Tu naquis dans les quartiers mal famés de Saint-Pétersbourg. Ton père était un ouvrier d'une usine, il travaillait du matin au soir et rentrait ivre très tard. C'est d'ailleurs grâce à l'alcool que tu as été conçue, ton géniteur était rentré, une fois, bourré et il avait très envie de sexe. Il s'est donc jeté sur ta mère en lui arrachant les habits et il a abusé d'elle tel un animal qui avait juste besoin de satisfaire ses pulsions sexuelles sur une femelle en chaleur. Ta génitrice ne pouvait que se laissait faire, déjà, parce que ce genre de choses n'arrivait presque jamais, mais aussi, qu'elle aimait ton père et qu'elle avait peur de se faire frapper par cet homme comme il l'avait déjà fait à plusieurs reprises. Tu arrivas au monde neuf mois plus tard dans un hôpital où les conditions d'hygiènes étaient douteuses.

Tu n'avais, un peu, rien à craindre, tu étais en bonne santé. Tu commenças à grandir petit à petit, on te laissait souvent chez les voisins, car tes parents partaient travailler. Tu t'amusais donc avec ton amie, essayant de rester le plus possible pour ne pas rentrer à la maison, car tu sais que tes parents vont encore se disputer, que ta mère va se faire frapper, et toi aussi. C'était ta routine pendant une dizaine d'années, cela te laissa des marques, dont une cicatrice qui ne partirait jamais. Tu avais reçu un coup de couteau dans le ventre à l'âge de onze ans. Heureusement, la blessure n'était pas profonde. Depuis ce jour, tu essayais de ne plus rentrer chez toi, fuguant, squattant chez tes camarades de classe qui acceptaient que tu dormes chez eux.

Ce calvaire s'arrêta l'année suivante, à douze ans. Ton géniteur s'était fait écraser par un bus, il avait traversé la route en étant encore ivre, il n'avait pas vu le feu rouge des piétons et ce genre d'erreur paie. Pour ta part, tu n'avais pas pleuré à l'enterrement de cet homme, tu restais stoïque, ne voulant pas dévoiler tes sentiments. Au fond de toi, tu sentais un poids se libérer, tu te disais que tout allait devenir pour le mieux maintenant, tu étais peut-être contente que cet homme ne fasse plus partie de ta vie. Mais, tu te trompais, ta vie était devenue bien pire pendant un instant.

Ta génitrice commença à se prostituer. Chaque soir, elle ramenait un ou plusieurs hommes différents à la maison, pour oublier sa peine et tu les entendais la souiller. De plus, ta mère buvait et te frappait, ironie du sort ? Cela t'énerva, tu n'en pouvais plus, mais tu ne voulais pas terminer ta vie ainsi ou te tuer, loin de là. Tu cherchas une solution. On te dit que les organismes sociaux pourraient priver totalement les droits parentaux à ta mère s'ils découvraient ce qu'elle faisait. Tu décidas de les contacter pour rapporter tout. En quelques jours, tu te retrouvas dans un orphelinat et tu n'avais plus de parents légalement.

Tu commenças à habiter avec des enfants qui étaient, plus ou moins, dans la même situation que toi. Tu étais bien nourrie, logée, éduquée, tu avais des amis, fini cette vie merdique, tu étais tout simplement heureuse. Tu fis la rencontre d'un couple russo-américain qui ne pouvait pas concevoir et qui voulait adopter un enfant. Tu leur plus, ils te plurent aussi, tu t'étais prise d'affection pour eux. Tu voulais, en plus, tirer un trait définitif sur ton passé, on te donnait l'occasion, tu allais la saisir. On signa tous les papiers, tu portais leur nom de famille maintenant. Quelques mois plus tard, tu voyageas aux États-Unis, Los Angeles plus précisément. Là, ta nouvelle vie commençait, de nouveaux amis, un nouveau foyer, de nouvelles personnes qui t'entouraient, une nouvelle langue que tu appris, gardant quand même ton accent russe lorsque tu parlais.

Tu avais dix-sept ans quand tu découvris ton intéret, voir une passion pour le BDSM. C'était une amie, que tu appréciais beaucoup, qui te le fit découvrir. Elle t'avait charmé, tu l'avais dragué aussi, elle t'avait invité à dormir chez elle lorsque ses parents étaient sortis au restaurant. Tu avais donné comme excuse le fait que vous aviez un devoir en groupe à faire. Arrivée chez elle, vous avez commencé à travailler un peu, mais vous avez commencé à dériver petit-à-petit vers des sujets personnels et intimes. La jeune fille finit par t'embrasser, ton premier baiser, tu étais comme sur un petit nuage. Elle t'allongea doucement sur le lit, tu étais stressée, parce que c'était ta première fois. Mais tu avais confiance en cette personne.

Elle commença à te déshabiller lentement, dévoilant tes belles formes et la cicatrice que tu avais sur le côté du ventre. Tu rougis, cachant tes formes avec tes mains qu'elle retira rapidement et qu'elle attacha au lit. Cela te surprit grandement et tu eus assez peur. Elle te rassura avec des propos doux. Tu la laissas alors faire, légèrement inquiète, excitée aussi, c'était une expérience spéciale pour toi. Tu avais quand même la curiosité de voir ce que cela allait donner. Ce moment ne te déçut pas du tout, bien au contraire, cela t'avait fasciné qu'on t'ait faite l'amour avec les mains liées.

Vous refîtes l'expérience une nouvelle fois, puis encore d'autres fois, alternant les rôles, elle étant attachée, toi la dominant. Puis vous êtes parties dans les jeux de rôle comme la maîtresse qui punit son élève, le démon qui abuse charnellement de l'ange, la policière qui donne une correction à la prisonnière, l'infirmière qui soigne une patiente tout en l'auscultant. Vous vous échangiez des coups de fouet, de martinets, de bâton vous testiez plusieurs accessoires. Le sexe et le plaisir devenait un jeu de tous les jours, vous ordonniez par exemple à l'autre de porter un œuf vibrant en marche dans l'intimité pendant toute la journée, même en cours.

Des choses comme ça pimentait ta vie et tu t'en amusais. Vous rencontrâtes d'autres personnes qui aimaient et pratiquaient le BDSM, ayant quelques expériences avec elles. Dans ton cas, cela allait généralement au sexe avec les femmes et cela se stoppait à la frustration si c'était avec un homme, tu voulais le respect de ta sexualité. Tu visitais même, avec ta partenaire, des salons où vous croisiez encore plus de monde et regardiez des séances publiques soft. Vous aviez même fait une démonstration de vos talents devant tout le monde, pour s'amuser.

Ces activités ne gênaient aucun cas ta vie normale et tes études. Tu brillais même dans ton éducation, ayant les meilleures notes de la classe pour pouvoir intégrer des grandes écoles où tu pouvais étudier, afin de reprendre, plus tard, l'entreprise de ton père comme il t'était destiné. Tu finis tes études avant de travailler pour ton père. Tu appris que ton père voulait te marier au fils d'un riche PDG d'une entreprise concurrente pour une fusion des deux firmes. Tu t'opposais littéralement à cela, dévoilant ton homosexualité à tes parents, ce qui les choqua vraiment. Mais cela n'arrêtait pas ton père qui continuait à t'obliger dans cette voix-là.

Tu changeas d'avis lorsque tu appris, par hasard, que ton supposé mari pratiquait aussi le BDSM, le rencontrant, par hasard, dans le salon où tu allais. A force de discussion, vous étiez devenus complices, vous contactiez des partenaires potentiels chez vous et il te regardait par exemple en pleine action ou en pleine séance avec ta partenaire. Tu assistais aussi à ses ébats spéciaux. Des fois, vous faisiez votre pratique entre vous, sans sexe ou vous faisiez des plans à trois. Tout cela, bien sûr, sans en dire un mot devant vos parents respectifs qui croyaient vraiment à votre faux amour. Cela allait bien au-delà, vous étiez un couple libertin, pratiquant ce que vous aimiez faire.

Tu étais maintenant mariée, tu avais un enfant créé par ensemencement, pour toujours donner l'illusion de la famille parfaite. Alors que tu t'adonnais au BDSM et toutes les meilleures pratiques érotiques et sexuelles avec celle qui t'avait fait découvrir tout cela. Tu commenças aussi à faire ta petite affaire, tu avais lancé une entreprise spécialisée dans le BDSM où on vendait des sextoys, des fouets, des menottes, des déguisements, tout pour s'amuser à torturer, humilier ses partenaires. Ton magasin commençait à fleurir, car les gens étaient de plus en plus intrigués et se lançaient dans ce genre de pratique. Tes bénéfices permirent d'ouvrir encore d'autres magasins en Amérique puis deux ou trois magasins dans certains pays.

Des années passèrent, ton mari fut muté, il devait être prendre en main son entreprise en Russie, à Moscou. Tu le suivis avec ton enfant, surtout que le contexte de cette ville était devenu très intéressant. Le Maire de cette ville était pratiquant de BDSM et avait construit un hôtel où vous veniez très souvent, étant très vite devenus clients. Tu décidas de reprendre ton business, ouvrant une autre boutique dans la capitale. Tu avais aussi demandé de faire une grande salle au sous-sol, très bien équipée en accessoires de toute sorte, pour les jeux d'adultes auxquels tu jouais. La vie t'avait appris que les relations étaient une chose importante, c'est pour cela que tu as commencé à tisser des liens avec des personnes influentes, même dans des domaines obscurs et illégaux.