Ils me suivent comme la peste. Je les provoque du regard, je cherche à les fuir en espérant qu'ils me suivent. Mais lorsqu'ils m'attrapent, je suis à leur merci. Je désire oublier le sens de mes responsabilités. Ne plus avoir aucune pression. Me laisser complètement aller à eux, leur dévouer toute mon attention et mon admiration. Qu'ils soient blancs, noirs, jeunes, âgés, asiatiques, beurre, tatoués, chauves, barbus ou rasés, ils m'auront à eux le temps d'une nuit. Hommes ou femmes, j'ai toujours été incapable de faire le choix, ayant pourtant toujours eu une préférence pour les femmes. Elles ont le loisir de pouvoir me surprendre, ce qu'un homme serait incapable de faire. Je regarde le groupe jouer sur la scène, je m'assure que tout est en place, que tout se déroule comme prévu. Ils n'ont pas le droit à l'erreur. Toutes les filles du premier rang sont en pleine chaleur. La musique adoucit les mœurs tout comme elle peut en créer. Après le concert, les loges deviennent très vite un lieu de fête où le plaisir est roi. Ils ont assurés, je leur laisse donc la joie de se défouler. Il n'y a plus vraiment de règle à respecter. La tournée est finie. Nous voici en Russie et les filles d'ici ont une bonne réputation. Je lève la tête, enchaîne les verres, remonte ma jupe et attend que les choses se fassent.

Je me retrouve dans une des loge vide, plus qu'une charmante demoiselle pour me tenir compagnie. Elle ne cherchait visiblement pas à se faire un des musiciens trop virils. Elle cherchait une compagnie plus docile, plus obéissante et ça tombait bien, j'avais besoin de me relâcher. Je me décontracte, me laissant faire comme je ne le ferais jamais dans la vie de tous les jours. Je deviens sa petite poupée sexuelle, son jouet. Mais je ne reste pas bien longtemps sans rien faire. Elle a des demandes bien particulières, des envies à assouvir. Assise sur mon visage, ma bouche était emprisonnée sous son entre-jambe humide. Les yeux grands ouverts, je prenais un plaisir malsain à découvrir sa partie la plus intime avec la langue. J'allais et venais en elle alors que mon regard fixait sa poitrine. Elle posa sa main sur mes yeux, pour m'empêcher d'avoir droit à cette vue, ce plaisir. Ma langue s'enfonce entre ses parois intimes pour finir en s'agitant contre son bouton de chair. Je finis par me masturber, seul plaisir qu'elle me laissait prendre. C'était une réelle torture. Mes doigts s'agitaient en moi comme ma langue en elle. Elle finit enfin par me jouir dessus. Je sens son clitoris se durcir et elle me libère enfin. Elle s'en va sans rajouter un mot. Me laissant seule, souillée dans cette pièce plongée dans le noir où je terminais mon travail toute seule.