheur. Sensation de plénitude. Se sentir bien, aimée, comprise. Être entourée, ne jamais être seule. Être rassurée, consolée. Savoir qu'au fond, il y aura toujours une solution. Et puis d'un coup, la peur. Cette peur qui vous tiraille le ventre, qui vous noue la gorge. Qui vous empêche presque de respirer. La douleur, celle qui vous lacère le corps, qui réduit vos sens à néant. La solitude, savoir que plus personne n'est là pour vous. Se rendre compte que vous êtes seule, terriblement seule.
Devant sa page vierge de son journal intime, installée sur un fauteuil, près du rebord de la fenêtre de sa chambre, Anastasiya resta muette. Son stylo à la main, sa seule envie était d'écrire ses sentiments, ses impressions, ses sensations, sa joie et sa tristesse. Sa vie. D'un mouvement gracieux, elle le leva. Son stylo fin se met à tapoter avec délicatesse le blanc du papier et perdue dans ses pensées, elle se remémora sa vie.
Tout commençait un jour de pleine lune, alors que le vent fouettait sadiquement les branchages des arbres et les malheureuses feuilles qui se trouvaient sur son passage. Tempétueux, il démontrait de sa haine en soufflant effrontément sur le Monde. Le Monde qui se révélait être Moscou pour les habitants de cette ville. Mais revenons-en à nos moutons, voulez-vous. Je sais bien que les dérivations ne sont que de mon fait, pas besoin de me regarder ainsi.
Ce jour, dont je vous parlais... Il vit naître des enfants. Partout dans ce nouveau monde. Le Monde réel. Plusieurs pays. Mais un seul bambin nous intéresse, n'est-ce pas ? Si vous voulez que je vous conte l'histoire de l'humanité, l'histoire du monde, je l'aurai fait, mais ce n'est pas pour ça que je suis là. Vous connaissez déjà l'histoire, n'est ce pas?
Naître un soir de pleine lune le six juin à six heures du matin n’est pas quelque chose d’extraordinaire, en soi. Après tout, on ne choisit pas le jour ni l'heure de sa propre naissance. Mais pour la jeune femme, c’était un signe, quelque chose qu’elle avait depuis la naissance. Mais surtout qui ne sait pas que le nombre 666 est le nombre du diable ? Comme un destin prédestiné ou alors juste une coïncidence peu banale…
Le père de la jeune femme avait toujours souhaité avoir un garçon, c'est pourquoi à sa naissance, ce fut sa mère qui choisit le nom de Anastasiya, son père n'ayant que des prénoms masculins en tête. Durant toute son enfance, il lui avait interdit de montrer ses émotions, ainsi que de jouer avec les autres petites filles. Et lorsque la question " Pourquoi ? " sortait de la bouche de la fillette, il s'empressait de lui répondre qu'elle n'était pas comme les autres enfants et qu'elle n'avait par conséquent rien à faire avec eux. Cependant, les six premières années de sa vie, la petite Ana vit assez sereinement, dans la légèreté de l’enfance. Protégée par une mère possessive et insouciante, avec qui elle partage son engouement pour le dessin, et surtout la mode. A un an, alors qu’elle sait à peine marcher, sait dessiner. Son père quant à lui, est sans cesse absent. Patron de son propre Night Club, il reste souvent tard au travail. Sa mère le soupçonne d'appartenir à une organisation secrète de la mafia et de la tromper avec d'autres femmes. Étant un homme de plus en plus puissant, il considère que tout lui est dû. Véritable phallocrate, il méprise sa femme qu’il ne désire plus, lui reprochant entre autre de ne lui avoir donner qu’une fille. Plus les années passaient, plus la cruauté paternelle augmentait, jusqu’à s’exprimer par des actes. Peu de temps après l’anniversaire de ses six ans, son père rentrait à la maison, un regard plus noir que d’habitude. Il se mettait à hurler sur son épouse, qui préparait le dîner en hâte, l’accusant de l’avoir trompé. Paranoïaque et jaloux par orgueil, il la rouait de coups, avec une violence épouvantable. Ana, cachée à l'arrière de la cuisine, éclatait en sanglot, essayant d'arrêter son père qui disparaissait par la porte de sa chambre.
Depuis cet évènement, Ana le hait à un point inimaginable. Sa mère, autrefois pleine d’assurance et d’insouciance, se transformait en une femme renfermée et désabusée. Ces séances de violence se multipliaient, avec de plus en plus de sadisme de la part de son père. Chaque soir elle s'endormait avec la crainte de se lever un matin et de voir sa mère étendue sur le carrelage, dans une flaque de sang. De plus en plus de cauchemars la terrifiaient la nuit et finissait par dormir de moins en moins. Ses troubles du sommeil, ses crises d’angoisses à répétitions, l’obligeaient à dormir pendant les heures d'école, ou pendant l’heure du déjeuner.
La petite fille douce et enthousiaste qu’elle était, se transformait en une enfant réservée, craintive et distante. L'écriture et les livres devinrent alors un moyen pour elle de sortir de cette réalité dans laquelle elle était impuissante. Ainsi que le dessin. Vers 15 ans, son père tentait de la faire ressembler au garçon qu'il n'avait pas eu en l'obligeant à faire des sports de défenses, karaté, judo. En acceptant de subir en silence, elle savait les conséquences que ses cours engendreraient. Cependant cette activité lui permit de développer des facultés qu’elle ne possédait pas et de renforcer son caractère. Plus sa technique se perfectionnait, plus elle se concentrait sur la maîtrise de ses émotions et de son corps. Elle apprit à se dépasser, à anticiper et à élaborer une stratégie de combat. C'était une élève particulièrement douée, qui semblait sur le tatami acquérir la rage et la maîtrise d'un adulte. Elle était faite pour le combat. Devant un tel don malgré sa jeunesse, son père devint de plus en plus exigeant, il lui enseigna le maniement des armes blanches. Evidement, c'était des fausses armes au début évidement.
Bientôt seize ans que cette enfant était née et qu’elle était le témoin de la déchéance de sa mère. Cette dernière, le réalisait-elle vraiment ? Depuis combien de temps cette femme, cette jeune femme au doux nom de Elizabetha, enfermait-elle son chagrin dans l’alcool au point d’oublier qu’elle avait une magnifique petite fille qui grandissait bien trop vite….Beaucoup trop vite…Tellement vite. Depuis le départ brusque de son père pour une autre femme plus jeune, il y a deux mois, sa mère se noyait dans l'alcool et la drogue. Elle travaillait dans un club de strip-tease, sans parler de la Mafia.
En fin d'après midi, un jour, pendant que Ana était seule chez elle à faire du ménage pendant que sa mère travaillait au bar qui ne devait pas tarder à rentrer, quelqu'un sonna à la porte. La jeune fille alla ouvrir pensant que c'était sa mère, mais quelle fut sa surprise, quand elle vit sous ses yeux, un homme au visage familier, le nouvel petit ami de sa mère. La jeune fille lui dit que sa mère n'était pas là, qu'il fallait repasser plus tard. L'homme n'était pas venu pour sa mère, mais pour elle. Comment une adolescente de seize ans pouvait se défendre contre un homme dix fois plus fort qu'elle. Un réel cauchemar pour la jeune fille suivit dans les obscures...
Une heure plus tard...
Un silence sombre et inquiétant envahissait l'intérieur de l'appartement, plus précisément dans le salon, où un petit corps tremblant gisait sur le canapé, les vêtements déchirés, pleurant toutes les larmes de son corps. Ana, cette adolescente de seize ans a été violé. Que le monde était cruel avec cette petite. Battue par son père et violée par le petit ami de sa mère. Le pire dans tout cela, c'est que sa mère, en revenant de son travail, trouvait sa fille gisant sur le canapé. Ne pensant qu'à elle, jalouse au plus au point, la traita de trainée, de voleuse. Lui disant qu'elle l'avait fait exprès, la jugeant injustement. Au fil des jours, Ana était mal au point, s'enfermant dans sa chambre, pleurant de toutes les larmes de son corps. Elle faisait des cauchemars la nuit. Elle ne supportait plus de cette vie.
Dans sa chambre, elle se laissa tomber sur son lit et resta étalée de tout son long en attendant que sa nausée se dissipe. Elle avait mal partout, elle était fourbue. Si seulement elle avait pu se confier à quelqu’un, mais elle n’avait eu confiance en personne…Des larmes glacées roulèrent de chaque côté de son visage jusqu’à ses tempes et se perdirent dans ses cheveux emmêlés. Elle se sentait affreusement seule, perdue, abandonnée. Mais après un tel événement, comment pouvait-on rester la même ? Ana se sentait très mal. Pendant la semaine qui suivit cet affreux épisode et encore longtemps après, elle ressentit de la terreur et l’humiliation de cet après-midi là avec une intensité obsédante. Qu’elle fut en sécurité ou dans sa chambre, elle se revoyait dans le salon de l’appartement de ses parents, sur le canapé. Elle était morte de honte et d’indignation et, en maudissant au monde entier de son cauchemar…
Un matin, un mois plus tard, en se levant de son lit, Anna sortait de sa chambre, et se dirigeait dans le petit salon. Un cri d'effroi s'échappait de ses lèvres quand ses yeux se posaient directement sur le corps inerte de sa mère. Le chagrin, l'alcool, la drogue. Cette mauvaise vie l'avait complétement détruite.
Quelques jours plus tard, devenue orpheline, n'ayant aucune nouvelle de son père, Ana avait été emmenée par des assistantes sociales dans un centre pour les jeunes avant d'aller chez une famille d'accueil deux mois après. Un endroit où elle ne s'était pas sentie aussi bien en sécurité depuis plusieurs années. Elle avait fait la rencontre d'ailleurs de Mikhail et d'Alicia, qui devenaient rapidement ses deux meilleurs amis. Des personnes en qui elle pouvait vraiment compter. Elle ne resta pas longtemps avec eux car une famille l'avait adoptée quelques temps après sa venue. C'était une agréable et gentille famille, très aisée. Mr et Mme Romanoff ne pouvaient pas avoir d'enfants et ils avaient déjà adopté trois garçons avant elle. Ils aimaient les enfants, et la jeune femme n'avait pas pu résister au charme de l'adolescente. Elle avait donc gagné un nouveau foyer sécurisant, de nouveaux parents et trois grands frères. Elle n'avait jamais connu la richesse et pourtant sa vie devenait pratiquement un conte de fée.
Ses parents adoptifs avaient compris qu'il y avait un problème chez elle, des traumatismes bien plantés en elle et ils ont finit par lui payer des séances chez un psychiatre. Même avec tout leur amour, Ana n'arrivait pas à se confier, et se repliait sur elle-même.
Excellente élève et sérieuse, âgée de ses dix-huit ans, Ana reçoit une bourse d'étude dans l'une des plus grandes universités. C'était son grand rêve. Elle déménagea au campus dans un petit appartement dont elle paya elle-même le loyer, bien que ses parents l'aidaient financièrement.
Ils étaient fières de leur fille, elle avait tellement changée, en bien naturellement. Ils ne regrettent pas leur choix de l'avoir adoptée. Elle fit des études de d'économie, de littératures dans un premier temps et ensuite elle entra dans une université de commerce, et de design. Durant ses cours, elle avait trouvé un travail dans une société de Prêt-à-Porter de luxe à Moscou. Elle ne se plaignait pas de sa vie, elle l'appréciait maintenant. Elle n'était plus la petite victime qu'elle était dans cette mauvaise vie, attendant l'amour de ses parents. Dans son travail, elle avait appris à gérer une boutique, et pendant ce temps, elle avait créer ses croquis, des vêtements de sa propre marque. Un grand styliste de la mode avait repéré son talent rare chez elle, et lui avait proposé de travailler avec lui, lui promettant tout ce qu'il savait de métier, et de faire d'elle une grande styliste.
Aujourd'hui, Ana est une jeune femme âgée de vingt quatre ans. Elle est devenue une jeune femme forte, indépendante mais elle a toujours une forte vulnérabilité au fond d'elle, qu'elle cache précieusement aux yeux des autres. C'est une jeune femme accomplie, réussissant ses études, tous ses diplômes avec mention. Elle est une artiste et en même temps une redoutable femme d'affaires. Elle avait laissé derrière elle son passé, très loin.
A vingt et un ans, Ana créa sa propre société avec l'aide de son mentor. Elle était petite au début mais avec les créations de la jeune femme, les bénéfices montaient en flèche et sa marque faisait sensation en Russie, aux Etats-Unis, en France, bref un peu partout dans le monde. La société en trois ans est devenue très grande et avait une grande réputation dans le milieu de la mode dans le monde. De grandes chaînes dans pas mal de pays, et des boutiques dans les grandes villes. PDG de sa propre société, la jeune femme est associée avec son mentor Eric, qui avait bien plus d'expérience qu'elle mais Ana est une vraie femme d'affaires, elle a appris vite. Elle a aussi créé une agence de mannequin pour ses collections.
Tout en continuant à travailler et à vivre sa vie comme elle l'entendait, elle continuait à aller à ses séances de psy, une fois par semaine. Bien qu'elle ne le montrait pas, elle éprouvait un besoin de parler à son psy car elle ne se voyait pas à en parler à d'autres. Par contre, elle évite le contact de la gente masculine tant qu'elle n'a pas confiance, bien qu'elle a eu deux relations par le passé, mais c'est très difficile pour elle. Et elle a entendu parler de certains sujets sur le BDSM. Des personnes pratiquaient cette spécialité particulière, relation entre des dominants et des soumis. Elle était curieuse et pour se sauver d'elle-même, elle voulait tenter l'expérience, faire confiance, assez pour s'offrir totalement, entièrement à cet homme. Comme pour une thérapie, elle en avait besoin. Plus elle y réfléchissait, plus l'idée était ancrée en elle et il lui fallait qu'elle le fasse...Pour elle. Mais pour cela, elle devait rencontrer la bonne personne...
| derrière l'écran Moi c'est Lilynufare, j'ai 23 ans. J'ai connu new pleasure life grâce à la recherche que j'ai fait sur Google, je cherchais un forum sur ce thème et je n'ai pas pu résister et je trouve que ce forum est magnifique, super thème, soigné, bref il donne envie de s'inscrire. Je suis présent(e) disons 5 jour(s) par semaine. Je fais des RPs depuis 9 années et on peut dire que je suis douée, j'ai un niveau raisonnable mais à vous d'en juger. J'ai bien sûr lu le règlement et le contexte ! Un petit mot pour la fin ? ♥♥. |
fiche by snow sparrow.
|
Dernière édition par Gabrielle MacGregor le Mer 23 Avr - 16:57, édité 20 fois |
|