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SLOÁN ▬ Become my toy and play with my rules

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MessageSujet: SLOÁN ▬ Become my toy and play with my rules SLOÁN ▬ Become my toy and play with my rules EmptyLun 10 Mar - 14:43


   

   
S. Noya Katernen
« Les gestes se font divins les regards diaboliques ; brutalités et onctions à outrance mêlés ; autant d´invitations à un viol partagé »
 

   
Bonjour ou bonsoir, mes p'tits moscovites adorés. Mon nom à moi, c'est Sloán Noya Katernen ! Classe, n'est-ce pas ? Je suis né(e) le 03/03 à Belfast donc en Irlande. Je suis un jeune canard de 19 ans, eh oui ! Un petit secret pour la route : je suis attiré par les hommes avec un joli porte-monnaie et présentement inintéressé par qui que ce soit. On me dit souvent que je ressemble à Adam Gallagher, en plus sexy bien sûr. Parlant de sexyness, je fais partie du groupe submission ! En ce moment, je suis étudiant et j'offre la seule chose qui m'appartiens réellement au plus offrant et c'est cool comme ça (ou pas) !


   
physique
D'apparence banale, toujours inaperçu la journée, on passe à côté de lui sans vraiment le voir, on l'admire sans vraiment comprendre pourquoi, on l’idolâtre sans vraiment se rendre compte qu'il est détestable. Noya n'a jamais eu l'apparence d'un mannequin, mais il est tout de même remarquable, que ce soit par son visage angélique, par ses yeux bleus d'une profondeur sans pareille ou par son petit fessier, juste assez rond pour rebondir à une petite claque sensuelle. Ni trop gros, ni trop mince, ni trop grand, ni trop petit, il n'a rien d'original, hormis ce regard transperçant qui peut vous ensorceler en un instant. C'est ce qu'il préfère chez lui, c'est d'ailleurs ce que tout le monde préfère chez lui, ses yeux.
Vestimentairement parlant, il y a des déviances. Selon son envie et son humeur, Noya peut s'habiller de façon très classique mais toujours très classe, préférant une chemise à un tee-shirt et un jean à un jogging. Mais lorsque la fatigue se fait sentir, les vêtements n'ont plus d'importance aux yeux du jeune garçon, ce qui lui passe sous la main se retrouve sur lui et tant pis si les couleurs ne concordent pas, après tout, pourquoi s'arrêter sur ses vêtements alors que son visage attire toutes les attentions. Enfin, lorsqu'il travaille, c'est tout autre, sensuel et débridé, il connaît bien les astuces pour attirer le plus de personnes possibles.
Pour ce qui est des particularités invisibles au premier coup d’œil, Noya dispose de deux marques. La première se situe au bas de sa hanche droite, il s'agit d'une simple marque de naissance, de couleur marron clair, tandis que la seconde se situe sur son omoplate, un tatouage qui a pris pas mal de temps et qui symbolise son appartenance à un petit gang de rue, une mante religieuse disproportionnée mais parfaitement reconnaissable, plutôt bien réussit et très bien détaillée.
caractère
Solitaire, débrouillard, Noya a appris à faire face à la vie et au monde réel depuis toujours. Volant pour son bien et celui de sa famille, allant même jusqu'à mentir et mendier, il sait ce qu'il se passe lorsque l'on a pas assez d'argent pour vivre dans le luxe. Il ne ressent rien, la mort ne le choque pas, l'amour ne le touche pas, même les supplications ne lui font rien. Il est têtu, il sait ce qu'il veut et rien ne pourra le détourner de son chemin. Il est fidèle, droit et n'hésiterais pas à tuer si quelqu'un s'en prenait à sa famille ou à son gang. Manipulateur et incontrôlable, il use de tous les moyens qu'il connaît pour pervertir, convaincre et mener à la baguette ses pions et ceux qu'on lui désigne. Mais malgré tout cela, il n'hésite pas à aider les personnes qu'il estime digne de confiance, notamment les personnes qui lui rappellent la situation dans laquelle il était ou est. Il peut être doux et câlin, mais aussi joueur, et lorsqu'il joue, il ne rigole pas, soit il gagne, soit il gagne. Il ne peut pas se permettre de perdre et de passer pour un minable, et même lorsque vous pensez avoir gagné, il obtient finalement ce qu'il veut.

   
on ne change pas le passé

Chapter I

Lorsque je suis né, mes parents n’avaient pas encore immigrés à Moscou. Nous habitions Belfast, en Irlande et c’est d’ailleurs là-bas que j’ai vu le jour. Je n’avais pas encore un an quand nous sommes partis, mes parents étaient persuadés que la Russie leur ouvrirait grand les bras et les accueillerais comme fils de la patrie, malgré le froid et l’accent british. Ils étaient certains que leur vie serait meilleur une fois là-bas, qu’ils pourraient m’offrir une éducation convenable, une vie de petit prince. Ils pensaient même pouvoir m’offrir des frères et sœurs, mais ils n’étaient pas au bout de leurs peines. Lorsque nous avons accosté sur la côte russe, pas de chaleureux accueil ni d’embrassades à tout va. Leur rêve prenait fin dès à présent. Ils avaient trop idéalisé ce qu’ils avaient vu dans les films de leur jeunesse. C’est ce sentiment de désenchantement qui n’a pas arrêté de les hanter depuis que nous avons emménagés là-bas, de toute façon, on n’aurait pas pu aller ailleurs. Ils ont finis par trouver un petit appartement, dans un quartier miteux, avec quelques autres familles dont le rêve était brisé. Mon père a commencé à chercher du travail, ma mère également. Mais ça ne suffisait pas pour tenir les dépenses de la famille, même pas pour payer le loyer. C’était dur, chaque jours que Dieu faisait, ma mère versait au moins une fois ses larmes dans les mouchoirs bon marché achetés dans la supérette au coin de la rue. Alors mon père avait décidé de prendre un second travail, j’avais 5 ans et je n’étais encore jamais aller à l’école. Tout ce que j’apprenais, c’était une voisine, ancienne enseignante, qui me l’apprenait. Et je voyais très peu mon père, lorsqu’il finissait un de ses travail, il en commençait un autre, il rentrait tard le soir et moi, je dormais déjà. Je n’ai jamais connu le plaisir de jouer avec mon père, de partager du temps avec lui. Nous n'avons jamais joué au football ensemble, ni à aucun autre sport qui s'apprend généralement entre père et fils.

Mais le temps passait, et en grandissant, rien n’est allé pour le mieux. Mes parents ne parvenaient pas à aller au bout de leurs dettes, ni à rembourser tous les crédits qu’ils avaient fait. A 7 ans, je passais souvent la nuit dehors, avec les enfants de mon quartier, on faisait partie de ces enfants que l’on voit dans la rue tard la nuit et que l’on considère comme de la racaille. Et ils n’étaient pas loin de la vérité. Je savais déjà voler comme un roi, même si il m’arrivait encore de me faire avoir par les vendeurs ou la police, mais dans ces moments là, je remerciais toujours Dieu de m’avoir donné une endurance aussi longue, et heureusement pour moi et pour mes parents, je réussissais toujours à m’enfuir. Ainsi donc, je faisais partit des enfants du « ghetto » et à 7 ans, je ne m’en plaignais absolument pas, je n’avais aucune raison de me plaindre, j’étais même presque heureux. Mais je savais que mes parents n’allaient pas bien, et chaque jours passant, je me creusais un peu plus l’esprit pour essayer de trouver une solution à leurs problèmes. Sans me vanter, j’étais tout de même assez intelligent pour un enfant, peut-être pas assez pour trouver des solutions à des problèmes d’argent, mais assez pour former des plans d’attaques pour voler des bonbons ou d’autres conneries de ce genre, sans que l’on ne se fasse jamais attraper. La plupart du temps, je faisais diversion, grâce à mon visage, auquel on accordait un peu trop de confiance. Mais j’ai continuais de grandir, les problèmes n’ont pas cessés et ont même augmentés…

Chapter II

J’ai grandis, je n’allais toujours pas à l’école puisque mes parents ne pouvaient pas me la payer. Mais la voisine a continué de me faire cours, enfin, jusqu’à ce qu’elle meurt, l’année de mes 11 ans. Alors, je flânais dans les rues tous les jours, avec mon tee-shirt noir et mon jean troué. Et mon visage angélique à qui personne ne pouvait refuser quoi que ce soit. Jusqu’à ce que je tombe sur des types, au détour d’une ruelle. Des types que je n’aurais jamais dû rencontrer, je me retrouvais au mauvais endroit, au mauvais moment. C’était la première fois que je voyais un homme en tuer un autre. N’ayant jamais eu la télé, je n’avais jamais pu me faire une image de ce genre de choses, mais bizarrement, je ne fus pas choqué par ce sanglant spectacle, à vrai dire, il m’intrigua plus qu’autre chose. Mais alors qu’une personne normale aurait fuit sans demander son reste, je m’étais approché de la scène et avais continué à regarder, sans prévenir qui que ce soit de ce qu’il se passait, ni de ma présence. Mais on m’a finalement remarqué, puisque de toute façon, je n’avais rien à faire là… « Eh gamin, qu’est ce que tu fous là ? » C’était un homme assez grand et extrêmement musclé qui venait de me parler. Je n’étais qu’un gosse, un gosse comme les autres. Ils avaient des gosses eux aussi, c’était sûrement pour ça qu’ils ne m’avaient rien fait ce jour-là. « Aller, dégage. Et si on te demande, t’as rien vu, c’est clair ? » Je les ai regardé, tous, un par un, puis je suis partit en courant, prenant conscience du danger dans lequel je m’étais mis en restant devant cette scène. Quelques jours plus tard, le meurtre était sur toutes les bouches de mon quartier et lorsque j’entendais mes parents en parler, ils paraissaient horrifiés. Je ne comprenais pas leur réaction, tuer n’avait pourtant rien d’horrible à mes yeux, ça paraissait même très amusant. Les hommes que j’avais vus n’avaient pas l’air d’avoir eu peur ou d’être dégoûtés… Non, je ne comprenais pas. C’est sûrement à partir de ce moment que mon côté « sans cœur » s’est développé, mais je n’y ai jamais fait attention. En grandissant, je me suis toujours dit que je voulais devenir comme ces hommes, fort, courageux, sans crainte. Et je continuais à voler pour aider mes parents, je ramenais souvent le plat du soir, tandis qu’ils se démenaient toute la journée pour essayer de faire en sorte que l’on ait l’électricité et un foyer chaud pour l’hiver. Et je n’allais toujours pas à l’école, plus personne n’était là pour me faire cours, alors mes connaissances se résumaient à ce que je pouvais lire dans un journal et à ce que je regardais sur la télé des vitrines de magasin. Avec le temps, je m’étais formé une belle bande de copains, tous à peu près dans la même situation que moi et tous avec le même désir que moi, mais peut-être pas autant de courage…

Vers mes 14 ans, je commençais à fréquenter les bars, je rencontrais des mecs qui me rappelaient ceux que j’avais vu dans cette ruelle ce soir-là, je commençais à côtoyer les plaisirs du sexe. Oui, les viles plaisirs, sales, malsains, mais ça n’avait rien d’étonnant, j’avais toujours un peu tourné autour de ces choses là. D’abord avec des filles, des femmes, mais rapidement, la gente féminine m’avait dégoûté de cette sorte de plaisir, jusqu’à ce que je le retrouve avec un homme. C’était nouveau, brutal, violent, sec et douloureux, mais c’était tout ce que j’aimais. C’était cru et ardent, différent d’avec une femme, et c’était tout ce que je demandais. Je continuais donc à sortir, tous les soirs, je rencontrais un mec, je le revoyais quelques fois, puis je passais à un autre, sans m’attacher, jamais. Je les prévenais, mais il ne faisait guère attention à ce que je disais. Je côtoyais toujours le même genre d’hommes, comme ceux qui me fascinait, grand, musclé, intimidant et surtout, sans peur. Continuellement, chaque jours, je ne rêvais que de ces hommes, de faire partie de leur groupe. Mais en attendant, j’avais trouvé une autre sorte de revenus pour mes parents. Je ne ramenais plus le diner du soir volé dans une épicerie à l’autre bout de la ville, non, je faisais bien mieux que cela. Je leur ramenais de l’argent. Assez d’argent pour payer les factures, pour acheter à manger et même, pour refaire l’appartement. Comment ? Je me faisais payer. Chaque soirs, dans les bars, aux côtés d’un autre homme, il me laissait quelques billets avant de s’en aller. Loin de moi l’idée que cela me dérange, j’en avais fait une routine. Je ne voyais pas ce qu’il y avait d’humiliant là-dedans, je gagnais mon fric par mes propres moyens, selon le boulot que je fournissais. C’était un métier comme les autres en somme, et j’étais mon propre patron. Mes amis s’étaient éloignés de moi, un par un, petit à petit, prenant peur à la vue de mon comportement, ils n’avaient juste pas assez de courage pour voir la vie en face. Dure, brutale, douloureuse, voilà ce qu’elle était et il fallait se battre pour survivre.

Chapter III

Et un jour, ils sont apparus. J’étais dans ce bar, où je vais tous les soirs, depuis mes 14 ans. Mais à présent, j’en avais 19 et mon corps avait évolué, tout comme mon esprit. J’avais appris à me méfier, à contrôler, à donner ce que je n’avais pas, j’étais devenu manipulateur et insensible aux approches diverses ayant un quelconque rapport avec l’amour. Je ne suis jamais tombé amoureux et je ne pense pas l’être un jour. Ils sont donc entrés et je n’ai pas pu détacher mon regard d’eux durant les heures qu’ils ont passés dans le bar, mon rêve était là, devant mes yeux. J’avais eu le temps de me renseigner sur eux, ces hommes dont je ne connaissais pas le nom. Ils faisaient partis d’un gang, tous, je ne me rappelle pas du nom et à vrai dire je m’en fous, je sais juste que je veux en faire partit moi aussi. Ils ont tous un tatouage pour prouver leur appartenance, une espèce de mante religieuse, un insecte très dangereux, qui dévore ses mâles après s’être accouplée avec. J’aime beaucoup ce symbole. Je les admire tous, tellement. Mais ils voient que je les regarde avec un peu trop d’insistance et l’un d’eux s’approche alors de moi. Habituellement, je ne suis pas timide mais avec eux, c’est différent. Avec celui qui s’approche encore plus. Je le reconnaissais, c’était lui qui m’avait parlé il y a plusieurs années, mais il ne devait pas se souvenir de moi. Je ne bougeais pas de la banquette où j’étais installé, mais le potentiel client qui était à mes côtés n’hésita pas à fuir, encore un lâche. Je regardais l’homme s’approcher, puis je plongeais mon regard dans le sien en fronçant légèrement les sourcils, je me demandais bien ce qu’il me voulait, mais si jamais la moindre chance de pouvoir les rejoindre se déclarait, je sauterais dessus sans attendre.

Environ deux heures après, je me retrouvais dans un lit, étendu aux côtés de cet homme pour qui j’avais tant d’admiration mais qui m’étais encore si inconnu. Je n’eu droit qu’à son prénom, Elias. « T’es une sacrée bonne putain, tu le sais ça ? Aller, dis moi combien je te dois. » « Je n’ai pas de prix fixe, c’est le client qui me donne selon son jugement. » « Ah ouais ? Tu pourrais te faire arnaquer en faisant ça. Tu devrais te fixer des prix. » « La mante religieuse sur ton torse, c’est le symbole de ton gang pas vrai ? » Je l’ai sentis se braquer, comme si c’était un sujet sensible, qu’il ne fallait pas aborder. « Qui t’as parlé de ça ? » « Un client. » « Donne-moi son nom ! » « Je ne m’en souviens pas » « Ne parle plus jamais de ça. » Il était sec, comme si en parler pouvait le mettre en danger. Je m’étais redressé et approché de lui. Je le fixais, droit dans les yeux, sans crainte et avec beaucoup d’insistance. « Je veux en faire partie. » Il s’était alors mis à rire, comme s’il ne me prenait pas au sérieux. Mais voyant que je soutenais mon regard, il redevint plus sérieux. « Ca se fait pas comme ça. Il faut passer un test, voir plusieurs. On n’est pas un petit gang de racailles. Et puis, t’as quel âge ? » « 19 ans. Et je peux très bien prouver que je peux faire partit des votre. Donne moi tes tests, je les passerais tous avec réussite. » Il avait de nouveau rit avant de se sortir une cigarette. « T’es trop jeune, je ne vois pas ce que tu pourrais faire d’utile. » « Tu as tord de me sous-estimer. » Il s’était retourné avec une telle rapidité que je n’avais pas eue le temps de dire ouf et il m’avait attrapé à la gorge. « Ne me parle pas comme ça gamin. » Je ne disais plus rien, mais je ne m’affolais pas pour autant. Je continuais de le regardais mais je sentais bien qu’il commençait à être déstabilisé. « Tes yeux… Putin, t’as des yeux magiques. T’es quoi ? Un sorcier ? Tu m’énerves et en même temps, j’peux pas te résister. » Alors, il m’avait embrassé, à pleine bouche et je lui avais rendu son baiser tout en glissant mes mains dans ses cheveux. Mais je n’avais pas lâché l’affaire, je murmurais contre ses lèvres. « Je ne lâcherais pas… Je veux vous rejoindre. » « Ta gueule… Occupe-toi de moi pour le moment, tu seras bien récompenser… » Et nous étions repartis pour un tour, mais cette fois ci, je n’avais pas tenu le coup, je m’étais endormi. Mais en me réveillant, j’avais une belle surprise. En effet, j’avais bien été récompensé, mais en plus de ça, j’avais le droit à un papier de préservatif avec un numéro marqué dessus. Cette idée m’avait fait sourire, j’avais alors pris mon fric, je m’étais rhabillé puis j’étais partit en emportant le numéro avec moi. J’étais d’abord rentré chez moi afin de donner l’argent gagné à mes parents, puis j’avais pris une douche avant de finalement composé le numéro de téléphone. Je tombais sur lui, sûrement son numéro personnel. « C’est moi. » « Oh, tu as été bien rapide. Le compte était bon ? » « C’est la première fois qu’on me donne autant. » « Et pourtant tu vaux dix fois plus. Rejoins-moi à 14h, au Starbucks. Tu sais où c’est ? » « Oui. » « Très bien. A tout à l’heure. » Il avait raccroché et je m’étais alors étalé sur mon lit en arborant un sourire de plénitude. Ma journée commençait merveilleusement bien.

Je m’étais rendu au rendez-vous à l’heure, avec des fringues décentes, je m’étais installé et j’avais commandé un café. La nuit avait été courte, il fallait bien que je boive quelque chose pour tenir la journée. Puis j’avais attendu, peu de temps, avant qu’Elias ne me rejoigne. Sur le coup, je ne savais pas réellement comment réagir en le voyant. Il m’avait tendu la main, alors je l’avais serré, fermement, avec beaucoup de sérieux, avant de me rasseoir. « Bon, on va faire bref. J’ai parlé de toi à mes gars. On tient un bordel dans la banlieue et on a besoin de putain comme toi pour se faire une clientèle fidèle. En fait, tu n’as pas le choix. Tu voulais faire partie des notre, eh bien maintenant c’est le cas. Tu travailles tous les soirs. Tu fous quoi de tes journées ? » Je n’avais pas eu le temps de réfléchir, il m’annonçait cela comme ça, de but en blanc alors je répondais simplement « Rien. » « Très bien, on va t’inscrire à la fac, tu t’en serviras de couverture. Et surtout, tu ne te fais pas remarqué. Tu te contentes de jouer l’élève modèle. C’est clair ? » « Très clair. » « Bien. Tu vas passer la journée avec moi puisque t’as rien à faire. On va aller régler quelques détails. Notamment, t’acheter des fringues pour te mettre en valeur et d’autres trucs. » « D’accord. » « C’est bien, t’es obéissant. C’est une bonne chose. » Il souriait. Je crois bien que c’était la première fois que je me sentais aussi faible, mais ça devait certainement être dû au fait que j’avais beaucoup d’admiration pour cet homme et qu’il venait de réaliser mon rêve. J’avais donc passé l’après-midi avec lui, dans les boutiques de luxe de Moskva avant qu’il ne me ramène au QG de son gang, où j’ai pu revoir tout ceux qui étaient avec lui ce soir-là. Mais… Tout ne s’est pas réellement passé comme je l’avais prévu. Après avoir fait un peu connaissance avec chacun d’eux, ils ont d’abord décidés de me tester chacun leur tour. Je n’y étais pas vraiment préparé, mais puisque c’était mon choix, je les ai laissé faire, en essayant d’y mettre de mon mieux. Je n’aimais pas ça, ils n’étaient pas comme lui, certains d’entre eux étaient vulgaires, des porcs. Puis, ce fut son tour. Je ne sais pas pourquoi, mais lorsque je l’ai vu s’approcher de moi, je me suis directement réfugié dans ses bras, à la recherche de ses lèvres. « Eh bien, on dirait qu’il t’aime bien Elias. » « Ouais, c’est une bonne putain. » Il me regardait, tout en caressant mon visage. J’avais l’impression de lui appartenir, je lui appartenais. Entièrement. Sans même le vouloir. Ce n’était pas un choix et c’était certainement ce qui me déplaisait le plus. Puis il prit mon visage entre ses mains avant de m’embrasser longuement, les choses devinrent sérieuses et les autres décidèrent de sortir. Il enlevait la crasse que les autres avaient mises sur moi. Ses mains balayèrent les odeurs moribondes, ses lèvres remplacèrent leurs marques immondes et son souffle remplaçait leurs paroles infectent. Puis après ce petit rituel de passage, vint le moment où ils apposèrent leur marque sur moi, cette mante religieuse. Durant de longues heures, je sentais la chaleur de l’aiguille sur mon omoplate. Il fallait faire ça bien, tous les détails ressortaient sur ce dessin absolument parfait. Une fois que ce fut finit, Elias s’occupa de moi. Il devait ressentir lui aussi, ce lien qu’il y avait entre nous. « Tu es la première putain qui porte ce tatouage, alors soit en digne. Tu vas avoir un rôle important. Si jamais tu nous trahis, je n’aurais aucune hésitation à te tuer. » Je n’avais pas répondu, mais il avait pu lire dans mon regard tout l’estime que j’avais pour lui, il avait pu voir que jamais je ne le trahirais, et pour m’en remercier, il m’avait laissé passer la nuit à ses côtés. A 18 ans, je venais de réaliser mon rêve le plus profond. Je ne demandais rien de plus que de rester à ses côtés.

Chapter IV

Un an était passé depuis le jour où j’avais rejoint le gang. C’était plus une sorte de mafia qu’un gang, mais on appelait cela ainsi à Moscou, ils étaient  trop peu nombreux pour former une vraie  mafia et pour représenter un réel danger. Et comme cela avait été dit, je servais de prostitué dans le bordel appartenant à mon gang désormais. J’avais appris entre temps qu’Elias était le chef, c’était de lui que venait les principales décisions. Je jouissais toujours d’un certain privilège à ses côtés, il y avait toujours ce lien nous liant, surtout depuis le jour où il m’avait donné sa bague. Un jour que jamais je ne pourrais oublier. Il m’avait donné une mission, par le biais de l’un de ses hommes puisqu’il n’avait pas eu le temps de venir me voir de lui-même, on se voyait de moins en moins. Je devais recueillir des informations sur un homme, un homme que je ne connaissais pas mais qui apparemment me connaissait. Un de mes clients en somme. Qui lui devait une certaine somme d’argent, sans savoir qu’il venait se vider les bourses dans un lieu lui appartenant. J’avais donc satisfait mon client et une fois ce travail là fait, je commençais le second. Mais il me fallut le revoir plusieurs fois avant d’obtenir l’information ultime de l’endroit où l’on pouvait le trouver, information que je n’avais pas tardé à remettre à Elias lui-même. Ce fut pour me remercier qu’il me donna cette bague, après une nuit passé à ses côtés, je ne pouvais qu’apprécier les nuits en sa compagnie, elles étaient si bonnes et si éphémères. Mais présentes malgré tout.

Et voilà où j’en suis à présent, cette bague me donne le prestige de choisir mes propres clients au bordel, je suis le seul à y avoir droit. Les autres ne comprennent pas, mais à vrai dire, personne ne peut comprendre. Ce n’est qu’entre lui et moi, c’est ce qui nous lie depuis le début. Ce lien, c’est ce qui me rend plus fort et à la fois si faible. Ce n’est pas de l’amour, ce n’est pas de l’amitié, ça transcende tout ces basiques sentiments, c’est bien supérieur à nous, on ne peut pas contrôler une telle chose. J’ai continué à aller à la fac la journée, passant pour un banal étudiant, cachant mon véritable métier et mon appartenance à un gang, cachant ma véritable nature derrière une façade forgé sur l’instant, pâle copie d’une génération qui copie elle-même. Ce que je suis le jour est détestable, mais ce que je suis la nuit l’est encore plus.


   
derrière l'écran
Moi c'est Chlöé, j'ai 18 ans. J'ai connu new pleasure life grâce à Bazzart ou PRD et je trouve que ce forum est tout simplement parfait ♥️. Je suis présent(e) 4 à 5 jour(s) par semaine. Je fais des RPs depuis 4-5 années et on peut dire que je suis plutôt bonne, je fais en moyenne 600 à 800 mots, mais je peux faire plus. J'ai bien sûr lu le règlement et le contexte ! Un petit mot pour la fin ?  SLOÁN ▬ Become my toy and play with my rules 147731092 .


   
fiche by snow sparrow.

   


Dernière édition par S. Noya Katernen le Mar 11 Mar - 8:19, édité 3 fois



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MessageSujet: Re: SLOÁN ▬ Become my toy and play with my rules SLOÁN ▬ Become my toy and play with my rules EmptyLun 10 Mar - 15:41

Bienvenue à toi, bon courage pour le reste de ta fiche ! Smile

Les hommes avec un jolie porte-monnaie, hein ?~ Je sens déjà un lien se profiler entre nous. xD



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MessageSujet: Re: SLOÁN ▬ Become my toy and play with my rules SLOÁN ▬ Become my toy and play with my rules EmptyLun 10 Mar - 15:43

oh, oh, Oh, OH ! Le beau Mikkelsen ! **
Moi aussi je le sens, le lien se profiler entre nous !  SLOÁN ▬ Become my toy and play with my rules 2769458083 



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MessageSujet: Re: SLOÁN ▬ Become my toy and play with my rules SLOÁN ▬ Become my toy and play with my rules EmptyLun 10 Mar - 15:47

Ce sera avec plaisir ! Nous nous occuperons de cela à ta validation ! ;D

Ho ho ho, je sais que je suis beau.~ *PAN*

Evelyn L. Canjura

Evelyn L. Canjura
Admin | La plus belle des roses est celle qui a le plus d'épines


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MessageSujet: Re: SLOÁN ▬ Become my toy and play with my rules SLOÁN ▬ Become my toy and play with my rules EmptyMar 11 Mar - 2:26

Bienvenue :3
Si tu as des questions n'hésite pas nous sommes la pour ça ^^



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MessageSujet: Re: SLOÁN ▬ Become my toy and play with my rules SLOÁN ▬ Become my toy and play with my rules EmptyMar 11 Mar - 8:01

Merci beaucoup !

Pour l'instant je n'ai aucune question, et je pense avoir terminé ma fiche ^^



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MessageSujet: Re: SLOÁN ▬ Become my toy and play with my rules SLOÁN ▬ Become my toy and play with my rules EmptyMar 11 Mar - 9:30

Super, ton personnage est aussi intéressant que ce à quoi je m'attendais ! On va probablement bien pouvoir s'amuser  What a Face Je te valide sans soucis.

Bienvenue Noya !


Félicitations et bienvenue sur New Pleasure Life. Je te fais un petit discours de quelques secondes et après tu seras libre comme l’air :

x Si tu ne veux pas dormir sous les ponts, n’oublie pas de faire ta demande de logement ici, c’est rapide, facile et efficace alors profites-en !
x Tu veux avoir ton petit rang personnalisé à toi ? Tu peux faire une demande ici, mais il n’y a rien d’obligatoire.
x Avant de se lancer dans le RP, c’est quand même sympa d’avoir plein de copains non ? Alors empresse-toi de poster ta fiche de liens, histoire que tu te retrouves pas tout(e) seul(e), promis juré aucun membre ne mord.
x T’as envie de voir ton frère, ta tante richouze ou ta copine au corps de rêve débarquer sur le forum ? N’hésite pas à créer ton propre scénario juste ici, et le staff le validera pour qu’un membre puisse le jouer.
x Dernière petite chose : si t’as envie de te détendre, le forum dispose d’un coin Flood et d’un coin Jeux, c’est pas le top ça ? Alors sois pas timide et viens nous rejoindre entre deux rps.

Encore bienvenue, et si tu rencontres le moindre problème, tu peux harceler le staff autant que tu veux, on adore ça !



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MessageSujet: Re: SLOÁN ▬ Become my toy and play with my rules SLOÁN ▬ Become my toy and play with my rules EmptyMar 11 Mar - 9:38

Super ! **

J'vais me hâter de faire tout ça, et j'te réserve déjà un rp hein ! Et crois moi, si j'ai un problème, je n'hésiterais pas à te harceler  SLOÁN ▬ Become my toy and play with my rules 839079227 



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