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| APRIL&JAYDEN - Fucking life. | |
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| Sujet: APRIL&JAYDEN - Fucking life. Sam 8 Fév - 19:28 | |
| Je sors de la boîte, les tympans explosés et les yeux rougis par l’alcool. J’suis pas défoncé, jamais. J’aime garder le contrôle sur ce que j’dis, ce que j’fais. Alors j’bois jusqu’à la limite, histoire de pas finir comme ces vieux poivrots qui s’traînent sur le parquet du bar en léchant les gouttes de vodka qu’ils ont fait tomber. J’allume une cigarette et j’enfile ma veste, il ferait presque froid dans cette ville. J’regarde l’heure, deux heures et demi du matin, j’aurais pas fait la fête bien longtemps ce soir. Mais j’suis crevé, et j’ai envie de rentrer chez moi, tranquille. Retrouver April, si cette pute est pas en train de se faire troncher chez un autre mec. J’aperçois une bande de nanas qui se déhanchent en direction de la boîte de laquelle je sors. Elles me regardent aussi, enfin surtout une en particulier. Son visage m’est familier, mais j’ai du mal à discerner ses traits. Sa silhouette me rappelle quelqu’un, mais je n’y prête pas plus d’attention. Sauf qu’elle aussi elle m’a vu. Ses prunelles s’illuminent de désespoir quand elle me reconnaît. « Jayden ! Mon Dieu et moi qui croyait que tu avais disparu de la circulation ! » Au ton de sa voix, je la reconnais enfin. Milie, une petite blondasse prétentieuse que j’avais croisée plusieurs fois au cours de différentes soirées, et que j’avais fini par baiser dans les chiottes d’un pote à moi. Juste une fois, histoire de me vider les couilles, et surtout pour qu’elle me lâche la grappe. Je vois à sa démarche qu’elle est complètement explosée, et ça, ça veut rien dire de bon. J’ai pas envie de la revoir, j’ai pas envie d’lui parler, putain je l’ai baisée une fois elle pourrait s’en satisfaire bordel. Je fais mine de ne pas la reconnaître et ne lui réponds pas. Sauf que c’est une coriace celle-là, elle s’accroche à toi comme une merde collée au cul d’un chien. Elle s’approche de moi avec ses yeux de poisson mort. « Jayden, c’est moi, tu te souviens de moi quand même, avec tout ce qu’on a partagé ensemble.. » Je lui lance un regard noir. « J’m’en branle de ta gueule, Milie, dégage j’veux plus t’avoir dans mes pattes. » Ses prunelles scintillent et elle me lance un regard mauvais. J’avais oublié à quel point elle peut être lunatique. Elle abat ses deux misérables poings sur mon torse. « T’es qu’un salaud Jay ! Putain tu sais que j’ai avorté au moins ? J’avais ton putain de gosse dans le ventre et j’ai avorté ! » Qu’est-ce qu’elle raconte, cette conne ? Elle s’est probablement envoyée en l’air avec la moitié des habitants de Moscou, alors qu’elle ait été enceinte de mon gosse ça me paraît un peu gros. Je m’empare de ses poignets pour qu’elle arrête de me frapper comme une gamine qui fait un caprice. « Je t’ai dit que j’en avais rien à foutre de toi, tu piges ? Maintenant barre-toi avant que j’explose ta gueule de pute sur le trottoir. » Je la lâche et elle tombe sur le sol en pleurs, trop défoncée pour pouvoir se relever.
C’est moi qui finis par me barrer, trop énervé pour avoir envie de retourner danser ou quoi que ce soit d’autre. Je rentre chez moi, pied au plancher, et me gare juste en bas de mon immeuble. J’habite un quartier friqué, et j’en suis fier. J’ai bâti ma vie entièrement seul, même Dieu serait jaloux de tout ce que j’ai construit. A l’instant où j’ouvre ma porte, je sais déjà qu’il y a un truc qui cloche. J’entends ni le son de la télé, ni celui de la musique qu’April met toujours quand elle est toute seule à l’appart. Pourtant elle est bien là, y’a ses chaussures et son manteau sur le sol. Mon regard s’attarde un peu plus sur l’immense salon de mon duplex et au vu des fringues et des sous-vêtements qui traînent sur le canapé j’suis définitivement certain qu’elle n’est plus seule. Je monte les escaliers qui mènent au deuxième étage – et plus particulièrement à la chambre. « APRIL ! » Je gueule, histoire qu’elle sache bien que j’suis rentré. Même pas besoin d’ouvrir la porte de la chambre pour savoir ce qu’elle est en train de fabriquer. J’entre assez brusquement et la découvre chevauchant un mec en gémissant comme une belle salope. Ni une ni deux, je me dirige vers le couple improvisé et j’envoie valser April hors du lit pour empoigner le type qui est en train de baiser sous mon toit. J’ignore ce qu’il me dit et j’le traîne jusqu’en bas pour le foutre à la porte. Je le balance sur le paillasson, je lui ai même pas laissé le temps de reprendre ses fringues, il devra rentrer en caleçon. « Si je te revois chez moi je t’arrache les yeux, pigé ? » Je lui claque la porte au nez. Putain, déjà que j’étais énervé, fallait en plus qu’elle en rajoute avec ses histoires à la con. Je la rejoins dans la chambre et l’empoigne par le bras pour la relever, et la plaquer contre le mur avec force. J’m’en fous qu’elle ait mal. « Putain April j’t’ai déjà dit des milliers de fois que j’veux pas te voir baiser ici, pas dans ce lit, pas dans cette chambre, pas dans ce putain d’appart ! » Bordel, c’est chez moi ici, si elle pense qu’elle peut faire ce qu’elle veut elle se fourre le doigt dans le cul. Je sais bien qu’elle s’en fout de ce que j’suis en train de lui dire, mais ça m’fait du bien de me défouler sur elle. J’la regarde deux secondes, elle est bandante avec ses yeux verts de défoncée, en tee-shirt trop large pour elle et en petite culotte. Mais c’est pas maintenant que j’vais la prendre, je suis encore trop énervé pour ça. Je la lâche et j’vais m’installer au salon, devant la télé. J’entends April redescendre et j’en profite pour l’appeler. « Amène-moi une bière, de la vodka, c’que tu trouves, j’vais crever de soif. Et bouge ton cul de chienne en chaleur. » J’suis pas tendre avec elle, jamais. Je sais bien qu’elle va gueuler, parce qu’elle aime pas qu’on lui parle mal. Autant elle peut être soumise au lit, mais putain c’est une vraie hystérique en dehors de ça. J’ai jamais vu quelqu’un avec autant de caractère. On se supporte, on vit comme ça. Et personne se plaint.
Dernière édition par V. Jayden-James Collins le Mar 11 Fév - 21:35, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: APRIL&JAYDEN - Fucking life. Dim 9 Fév - 10:32 | |
| Je plaque ma main sur les lèvres du beau latino qui gémit sous mes coups de reins, pour ne pas l'entendre, c'est tellement faible, il gémit d'une façon aiguë, on dirait une pucelle qui jouit pour la première fois, j'ai horreur de ça. Je veux que son corps, je ne veux pas de ses putains de cris, de ses yeux qui me dévorent comme si j'étais un morceau de viande que ce type avait ramassé sur le trottoir. C'est plutôt l'inverse d'ailleurs, c'est moi qui l'ai ramassé sur le trottoir : j'avais la dalle, mon ventre criait famine et je n'avais aucune envie de mettre de l'eau à chauffer pour me faire des pâtes, et j'avais envie de manger italien. Je suis donc sortie dehors, une clope entre les lèvres, ne ressentant pas le besoin de reprendre une pilule, pour aller me chercher un plat de pâtes au petit resto italien quelques rues après celle de l'appartement de Jayden, que je squattais depuis un moment déjà. Il allait bientôt fermer, et il y avait ce serveur qui me dévorait des yeux alors qu'il me tendait le plat chaud. Ce con pensait qu'il allait me convaincre de le suivre dans son lit avec son sourire, mais j'avais déjà décidé de le mettre dans le miens, quand je l'avais vu : j'avais envie de sexe, il aurait été moche je l'aurais quand même ramené chez Jayden. Il m'avait suivit comme un chien, dès que je l'avais embrassé dans le restaurant, cherchant à me tenir dans ses bras sur le chemin : je l'avais repoussé chaque fois, je n'avais pas besoin de sa tendresse ou de sa pitié, j'voulais son corps, rien de plus. Une fois dans le duplex carrément luxueux dans lequel je passais une grande partie de mes journées, il m'avait presque sauté dessus, et j'avais cédé sans même penser à bouffer mes pâtes. Je serrais plus vite débarrassée de lui si on passait tout de suite aux choses sérieuses, je pourrais remplir mon estomac plus tard. Il avait commencé à me prendre sur le canapé, mais je l'avais repoussé, pour l'entrainer ensuite en haut : j'voulais le confort du lit, puis inconsciemment, je savais que ça énerverais Jayden si je lui disais que j'avais baisé avec un inconnu dans son lit. Il me l'avait déjà interdit, mais je m'en foutais royalement : la drogue c'était interdit aussi, normalement, et c'est pas pour autant que je n'en consommais pas, au contraire. Plus on m'interdisait quelque chose, plus j'aimais le faire. Cambrant le dos sur le brun qui couinait comme une fille sous moi, je lâchais en râlant, pinçant ses lèvres avec mes doigts : « Mais ferme-la ! » Je fermais les yeux, ne voulant même pas voir son regard plein d'incompréhension. Visiblement pour lui on ne baisait pas pour baiser, il s'attendait à quoi? Que je lui fasse une déclaration d'amour, alors que je l'avais trouvé à une heure de matin en bas de ma rue? Pathétique.
J'entendis la porte s'ouvrir, et une voix masculine que j'entendais quotidiennement hurler : « APRIL ! » . Jayden vient de rentrer, et je suis déjà certaine qu'il a comprit que j'étais en train de coucher avec un autre homme dans sa chambre. Un coup d'oeil au réveil m'informe qu'il est rentré plus tôt que d'habitude : soit il n'a trouvé personne à baiser là-bas, soit il a passé une soirée pourrie et il est énervé. Dans les deux cas, ça va gueuler, et dans les deux cas j'aimerais pas être à la place du serveur qui bande entre mes cuisses. La porte de la chambre s'ouvre en claquant, et je sens la main du propriétaire des lieux s'agripper à mon bras, pour me dégager du lit : je tombe presque, me rattrapant au mur, le corps en sueur. Jayden tire mon latino, que je reverrais clairement plus jamais ici comme tout ceux que Jayden vire, en dehors de la chambre, et j'en profite pour m'allumer une clope. Il va être énervé, je le sais, et moi je suis frustrée qu'il nous ait interrompu avant que je prenne du plaisir. J'enfile un t-shirt à l'homme tatoué, et un sous-vêtement que je tire d'un placard, juste avant qu'il ne remonte dans la chambre, m'attrape par le bras, et me plaque contre le mur. Le coup est dur, sec, et je grogne, mais par expérience je sais que ça ne lui fait rien de me faire mal, et que mes plaintes ne l'arrêteront pas. « Putain April j’t’ai déjà dit des milliers de fois que j’veux pas te voir baiser ici, pas dans ce lit, pas dans cette chambre, pas dans ce putain d’appart ! » J'affiche un grand sourire en l'écoutant. Cause toujours tu intéressement, après tout si il veut pas que je baisse ici, il n'a qu'à pas partir, faut savoir ce qu'on veut. Moi, j'vais pas me faire chier à l'attendre alors que y'a une armée d'hommes qui ne demande qu'à me sauter. La drogue aidant, j'en trouve toujours un dès que je sors d'ici, j'ai pas besoin d'aller loin, ils sont attirés comme des mouches quand je commence à me déhancher sous leurs yeux de merlan frit. Jayden descends, et je récupère ma clope tombée au sol pour la finir, ouvrant la fenêtre quelques secondes, profitant de l'air frais de l'hiver sur mon corps encore bouillant. Puis je quitte la chambre pour aller dans le salon, entendant immédiatement une voix forte :« Amène-moi une bière, de la vodka, c’que tu trouves, j’vais crever de soif. Et bouge ton cul de chienne en chaleur. » . Je soupire, ouvrant le frigo et sortant deux bières, avant de les ouvrir, et de me diriger vers le canapé, fixant Jayden : " Tu pourrais bouger ton cul, putain ! Le frigo est à deux pas, la prochaine fois tu te démerde tout seul. " Je pose rageusement sa bière sur la table basse, à l'opposé de lui, pour qu'il soit obligé de se pencher pour l'attraper. Je suis frustrée, je suis certaine qu'il le sait, et ça m'énerve. " Et mon cul de chienne en chaleur serrait rassasié si tu étais rentré vingt minutes plus tard, tu fait chier Jay ! Ce mec était super au lit, t'aurais pas put t'arrêter baiser une pute sur le trajet pour me laisser prendre mon pied ?! " Je pose mes fesses sur un pouf, face à lui, pour boire une gorgée de bière. C'est faux, ce mec était nul au lit, mais ça il est pas obligé de le savoir, ça ne change rien, maintenant il n'est plus là. Et je sais même plus où j'ai foutu mes pâtes, alors que mon ventre commence à crier famine. Je commence à les chercher des yeux, je les vois, à côté de la télévision, et je me lève pour les prendre, et en piquer un peu, même si elles sont froides. Je me tourne vers Jay, m'approchant de lui, ma boite à la main, les yeux brouillés par la drogue et l'énervement : " J'vais devoir changer de resto italien à cause de toi, les serveurs voudront plus me toucher si ce con raconte que tu l'a viré sans qu'il ait le temps de dire quoi que ce soit, tu réalise que tu fais chier là? Je vais devoir traverser la moitié de moscou pour trouver quelqu'un pour me baiser et qui sait faire des pâtes ! " |
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| Sujet: Re: APRIL&JAYDEN - Fucking life. Dim 9 Fév - 19:33 | |
| Je n’ai jamais particulièrement aimé la violence, enfant je n’ai jamais été cruel ou sadique. Je suis juste un impulsif qui ne contrôle pas ses accès de violence. J’suis un colérique, presque un capricieux. Et lorsqu’on cherche à m’énerver, ça ne rate jamais ; plus facile y’a pas. Le problème c’est que j’suis pas du genre à faire les choses à moitié : soit j’suis le mec le plus calme au monde, soit j’suis juste un animal féroce qui te bouffe les yeux sans pitié. C’est instinctif, j’arrive rarement à me contrôler et d’un côté je cherche plus vraiment à le faire. J’préfère me défouler sur April ou sur n’importe quelle pouffe croisée dans le rue plutôt que de ruminer pendant des heures dans mon coin. Et la brunette aux yeux verts me donne bien des occasions de lui envoyer des assiettes à la gueule ; rien que là j’ai envie de lui arracher le sourire narquois qu’elle arbore fièrement tandis que je l’engueule. Elle a le don de me faire péter les plombs sans même ouvrir la bouche. Elle respecte rien, elle fait tout c’qu’elle veut, comme elle veut. C’est une nana libre, c’est pour ça que j’l’ai pas encore jartée de chez moi, elle s’assume et elle se laisse pas faire. Mais ici c’est chez moi, alors c’est moi qui fais la loi. J’suis pas un macho, j’suis pas mysogine, elle pourrait être un mec que ça serait pareil. C’est mon appart, c’est moi qui fais les règles, que ça plaise ou non. J’suis un maniaque hyper organisé, alors quand April a débarqué ici y’a fallu mettre les choses au clair. En même temps, j’savais bien que je pouvais pas attendre d’elle qu’elle soit comme moi. C’est encore une gamine, elle sait rien faire sans moi. C’est dire, c’est à peine si elle sait se faire à bouffer. La seule chose à laquelle elle fait attention c’est la putain de drogue qu’elle prend tout le temps et qui traîne dans toutes les pièces du duplex.
Je m’empare de la télécommande et allume l’écran plat. A deux heures et demi du mat’ il risque pas d’y avoir grand-chose mais je m’en fous, c’est juste histoire de passer le temps parce que j’ai pas envie de me coucher maintenant. J’ai passé une journée de merde, une soirée de merde, et pour couronner le tout y’a un putain d’inconnu qui est venu baiser ma meuf dans mon lit alors j’risque pas de dormir. Je sors le flingue que j’ai toujours sur moi de ma poche et le pose lourdement sur la table basse. J’vide mes poches et recompte les liasses de billets que j’ai gagnées aujourd’hui. Ça en fait du fric, bientôt on pourra s’payer des vacances de rêve, histoire de se barrer du froid glacial de Moscou. Je la fixe d’un œil indifférent alors qu’elle gueule. Enfin, qu’elle fait semblant de gueuler parce que j’suis sûr que la prochaine fois elle me l’amènera quand même ma bière. J’allume une cigarette et me penche pour saisir la boisson qu’elle a volontairement posée à mon opposé. Je devine à son air contrarié qu’elle a pas aimé mon intervention dans sa petite affaire. J’aime pas non plus m’interrompre en pleine action, ça m’rend dingue, mis j’m’en fous, elle avait qu’à y réfléchir à deux fois avant de ramener un enfoiré de latino chez moi. Je la dévisage longuement avant de répondre froidement. « Sérieusement c’est quoi ta définition d’un bon coup April ? Il couinait tellement que j’ai cru que tu baisais un chiot, alors te fous pas d’ma gueule. » Je sais bien à quel point la junkie aime le sexe. Elle y est accro autant qu’elle l’est à sa poudre blanche. C’est rare qu’on passe une journée sans coucher ensemble. C’est pour ça qu’on s’est si bien entendus quand on s’est rencontrés. Au lit, y’a pas plus complémentaires et plus fusionnels que nous, alors on s’en lasse pas. Quand j’pars pendant plusieurs jours en voyage sans elle, j’essaie toujours de trouver une nana qui lui ressemble pour me vider les couilles. Mais y’en a pas deux comme elle. Je me lève pour aller chercher dans les poches de ma veste la marijuana que j’ai acheté à un pauvre type en boîte. « Va te faire foutre avec ton resto italien. T’en fais pas, va, si t’as besoin de baiser t’as juste à aller frapper à la porte du concierge, il s’ra ravi de te recevoir. T’es pas difficile de toute façon. » Si elle s’imagine que j’vais remédier à sa frustration sexuelle elle peut aller se faire voir, va falloir qu’elle me le réclame à genoux parce que moi j’passe pas derrière un crevard latino. J’vais la faire mariner un peu, ça lui servira de leçon. Je roule lentement, mélangeant marijuana et tabac avec habileté sur la table basse du salon. Je l’observe du coin de l’œil, puis je finis par faire semblant de m’intéresser au programme télévision. J’allume tranquillement le joint, seule drogue que j’apprécie réellement, et je recrache lentement la fumée en direction du plafond. April bouge pas, elle ferme sa gueule, elle m’amuse quand elle est frustrée, elle tire une gueule de chien battu. Je lui lance avec un regard narquois. « Qu’est-ce qui t’arrives April, t’as la chatte qui te démange ? » Je saisis ma bière d’une main et pousse la table basse avec mon pied pour faire de la place devant moi. Je bois une gorgée avant de river mes prunelles aux siennes, un sourire au coin des lèvres. « Suce-moi la queue et j’te jure que j’te fais crier. »
Dernière édition par V. Jayden-James Collins le Mar 11 Fév - 21:36, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: APRIL&JAYDEN - Fucking life. Dim 9 Fév - 20:30 | |
| J'ai toujours été une sale tête de mule. Enfin, depuis que j'ai commencé à plus être tout à fait normale, depuis que j'entends ces putains de voix de merde qui s'acharnent sur moi quelques heures, quand elles le souhaitent. J'ai toujours adoré voir l'air contrarié des gens autour de moi, quand je réussissais à imposer mon avis, particulièrement pour ma pauvre mère que je rendais folle. Je débarquais à pas d'heures à la maison, en gueulant que j'avais été prise de nombreuses fois dans la soirée où j'avais passé une grande partie de la nuit, et je voyais dans ses yeux l'horreur d'avoir donné naissance à une fille aussi différente elle, la pauvre sainte-nitouche. Et j'adore voir l'énervement dans les yeux de Jayden quand j'affiche un grand sourire alors qu'il me rappelle les règles - SES règles-. J'm'en fou d'avoir mal au bras puisqu'il met de la force sur sa prise enserrant mon corps, je m'en fou totalement, puisque j'arrive à l'énerver. J'adore savoir que ça l'énerve que je baisse dans son lit, avec un putain d'inconnu, sur son territoire. Il n'aime pas ça, et moi j'aime le provoquer, mais j'aime surtout voir qu'il est, sous une certaine forme, possessif. J'pense profondément que si je me contentais d'obéir à ses putains de règles qu'il a instauré qu'il m'aurait viré de chez lui depuis un bail. L'ennui nous tuerait, si j'étais trop à son écoute, si j'étais la parfaite petite ménagère, et c'est loin d'être le cas : j'sais pas faire à manger autre chose que des plats à réchauffer au micro-onde ou au four. Et les tartes, alors c'est pas pour mes talents de maitresse de maison que je reste ici, et qu'il continue à me voir.
Après avoir posé sa bière sur la table basse où Jayden a posé, comme chaque soir ou presque, l'intégralité de ses poches, je suis partie me poser sur un pouf, en face de lui, détaillant un instant ce qui jonche la table, sans grand intérêt : la première fois que j'ai vu son arme, j'avoue que j'ai eu un peu peur. Peur qu'il s'en serve contre moi, mais maintenant ça me fait ni chaud ni froid de la voir sous mon nez, même si je ne m'en suis jamais servi, et ne m'en servirais surement jamais. On a beau aimer tout les deux baiser, on est pas du même monde j'pense, il a tué, et moi je pense ne pas avoir le cran de le faire, même si je m'en fou que lui l'ai fait. « Sérieusement c’est quoi ta définition d’un bon coup April ? Il couinait tellement que j’ai cru que tu baisais un chiot, alors te fous pas d’ma gueule. » Quel con, il vient me narguer à me faire remarquer que ce soir, je n'ai pas eu beaucoup d'instinct, et que j'ai ramené carrément une merde au lit. Mais même si c'était une merde, j'aurais quand même pu prendre mon pied avec, si il avait pas débarqué pour chasse mon amant, et ça me foutait les nerfs en pelote, j'avais pas eu ma dose de sexe, et j'étais irritable. " Au moins, il était dans mon lit, lui. " Je me faisais chier ce soir, je m'ennuyais, j'avais envie de sexe, et j'avais dût trouver quelque chose en pleine nuit, dans un quartier chic. C'était indirectement un reproche pour Jayden, parce que c'est lui que j'aurais préféré là-haut, entre mes cuisses, clairement. Sauf qu'il était pas là, alors j'allais pas l'attendre, des fois il rentre si tard que j'ai fini par m'assoupir dans le canapé. Lui rappelant encore qu'à cause de lui, et de son comportement, j'allais devoir me trouver un nouveau resto avec de la bonne bouffe, ouvert tard, et avec des serveurs sexy, plutôt bien montés et carrément pas chiants, je pris mon plat de pâtes pour en manger quelques bouchées et calmer mon ventre, criant famine. « Va te faire foutre avec ton resto italien. T’en fais pas, va, si t’as besoin de baiser t’as juste à aller frapper à la porte du concierge, il s’ra ravi de te recevoir. T’es pas difficile de toute façon. » Le concierge? C'est une blague là? Il a déjà vu sa gueule ou pas? Et son gros ventre qui sort de sa ceinture? Je préfère encore me faire du bien en solitaire, ou même coucher avec le premier inconnu croisé dans la rue, moche ou con. " T'as vu sa gueule? T'as vu son ventre? T'as vu son sourire dégueulasse? Je préfère me faire nonne ! " Il a réussit à me faire bouder, et je reste assise sur mon pouf, jetant de temps en temps un coup d'oeil à la télévision, sans même faire gaffe à ce qu'il s'y passe, concentrée à juste lui faire une tête de fille qui boude. « Qu’est-ce qui t’arrives April, t’as la chatte qui te démange ? » Si il savait à quel point. Enfin, j'suis sûre qu'il sait, toute façon. Cependant, je secoue la tête, passant une main dans mes cheveux d'un air détaché. " J'vois pas de quoi tu parle. " Son sourire m'indique qu'il sait parfaitement de quoi il parle, et la phrase qu'il prononce en poussant doucement la table basse aussi. « Suce-moi la queue et j’te jure que j’te fais crier. » J'hausse un sourcil, hésitant quelques secondes. Proposition alléchante, quand il promet, il fait : je sais que je vais grimper aux rideaux, voir même jusqu'aux satellites orbitant autour de la terre. Mais, ça me fait chier parce que je veux lui en vouloir ce soir, j'aime pas qu'on m'interrompe.. Vaincue sans même qu'il ait besoin de dire quoi que ce soit, je pose mon plat de pâtes, et je m'approche de lui, à quatre pattes puisque je n'ai que quelques mètres à parcourir, glissant mes mains sur ses jambes, le fixant. " Même si j'ai ramené quelqu'un dans ton lit..?" Je glisse ma main sur sa braguette, la faisant descendre tout doucement, avant de tirer un peu sur son pantalon, et son boxer, venant juste effleurer du bout des doigts son sexe. Il est fâché, moi aussi, pour une fois j'aimerais juste me faire désirer un peu plus, sinon c'est trop facile, il vire un mec qui m'a déjà chauffé et me saute dessus. |
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| Sujet: Re: APRIL&JAYDEN - Fucking life. Dim 9 Fév - 22:11 | |
| « T’avais qu’à sortir avec moi. » On sort rarement ensemble, April et moi. On n’aime pas les mêmes endroits, on bouffe pas la même chose, bref on a des centres d’intérêts totalement opposés, du coup les soirs soit on reste ensemble devant la télé à rien foutre, soit on sort chacun de notre côté, sans se prendre la tête. Sauf que du coup ça peut aboutir à ce genre de situation que j’déteste, c'est-à-dire que je rentre sans avoir pu me détendre comme j’aime le faire alors qu’April est en train de s’amuser comme une folle pendant mon absence. Quand j’rentre tôt, j’aime bien savoir qu’elle s’est fait chier autant que moi, qu’elle est pas sortie et qu’elle m’attend sagement avant d’aller dormir. J’aime pas rentrer sans qu’elle soit là, j’aime pas quand elle découche et que j’dois dormir dans un lit vide. Mine de rien, sa présence me manque, j’suis loin d’être un sentimental mais quand elle est pas là j’me sens pas entier, il manque un morceau du puzzle. Mais ça elle risque pas de l’entendre sortir de ma bouche un jour, et elle me demande pas de lui susurrer des mots d’amour à l’oreille parce qu’elle sait que j’suis pas comme ça. Comme dit le dicton, « Les hommes les plus actifs en amour sont ceux qui en parlent le moins. » J’fais partie de cette catégorie, je suis pas très bavard mais c’est pas pour ça que j’montre pas que j’tiens à elle. A ma façon. Je lève les yeux au ciel en entendant sa réponse. « Toi, nonne ? Tu vendrais ta mère pour avoir une bite entre tes jambes, alors arrête tes conneries. » Bon, j’exagère un peu, le concierge est vraiment dégueulasse, et c’est pas pour rien que je l’ai pris en exemple. Mais si au bout d’une semaine sans sexe elle ne trouve rien à se mettre sous la dent, j’suis à peu près sûr qu’April serait prête à aller lui rendre une petite visite. J’ajoute avec une arrière-pensée que je ne cache pas. « T’as juste à lui demander qu’il te bande les yeux avant de te sauter, comme ça t’as pas besoin de te focaliser sur sa gueule. T’imagines que c’est moi qui suis entre tes jambes et t’as tout gagné. Penses-y la prochaine fois que j’pars en voyage. » C’est pas une proposition sérieuse, mais j’imagine la scène et ça me fait sourire. Je m’étale pas sur le sujet, j’sais très bien que la brunette aime pas beaucoup quand j’parle de partir. Elle déteste être toute seule, alors elle pique des crises chaque fois que j’pars en voyage. Ça m’fait chier aussi, mais les affaires marchent pas qu’à Moscou. J’observe son air renfrogné, des fois j’oublie à quel point elle peut jouer à la gamine quand elle veut. Les bras croisés et les sourcils froncés, elle fait mine de regarder ailleurs. J’ai l’impression d’être en face d’une petite fille à qui on a retiré son nouveau jouet. Bien sûr quand j’lui fais remarquer, elle essaie de se donner le genre de la nana qui s’en fout, mais tu parles, j’la connais par cœur, je l’ai interrompue alors qu’elle baisait avec un pauvre type dégoté dans un restaurant pourri. Cette poufiasse devrait plutôt me remercier de l’avoir tirée de là. J’lui donne une chance de pas finir la soirée seule, alors elle a pas intérêt de broncher.
Je regarde les volutes de fumée s’échapper de ma bouche et monter vers le plafond pendant qu’elle s’avance à quatre pattes vers moi. Je baisse les yeux, putain y’a pas plus bandante qu’elle quand elle est à mes genoux, j’suis sûr que j’pourrais avoir un orgasme rien qu’en restant là à la contempler. Mais ça risque pas d’arriver, elle a déjà ses mains sur mes cuisses et j’sens déjà l’excitation qui monte. Y’en faut pas beaucoup avec elle. Elle me dévisage avec ses grands yeux verts et ses lèvres que j’boufferais bien sur le champ. Sauf qu’elle a envie d’me faire chier ce soir, alors elle ouvre sa grande gueule pour me rappeler qu’il y a moins d’une heure elle était en train de se faire sauter dans mon lit par un autre homme que moi. Je prends son visage entre mes doigts et me penche vers elle pour m’approcher à quelques centimètres de ses prunelles émeraudes. « Joue pas avec moi, April, tu vas t’en mordre les doigts. La prochaine fois que tu ramènes quelqu’un ici j’lui fait sauter la cervelle et je m’arrange pour que ta belle gueule soit méconnaissable.» Pour ce qui est de buter un inconnu qui se pointe ici, je déconne pas, j’m’en fous de tâcher mon tapis avec du sang. Mais pour April, c’est pas vraiment une menace, j’serai incapable de la défigurer même si elle me pousse à bout. Elle s’est déjà retrouvée avec de jolis bleus sur les joues par ma faute, mais rien de plus. Le reste des marques qu’elle peut avoir sur le corps, c’est c’qui arrive quand on baise trop sauvagement, on devient violent et notre peau en subit les conséquences. Et April en redemande toujours. Je tire longuement sur le joint et pose mes lèvres sur les siennes pour lui refiler la fumée. Putain j’la prendrai bien à l’instant, ses lèvres ont un goût de fraise. « Fais-moi pas attendre bébé, j’risquerais de m’énerver. » Je me réinstalle dans le canapé, bière à la main, sans cesser de la fixer avec un demi-sourire, en imaginant tout ce que j’allais lui faire.
Dernière édition par V. Jayden-James Collins le Mar 11 Fév - 21:36, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: APRIL&JAYDEN - Fucking life. Lun 10 Fév - 15:46 | |
| « T’avais qu’à sortir avec moi. » Je me suis permis de grogner en lui faisant un reproche, celui de m'avoir laissée seule, mais c'est moi qui ai prit cette décision, et pas pour rien : je n'aime pas trainer dans ses soirées, je n'y prends aucun plaisir, je connais pas grand monde, et comme presque tout le monde connait Jayden et le craint, beaucoup n'osent pas me toucher, et je me fais chier. Alors que lui, il s'amuse avec toutes les chaudasses qui se trémoussent devant lui, l'aguichant dans l'espoir qu'il les prenne dans un coin de la boite, ou devant tout le monde à même le sol. J'trouve ça tellement pathétique, ridicule, et puis j'aime pas le voir baver devant le cul d'autres nana, alors je préfère sortir de mon côté, dans des lieux que j'ai plus l'habitude de fréquenter. Je ne réagis pas, je n'ai rien à dire, parce que il est vrai que si je ne veux pas le voir partir, je n'ai qu'à le suivre, mais il est rare qu'il rentre par l'appartement avant de sortir, et je n'ai aucune envie d'être comme une grosse conne à attendre son sms pour le rejoindre. « Toi, nonne ? Tu vendrais ta mère pour avoir une bite entre tes jambes, alors arrête tes conneries. » Bon, j'aurais essayé de lui faire croire une demi-seconde que je pourrais me reconvertir dans l'univers religieux. Surtout qu'il n'a vraiment pas tort, je vendrais ma mère pour du sexe, mais pas uniquement : je vendrais ma mère pour tout, même pour juste un tour de manège. J'suis pas vraiment proche d'elle, je l'ai jamais été, à partir du moment où je suis devenue, elle ne voulait de plus, je n'ai même pas cherché plus loin, et dès que j'en ai eu l'occasion, je suis partie. Je pensais pas oser le faire au début, mais j'suis devenue accro à Jay', et entre lui ou ma famille de merde, j'avais pas réfléchis bien longtemps. Mais quand même, le concierge quoi.. il dit que je ne suis pas compliquée, mais là c'est carrément se satisfaire du minimum. « T’as juste à lui demander qu’il te bande les yeux avant de te sauter, comme ça t’as pas besoin de te focaliser sur sa gueule. T’imagines que c’est moi qui suis entre tes jambes et t’as tout gagné. Penses-y la prochaine fois que j’pars en voyage. » Je lâche un demi-rire, en secouant la tête, amusée, mais toujours décidée à bouder. Au moins pour quelques minutes, parce que de toute façon j'sais que si il veut me faire craquer il y arrivera en un claquement de doigt. Glissant un doigt sur ma lèvre inférieur, je le fixe, comme si j'étais en pleine réflexion, étudiant la proposition. " Mh, c'est plutôt tentant, mais c'est pas avec lui que j'ai envie de me bander les yeux. Je préfère les hommes plus sexy, plus mâles, quand je suis en manque... quel dommage qu'à ce moment-là tu parte en voyage. " Je sais pertinemment que ce n'est pas ça qui va le faire rester, mais bon, j'aurais essayé. Je supporte pas quand il part, ça me rends dingue, et si parfois je suis subtile pour lui demander de rester, des fois j'en viens à briser des assiettes pour essayer de le faire rester. Généralement, c'est quand j'ai pas pris assez de drogue, et qu'elles reviennent, que je m'énerve à ce point,.. mais pas toujours.
J'ai la possibilité d'avoir ce que je désire plus que tout actuellement, il me l'offre en échange d'une fellation, une simple fellation et j'ai ma séance de baise torride qui me fait envie depuis plusieurs heures. Mais c'est trop facile, et je résiste pas à l'envie d'encore une fois le narguer, lui rappeler l'interdit que j'ai franchit ce soir, même si je suis tout à fait au courant qu'il risque de véritablement sortir de ses gonds, et là j'pourrais dire adieu à mon moment de plaisir. Il s'approche doucement de moi, pour venir planter ses yeux dans les miens, son visage à quelques centimètres du miens. Et par conséquent, ses lèvres proches des miennes, ses lèvres que j'ai envie d'embrasser, de mordiller, de gouter, de bouffer totalement là, tout de suite, mais je ne le fait pas, puisqu'il parle, me sortant de mes pensées. « Joue pas avec moi, April, tu vas t’en mordre les doigts. La prochaine fois que tu ramènes quelqu’un ici j’lui fait sauter la cervelle et je m’arrange pour que ta belle gueule soit méconnaissable.» Je n'ai pas peur de ses menaces, depuis que je suis avec lui, je n'ai eu que quelques coups, que j'avais bien cherché, sur les joues, ou quelques marques sur le corps, de nos ébats trop violents, tellement nous sommes habités par la passion. Je ne m'en rends jamais compte, ces marques, je les découvre au petit matin, devant le miroir de la salle de bain. Elles sont là, témoins de notre étreintes, et elles me font mal uniquement après qu'il m'ait baisée, jamais pendant tellement je suis en pleine extase. Il se penche vers moi après avoir prit un longue latte de son joint, pour poser ses lèvres contres les miennes. J'inspire à mon tour la fumée qu'il m'offre, me redressant un peu plus vers lui, avant de souffler face à lui, mes yeux provocants rivés au siens. « Fais-moi pas attendre bébé, j’risquerais de m’énerver. » Mes doigts posés sur sa verge n'ont de toute façon plus aucune envie d'attendre, je n'ai plus envie de le provoquer, du moins j'ai plus envie de faire ce qu'il me demande que de le faire chier. J'embrasse son ventre tatoué du bout des lèvres tout en glissant mes doigts sur son sexe, sans le quitter des yeux, avant de glisser ma langue dessus. Il ne va pas aimer que je joue trop longtemps sans faire ce qu'il désire, et comme je suis déjà excitée malgré moi, je fini par glisser son gland entre mes lèvres. Quand je l'ai connu, j'ai été surprise de voir son corps tatoué, mais aujourd'hui je suis totalement à l'aise, y comprit avec ce que je tiens entre mes lèvres en entamant un mouvement lent, puis de plus en plus rapide, et profond, toujours à quatre pattes devant lui. Mes mains accompagnent mon mouvement, ou viennent s'agripper à son pantalon toujours pas descendu entièrement, et je tire dessus, inconsciemment. |
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| Sujet: Re: APRIL&JAYDEN - Fucking life. Mar 11 Fév - 22:37 | |
| J’me souviens encore du jour où j’ai rencontré April. C’est elle qui m’a abordée la première, moi je l’avais pas tout de suite remarquée dans cette grande boîte de nuit où se trémoussaient des tas de putes et de pervers tous plus drogués les uns que les autres. J’étais venu à Zagreb pour me détendre, et ça avait pas loupé. C’est vraiment une ville de dégénérés, et j’suis même pas étonné qu’April soit originaire de là-bas. J’étais au bar quand elle est venue me parler, et elle avait un truc dans son regard qui faisait que j’étais obligé de lui répondre, obligé de m’intéresser à tout ce qu’elle me disait même si c’était à chier. Elle secouait ses bouclettes brunes dans tous les sens, elle s’enfilait cocktail sur cocktail en faisant même pas gaffe au nombre de pilules qu’elle avalait en même temps. Au milieu de ses potes c’était une déesse, elle était pas comme eux, je l’ai su tout de suite, je l’ai vu à sa manière de danser, j’avais jamais ressenti un truc pareil. Et j’le répète, j’suis pas un sentimental. J’ai jamais dit à April que j’l’aimais, j’ai pas de besoin de le dire, elle le sait, elle le voit bien, sinon je l’aurais déjà virée de chez moi pas vrai ? Quand on nous connaît on pense que j’ai le dessus, que c’est moi qui la contrôle et qui la manipule, et c’est le cas, j’peux lui faire faire ce que je veux, elle a une confiance aveugle en moi et si j’lui dit de sauter d’un pont, elle le fait. Sauf que ce que les gens voient pas, c’est que ça marche aussi dans l’autre sens ; c'est-à-dire que si je dois faire un truc pour April, j’le ferai. J’ferai n’importe quoi pour elle. Si elle me demande de tuer quelqu’un pour elle j’le ferai. C’est comme ça, ça nous est venus comme une évidence, on ne s’est pas posés de question. On ne s’est pas dit « tiens, et si on se mettait en couple ? », rien de ce genre là. Quand j’ai fait mes valises pour repartir à Moscou, elle a simplement préparé la sienne à mes côtés et on a pris l’avion ensemble sans rien se dire. C’était clair, pur comme de l’eau de roche. J’lui ai jamais posé de questions sur les voix qu’elle entend, et elle m’a jamais posé de questions sur mon job. J’lui ai quand même dit que j’avais tué des gens, pour qu’elle sache à quoi s’attendre, mais elle a haussé les épaules comme si je lui annonçais qu’une oie s’était faite écraser par un camion ce matin. C’est aussi pour ça que j’l’ai gardée avec moi, elle est pas chiante, elle est juste elle-même, et j’m’en fous qu’elle me fasse péter les plombs parce que les moments comme ceux-là ils compensent tout le reste.
J’ai pris l’habitude d’avoir le contrôle total pendant nos ébats, ça aussi c’est venu naturellement. April c’est une soumise au lit, et c’est parfait parce que je supporterai pas qu’elle essaie d’avoir le dessus. Enfin j’dis ça, c’est une image, parce que sérieux j’adore quand elle est au-dessus de moi et que j’ai une vue complète sur elle. Mais ça dure jamais bien longtemps, je reprends toujours très vite mes droits et ma place. Quand on est arrivés à Moscou, y’a eu cette mode du BDSM qui s’est lancée. C’est pas pour me déplaire, j’aime bien mais tous ces équipements, ce matériel qui s’est développé pour pimenter les ébats, ça ça m’plaît pas. J’comprends pas comment on peut utiliser tout ça. Moi j’ai juste besoin de ma queue, de ma bouche et à la limite d’une paire de menottes et d’un baillon pour pas entendre gueuler April, parce que bordel elle gueule fort, surtout quand elle est défoncée. J’la quitte pas des yeux, je profite qu’elle soit à mes pieds parce que ça c’est la chose la plus bandante au monde. Elle me fait sourire, avec ses grands yeux joueurs, elle adore me provoquer mais là elle sait qu’elle a tout à y perdre si je m’énerve. J’ai l’impression d’être un putain de cliché à ce moment-là, un mec posé devant sa télé avec sa bière et sa meuf qui le suce sans broncher. Je bois une gorgée et je passe mes doigts dans l’épaisse chevelure d’April pour imprimer le rythme que j’veux, histoire d’avoir encore plus le contrôle. Sa langue, sa bouche, ses lèvres me rendent dingue, je laisse échapper un soupir en sentant le plaisir s’insinuer en moi comme un putain de serpent. Au fur et à mesure qu’elle accélère, je penche la tête vers l’arrière, les yeux fermés pour mieux sentir le désir se répandre dans chaque parcelle de mon corps. Elle sait s’y prendre avec moi maintenant, c’est comme si elle me connaissait par cœur, et bordel j’lui baiserais bien la bouche à l’instant mais j’me retiens, j’oublie pas ce que je lui ai dit. Je tire sur sa tignasse pour qu’elle s’enlève et je quitte prestement mon pantalon pour revenir vers elle et la relève brusquement. Je pose mes lèvres sur les siennes, le souffle encore haché, et je la soulève du sol comme si elle ne pesait pas plus qu’une plume. Je la laisse enrouler ses jambes autour de moi et j’approche mon visage du sien en l’embrassant encore. « J’t’ai déjà dit que t’étais une déesse, April ? » C’est même une putain de déesse. Ou un démon, j’en sais rien. J’la porte jusqu’à la table du salon, et je l’y allonge sans douceur. J’arrache son string et l’envoie valser au loin, en revanche je ne prends pas la peine de lui ôter son tee-shirt, elle est déjà assez bandante à moitié nue. Je passe mes doigts sur son intimité avant de les y enfoncer progressivement, sans tendresse. Je la surplombe de toute ma hauteur, et franchement y’a pas plus excitant que de prendre April sur une table. Elle va y avoir droit, à sa nuit de baise, parce que là elle est encore plus désirable que n’importe quel autre moment. Enfin, c’est c’que je me dis à chaque fois. Je retire mes doigts, j’veux pas m’éterniser, autant passer directement à ce qui nous intéresse tous les deux. Je la pénètre profondément, me mordant la lèvre inférieure comme à chaque fois que je la baise. Ma main gauche tient son cou, ma main droite sa cuisse pour ne pas qu’elle bouge sous les coups de reins que je lui offre. Je commence jamais doucement, ça sert à rien. J’imprime des mouvements rapides, sauvages, et le mieux dans tout ça c’est que j’peux l’admirer d’en haut gémir comme la jolie salope qu’elle est.
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| Sujet: Re: APRIL&JAYDEN - Fucking life. Mer 12 Fév - 18:05 | |
| J'ai tout à gagner ce soir, en restant à ses pieds. Il sait que je suis frustrée et donc que par conséquent je meurs d'envie qu'il me fasse crier comme il l'a si bien dit, mais même si il n'y avait pas eu ce serveur avant et qu'on aurait eu le temps de finir, j'aurais eu envie de lui. J'avais toujours envie de lui, mon appétit de son corps n'était jamais rassasié, et il est rare qu'on passe une journée sans baiser ensemble. Sans baiser tout court, mais sans baiser ensemble aussi : car même si je pouvais aller voir ailleurs régulièrement, je revenais sans cesse à lui. Il faut croire que malgré le plaisir que je prends à aller voir ailleurs, à me sentir désirée dans d'autres bras, je reviens au port, comme un bateau. Je m'offre à Jayden comme je ne l'ai jamais fait avec quelqu'un avant, et je ne le fais encore qu'avec lui : je ne lui dis pas, parce que je sais pertinemment qu'il n'est pas le genre de gars qui apporte une grande importance aux mots, et qui préfère les actes. Notre relation est d'ailleurs basée sur les actes, on ne parle quasiment jamais de nous deux, c'est pas un sujet tabou mais presque. Il m'a proposé de le suivre en quelques mots à peine, et j'ai pas hésité à tout plaquer pour le suivre en Russie, je lui ai plusieurs fois prouvé mon attachement pour lui, mais ça reste limité à des agissements. J'sais pas si c'est mal ou bien, pour le moment nous sommes heureux et ça me suffit amplement. Même si on se dispute souvent, violemment parfois, même si j'ai toujours tendance à hausser le ton quand quelque chose me déplait, même si ses voyages insupportent, je n’échangerais notre relation pour rien au monde. Parce que c'est le seul qui ne m'a pas dévisagée en comprenant que je ne pouvais pas vivre sans la drogue que je laisse partout dans son appart, et que j'ai toujours à portée de main pour chasser au plus vite les voix qui me torturent l'esprit. Et que je n'ai pas eu honte de lui dire, et surtout qu'il a eu la délicatesse de pas poser de question, de s'en foutre totalement, et de se contenter de me faire hurler de plaisir.
Hurler de plaisir, c'est justement ce qu'il m'a promis, et c'est ce que j'attends alors que je m'active sur son pénis, suivant le rythme qu'il m'impose avec sa main glissée dans mes cheveux foncés. J'suis clairement la plus soumise d'entre nous, et ça c'est fait presque instantanément comme relation. Les premières nuits déjà il montrait ses gouts de dominateur, et ça m'a carrément plus. J'étais pas aussi soumisse au début, puisque mon caractère que certains qualifient "de merde" me fait souvent hausser le ton et m'emporter, mais maintenant j'adore ça. J'en redemande toutes les nuits, j'pense que je suis plus accro au sexe que lui, et pourtant il a un grand appétit.. Tout en continuant mes mouvements de va et viens je le sens durcir entre mes lèvres, et je sais qu'il profite totalement du traitement que je lui fait. La preuve, il rejette sa tête en arrière en soupirant doucement, et je sais que c'est qu'il apprécie ma fellation. Depuis qu'on baise ensemble, j'ai fini par le connaitre par coeur, et j'ai toujours une envie de lui, c'est du renouveau chaque fois. Alors qu'il tire sur mes cheveux pour que je me retire et que je lâche son sexe que je tenais entre les lèvres, je me recule, l'observant enlever son pantalon avec un demi-sourire, et je me relève avec son aide, savourant ses lèvres. C'est la drogue à laquelle je suis le plus accro, ses lèvres, et lui tout entier. J'pourrais passer ma vie à l'embrasser, et mordiller ses lèvres charnues ou à lécher son corps tatoué. Dès qu'il commence à me soulever du sol sans aucun effort apparent - chose qui me bluffera toujours, sa force physique, à côté j'suis une petite crevette qu'il peut casser en deux facilement- j'enroule mes jambes autour de lui, passant mes bras autour de son cou pour qu'il me porte où il le souhaite. Et ça peut être partout dans l'appartement, on a déjà essayé tout les coins et recoins de son duplex.. « J’t’ai déjà dit que t’étais une déesse, April ? » Secouant la tête alors qu'il me porte jusque la table, j'embrasse le coin de ses lèvres, je joue avec, répondant en soufflant presque dans sa bouche : " Non, mais j'veux bien l'entendre. " C'est pas que je suis friande des compliments, mais.. si, j'adore entendre que je plais. Et quand lui me dis, avec des mots, que je lui plais c'est assez rare et j'suis pas folle au point de le repousser. Il m'arrache mon string tout en me posant comme un objet incassable sur la table, avant de glisser directement deux doigts dans mon intimité, me faisant me cambrer instantanément. Il n'en faut pas plus pour me rendre déjà folle, c'est dingue cet effet aphrodisiaque qu'il a sur moi, il suffit qu'il me touche pour la moindre partie de mon intimité me brûle, et réclame du sexe. Écartant plus les jambes, désireuse de sentir plus que ses doigts en moi, il cesse vite cette activité pour me pénétrer d'un coup sec, m'arrachant un léger cri de surprise, de plaisir, de remerciement. Je rejette ma tête en arrière, à chaque coup de butoir un peu plus, me mordant la lèvre supérieur pour ne pas crier, même si je sais que d'ici quelques minutes les pauvres voisins risquent de m'entendre hurler comme une chienne. Une chienne en chaleur mais satisfaite.. Je ne peux pas l'accompagner posée ainsi, je ne peux que subir ses assauts, et je sens déjà le plaisir monter en pic. Alors qu'il accélère encore plus, ma respiration se coupe, et je le fixe, venant griffer légèrement son bras pour m'accrocher à lui étouffant mes cris dans mes lèvres. Si il s’arrête pas j'vais jouir une première fois dans cette position, et le connaissais il est capable de me faire jouir jusqu'à l’épuisement.. " Jayden, haa.. plus fort. " J'suis au bord du précipice pour jouir une première fois de la soirée, jouissance que l'idiot précédemment entre mes jambes n'avait pas été capable de me donner. C'est pas plus mal qu'il soit rentré plus tôt, finalement..
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| Sujet: Re: APRIL&JAYDEN - Fucking life. Lun 24 Fév - 22:51 | |
| Je n’ai pas toujours été un dominateur. Enfant, je devais même être le garçon le plus réservé, celui qui reste au fond de la classe et qui ne parle pas. Qui rougit quand on lui pose une question. J’ai appris la vie seul, j’ai lu, j’ai écrit, je me suis renseigné. Plus tard, je me suis battu, aussi. J’ai fait mes armes, dans le quartier dans lequel on vivait. J’ai côtoyé les crapules qui essayent de refourguer de la drogue aux plus jeunes, sans le moindre scrupule. Et puis je suis parti à la guerre. Je crois que ça a été ça le déclic. Là-bas, on m’a formé à devenir une machine à tuer, et mon entraîneur est devenu mon père de substitution, je le respectais, je l’aimais comme si c’était lui qui m’avait mis au monde. Tout le ressentiment que j’avais accumulé en moi durant toutes ces années a fini par se transformer en haine, une haine que j’ai concentrée sur les corps qui tombaient devant moi, sur les balles qui transperçaient les poitrines de ceux qui me faisaient face. J’avais l’impression de me libérer, d’être enfin quelqu’un de puissant. Je ne sais pas si on naît dominateur ou si on le devient. Ce qui est sûr, c’est que je ne pourrais jamais redevenir le petit garçon que j’ai été. J’ai fait tatouer mon corps tout entier pour ne plus avoir à faire face au gamin craintif que j’étais, j’ai voulu changer d’existence, je me suis en quelque sorte fait renaître. Il y en a très peu à qui j’ai conté cette histoire glauque, et je crois qu’il n’y a qu’April qui n’a pas cillé lorsque je la lui ai racontée. Elle m’avait fait rire ce jour-là, on était allongés sur le lit et elle devait probablement compter les fissures du plafond pendant que je lui parlais, et à la fin de mon récit, elle m’avait juste souri en disant que c’était une belle histoire, et qu’il faudrait que je lui en raconte plus souvent. Elle aussi, elle a son jardin secret, je le sais et elle m’en parle pas beaucoup. Pourtant elle peut pas me le cacher, parce que je le vois bien quand elle pique des crises et qu’elle hurle pour faire sortir les voix de sa tête. J’y comprends pas grand-chose, moi, je sais pas si elle a déjà été voir un médecin ou quoi, je sais pas si elle pourra vraiment s’en débarrasser un jour, tout ce que je sais c’est qu’elle a trouvé son propre remède. Alors même si ça me fait chier de la voir s’enfoncer chaque jour un peu plus dans la drogue, j’dis rien, je gueule un peu mais au fond de moi je sais qu’elle a plus que ça. Un peu de coke pour se soulager, et moi pour la consoler. J’veux pas la faire changer, j’lui demanderai jamais d’arrêter de se droguer. Elle fait ce qu’elle veut, et elle me laisse faire ce qu’elle veut. J’la prends comme elle est, je l’aime quand elle est clean, quand elle est défoncée, quand elle rit et quand elle pique des crises. C’est comme ça.
Mais le moment où je l’aime le plus, c’est bien quand on baise. Son corps c’est ma drogue à moi, et même si je sais que quelques minutes plus tôt un enfoiré de serveur italien était en train de la sauter ça m’empêche pas de vouloir la prendre à mon tour. C’est con, mais une soirée sans au moins lui exploser les lèvres avec mes dents ça me paraît vide, comme s’il y avait un truc qui clochait. Y’a que quand je pars en voyage que j’arrive à m’en passer, parce que j’y suis obligé et que je supporte pas l’idée d’être dépendant à quelque chose. Alors j’essaye toujours d’éviter ses coups de fil, et j’réponds même pas à ses messages. Le pire, c’est qu’elle sait comment s’y prendre pour me faire revenir. Elle se débrouille toujours pour m’envoyer deux ou trois photos d’elle au lit avec un autre mec, ou elle toute seule, et ça suffit pour régler mes affaires en trois jours plutôt qu’en deux semaines. C’est une rusée, April. J’ai jamais vu une nana aussi dévergondée, sérieux. Elle est encore plus accro au sexe que tous les mecs en chaleur de Moscou, et ceux qui cherchent des putes sont bien contents de la trouver parce qu’elle vous amène dans son lit ou à l’arrière d’une voiture sans même vous demander de payer. Je souris quand elle souffle sur mes lèvres qu’elle aimerait bien que je la complimente. Ça reste une nana, elle adore quand elle plaît même si elle le sait plus que n’importe qui. J’suis avare sur les compliments, j’y peux rien ça sort pas naturellement. Les yeux rivés aux siens je la baise avec ardeur, mes coups de reins sont de plus en plus violents, et elle tressaute sous mes coups. Elle fait ressortir mon côté animal, chaque fois c’est pareil, elle me bouffe du regard avec ses yeux et quand elle gémit j’ai toujours envie de lui en donner plus, de lui montrer que le septième ciel c’est pas là où l’emmèneront les sales types avec qui elle couche pour couvrir son envie de sexe. Je la tiens fermement, quitte à lui laisser des marques sur la peau, et j’accélère le rythme sans lui laisser le temps de se reposer. Ses cris et sa respiration qu’elle ne contrôle même plus me rendent dingue, et m’obligent à ne pas ralentir, parce que je sais qu’elle est pas loin de jouir, et c’est tout ce que j’attends d’elle. Y’a pas plus belle récompense que de la sentir se cambrer sous mon corps. Même si elle sait probablement qu’après ça je vais pas la laisser tranquille. Avec le temps, et encore plus depuis que je suis avec elle, je suis devenu endurant, et c’est certainement pas après un seul orgasme de la brunette que je compte m’arrêter. Quand je sens qu’elle va craquer, je me penche vers elle pour atteindre ses lèvres, et je lui assène les derniers coups de reins dont elle a besoin, avec vigueur, et j’en loupe pas une miette. Je mêle mon souffle saccadé au sien, et mes doigts écartent les mèches de son visage tandis que je passe ma langue sur mes lèvres. « T’en es une bonne de déesse, April, putain. Un jour, j’crèverai entre tes jambes. » Je me relève et me sépare d’elle, pour quelques minutes seulement. Je saisis mon paquet de cigarettes et lui en lance une. J’allume la mienne et je secoue la tête. « Crois pas que j’en ai fini avec toi, ma jolie. Enlève-moi ce tee-shirt et attends-moi en haut, j’te rejoins. » Je lui lance un regard plein de sous-entendu, un sourire en coin. Je donne souvent des ordres, et ça la dérange pas. Je me dirige vers la cuisine pour reprendre une nouvelle bière, puis monte les escaliers en direction de la chambre dans laquelle April doit m’attendre bien sagement. |
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| Sujet: Re: APRIL&JAYDEN - Fucking life. Mar 25 Fév - 21:45 | |
| Je ne m'étais jamais offerte à un homme comme ça. Jayden avait été celui que j'attendais, pas pour offrir ma virginité ou autre connerie romantique du genre, je ne l'attendais pas pour fonder une famille et me poser dans un pavillon avec un labrador, et des robes du dimanche. C'est le seul homme qui ne s'est pas barré en criant que j'étais folle en me voyant hurler à cause des voix dans ma tête. Sûrement parce que lui aussi a un passé difficile, et que il a vu des choses bien pire dans sa vie qu'une gamine de même pas vingt ans qui souffre, et qui se drogue pour oublier. Pareil, la drogue ça répugnait ma famille avant, dès que ma mère voyait que je n'étais pas clean elle m'envoyait dormir dehors, ou me filait des sous pour que j'aille dormir à l'hôtel. Lui, à part le fait qu'il me répète que c'est pas propre et que ça fait désordre dans son bel appartement rangé à la perfection comme c'est un gros maniaque, il ne dit rien. Je vois bien, quand je suis lucide et que je commence à prendre ce que je trouve, que ça l'énerve de me voir aussi accro à cette merde qui me soulage merveilleusement bien. Je me dégoûte moi-même parfois quand en pleine nuit je me réveille en sueur et en hurlant avant d'aller snifer ce que je trouve dans la salle de bain, mais après ça je suis tellement bien, tellement sereine qu'il l'accepte. Parfois, j'me dis que ses bras sont aussi une bonne solution pour chasser les voix, mais il peut pas rester éternellement dans notre lui, et il a ses limites malgré son emprise sur moi. Il arrive à me faire réguler ma dose quand il est dans les parages, parce que je ne veux pas le décevoir, et je résiste, ne prenant que le strict minimum. Mais quand il part en voyage, je fini défoncée et je baise partout, avec n’importe qui sans que ça me pose le moindre problème, je n'ai plus aucun limite.
Mes limites, c'est lui qui les fait tomber, qui les a toutes fait tomber, une à une lorsqu'on s'est connus. Je n'étais pas comme ça, pas aussi obéissante, pas aussi dévouée à quelqu'un. Mais maintenant je ne me vois plus vivre sans ses lèvres et sans lui tout simplement. C'est pas un prince charmant : il n'est pas physiquement classique et ne correspond pas au milieu social d'où je viens, il a déjà tué, tue encore aujourd'hui et tueras sûrement demain, il n'est pas romantique, et j'ai parfois l'impression que je compte pas tant que ça pour lui. Quand il s'énerve, je doute, mais dans les moments comme ceux-là, où on est en total accord, où le sexe nous permets d'exprimer notre profond amour, j'ai la sensation de lui crier que je l'aime. J'ai des fois des poussées de romantisme - bien moins souvent que des envies sexuelles, il faut l'avouer-, mais avec lui ça tourne court. J'veux pas le changer pour autant, j'suis pas tombée amoureuse en quelques minutes dans un bar d'un idiot qui me lisait des poèmes, j'suis tombée amoureuse de l'homme qui est en train de me baiser comme un dieu, et qui va me faire atteindre le paroxysme du plaisir, je le sais. Si mon corps est souvent marqué par l'intensité de nos ébats, le sien n'est pas en reste, quand il me martyrise de plaisir, quand je jouis à ne plus pouvoir parler ou penser, j’enfonce mes ongles dans sa chair sans même m'en rendre compte, je m’accroche à lui en faisant parfois des marques, mais il n'a pas l'air plus gêné que ça non plus. Il est déjà en train de m'imposer un rythme soutenu, qui hache mon souffle, qui me fait brûler de l'intérieur. Oublié, le serveur minable incapable de me donner satisfaction, mon corps ne vibre que pour Jayden, qui s'active entre mes cuisses, et qui me fait trembler sous ses coups de reins. Je me mords la lèvre, et demande à l'homme contre moi d'aller plus vite, encore plus fort, toujours plus fort. Je sens le plaisir monter, l'abandon, je me sens partir, je suis comme un funambule en équilibre au dessus du paradis, je sais que je vais tomber, mais il me fait durer, jusqu'à ce qu'il vienne m'embrasser violemment, puissamment, avec sa force mâle qui me rends dingue, et des coups de reins amples. Je crie soudain son nom, dans sa bouche, m'accrochant à lui en l'enserrant de mes fines jambes et plantant mes doigts dans son dos musclé. Essoufflée, je le regarde s’éloigner de mon visage, cherchant à reprendre une respiration à peu près normale, un sourire au coin des lèvres. Ce n'est que le premier round, et je sais que tant que je ne suis pas K.O. et définitivement incapable de bouger, contre-coup de notre partie de jambes en l'air, il ne me laissera pas dormir. Et c'est parfait comme ça, on s'accorde totalement là-dessus, et après un petit grognement de mécontentement lorsqu'il se retire, je me redresse un peu. " Si un jour tu crève pendant que tu me baisses, je serais traumatisée à vie. T'imagine après? Chaque fois que je me ferais sauter je penserais à toi.. " J'sais même pas si c'est une mauvaise idée ou pas. De toute façon, il a pas le droit de crever de plaisir sans me tuer avec lui.. J'attrape la cigarette qu'il me lancer, que j'allume en me levant pour aller prendre le briquet au salon, et monter à la chambre après un regard entendu. Je commence à monter l'escalier, et je quitte le T-shirt en le posant sur les marches, j'm'en fou du bordel, et je sais que lui ça risque de le faire tiquer. " Dépêche toi, Jay ! " dis-je en pénétrant dans la chambre. Comme si j'allais partir après ça, haha, je suis pas folle, c'est hors de question. Ouvrant un peu la fenêtre, je tire une dernière latte avant de jeter la clope, et de m'allonger sur le lit dans une position lascive, la tête sur un cousin, sur le côté, un sourire aux lèvres rien qu'à l'idée de ce qui va suivre. D'humeur joueuse, j'attrape finalement un cousin pour me cacher derrière, comme si ça allait suffire à le stopper.. et comme si j'avais envie de le stopper.
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| Sujet: Re: APRIL&JAYDEN - Fucking life. Dim 16 Mar - 23:36 | |
| Je souris, narquois. « Si j’crève entre tes jambes, tu baiseras plus jamais, tu passeras le reste de ta vie à déprimer, rongée par la culpabilité, et tu finiras par te pendre pour me rejoindre au paradis. Ou en enfer. »
Y’en a qui pensent qu’une relation comme la nôtre, aussi fusionnelle, voire passionnelle, ça ne peut certainement pas durer éternellement. Y’en a qui pensent qu’on se détruit mutuellement. J’ai vu nombre de mes potes me répéter qu’April finira par se faire tuer par les vieux gangs qui me courent après, que de toute façon c’est qu’une camée qui m’entraînera au fond du trou, parce qu’à force de traîner avec elle je deviendrai le même. Ils disent que dans ma situation, avoir une nana sous mon toit c’est risqué, que ça apporte que des emmerdes, qu’elle pourrait gaffer et me foutre dans la merde, où tout simplement qu’elle pourrait tomber enceinte et essayer de me refourguer le gosse en m’faisant du chantage. J’ai jamais prêté attention à toutes ces mauvaises langues, ces connards qui m’pensent faible parce que j’refuse rien à April. J’ai du redoubler d’efforts pour leur prouver que ma relation avec April n’avait rien changé à ce que j’étais, un trafiquant hors pair qui n’hésite pas à buter ceux qui se mettent sur mon chemin. Et c’est vrai, j’ai pas changé depuis que j’suis revenu de Croatie avec April accrochée à mon bras. J’suis resté le même, c’est mon existence qui a changé. J’vis plus seul, y’a fallu que je m’adapte aux mauvaises habitudes de la brunette, que j’lui apprenne un peu la vie, parce qu’elle connait rien au monde qui l’entoure. Certes, elle connait tout sur le sexe, et les meilleures personnes à qui s’adresser pour acheter la coke la plus pure, mais putain quand j’lai connue elle savait même pas se faire cuire des pâtes toute seule. Elle est rien sans moi, si j’me fais tirer dessus devant elle j’sais même pas si elle saurait quel numéro appeler pour faire venir une ambulance. C’est aussi pour ça que j’lai ramenée ici, elle aurait fait quoi à Zagreb ? Etant données ses relations avec sa famille, elle serait pas allée bien loin. Et puis, fallait bien qu’elle découvre Moscou, elle, la nymphomane, j’allais pas lui faire manquer la ville la plus dévergondée d’Europe.
J’ouvre ma bouteille d’un coup de dent, et je monte les longues marches de l’escalier qui mène à notre chambre. Enfin, notre chambre c’est vite dit, on change quasiment tous les mois, histoire de varier. Le duplex en possède cinq en tout, j’ai pratiquement mis toutes mes économies depuis que j’ai commencé le trafic d’armes pour l’acheter. Au passage, je me baisse pour ramasser le tee-shirt d’April, qu’elle a bien évidemment balancé sur le sol sans se soucier du bordel. Je le pose sur la première chaise que je croise, et je l’entends gueuler pour que j’me dépêche. Je fronce les sourcils, bordel ça va pas le faire si c’est elle qui commence à donner des ordres. Je m’appuie contre le chambranle de la porte et je la fixe avec un d’un œil malicieux. « J’me dépêche si j’en ai envie. » Je tire longuement sur ma cigarette, prenant tout le temps de la laisser se consumer. J’la fais mariner, ça m’fait toujours rire de la voir se frustrer, elle a le regard qui se durcit et elle te fixe d’un air mauvais. Je finis ma clope et la jette dans le cendrier près de la porte. Je m’avance jusqu’au lit et saisis sa cheville d’une main ferme pour la faire glisser jusqu’à moi. Je lui arrache le coussin des mains et la tourne pour que son dos rencontre mon torse. ; puis je laisse mes doigts s’agripper à ses cheveux pour attirer sa nuque vers moi. Mes lèvres se baladent sur son cou gracile, et je mordille sa peau fine. Je laisse glisser mon sexe entre ses fesses, et je penche en avant pour la pénétrer d’un coup sec. Instinctivement, je la sens se pencher en avant, et mes mains s’accrochent à ses reins. Je commence doucement, j’ai envie d’la faire durer longtemps, qu’elle atteigne les sommets. Elle paraît tellement fragile entre mes doigts à ce moment-là, j’ai l’impression que je pourrais la casser en deux si j’la serrais trop fort. Mais fragile elle l’est pas April, elle encaisse les coups comme si elle avait fait ça toute sa vie. Si j’écoutais trop ses cris, j’pourrais probablement jamais me retenir bien longtemps, et j’suis sûre que si elle s’était prostituée elle serait déjà millionnaire. J’accélère la cadence, la position dans laquelle elle est m’excite plus qu’autre chose, parce que c’est dans cette position qu’une nana est la plus soumise, t’as juste pas le plaisir de voir son visage. Mais t’as juste ton imagination, ça suffit. Ma respiration s’intensifie au fur et à mesure que j’imprime mon rythme entre ses fesses, ma main gauche glissant le long de son dos pour agripper sa nuque et sa chevelure. Quand j’vois qu’elle va bientôt lâcher, je ralentis un moment, pour la laisser souffler un peu, puis je recommence ; j’veux la repousser jusqu’aux limites, jusqu’à ce qu’elle tombe d’épuisement et qu’elle ait du mal à se lever d’son lit demain matin. C’est une question d’fierté personnelle, si on peut dire. J’me sens venir, mais brutalement je me retire d’elle et je m’allonge sur le lit, l’entraînant au-dessus de moi, contre mon torse, haletant. J’embrasse ses lèvres. « J’te laisse finir bébé. » April, c’est l’une des seules nanas qui peut se retrouver au-dessus de moi pendant une partie de jambes en l’air. Y’a qu’elle que j’autorise, parce que j’sais que quoiqu’il arrive elle continuera d’être aussi soumise qu’elle ne l’est déjà. |
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| Sujet: Re: APRIL&JAYDEN - Fucking life. Lun 17 Mar - 21:46 | |
| Je ne vais jamais me lasser de lui. Je n'imagine pas un instant pouvoir ne pas avoir envie de le sentir entre mes cuisses, d'entendre sa voix me dire d'obéir à ses désirs, de frémir sous ses mains expertes. Après un orgasme, je sais que je n'ai pas fini la nuit, il a prit l'habitude de me faire jouir de nombreuses fois avant de lui-même se laisser aller : je ne vais pas m'en plaindre, puisque c'est l'un des seuls hommes que je connaisse qui arrive à me satisfaire pleinement. Il me laisse pantelante sur le matelas chaque nuit, et chaque fois je me demande comment il est possible que ce soit si bon, que ce soit si puissant entre nous. A sa demande, je monte à l'étage pour rejoindre la chambre que nous occupons -une première pour moi comme pour lui, partager sa chambre avec la même personne plusieurs nuits d'affilé- tandis qu'il ouvre le frigo, pour prendre à boire à mon avis. Je fini ma cigarette avant d'ouvrir la fenêtre pour jeter le mégot, et d'aller m'allonger sur le lit, cachée par un oreiller avant qu'il n'arrive. Sauf que visiblement Jayden n'a visiblement pas adoré que je lui demande de se dépêcher et a l'air de beaucoup s'amuser à me regarder le languir de lui sur le lit, puisqu'il fini sa cigarette tranquillement en me fixant, appuyé contre l'encadrement de la porte de la chambre. Je prend un air froid et sévère pendant qu'il prend tout son temps, un sourire amusé aux lèvres. Je déteste autant que j'adore ces moments-là, où il prend clairement son pied à me regarder bouillir. Quand enfin monsieur se décide enfin à jeter sa clope pour s'intéresser à sa copine nue sur son lit, je lui offre un beau sourire impatient, le laissant sans aucun résistance attraper ma cheville pour que je m'approche du bord du grand lit, et qu'il puisse envoyer l'oreiller cachant mon corps plus loin. Je pousse un petit cri de surprise lorsqu'il me fait pivoter sur le ventre afin que mon dos se retrouve contre lui, me blottissant un instant contre lui, avant de soupirer d'impatience en sentant ses lèvres mordiller la peau fragile de mon cou et de ma nuque, alors que sa main tient me cheveux pour éviter que je ne fuis ses baisers et son contact. Le contact de son sexe contre le miens me fait gémir doucement, et lorsqu'il me pénètre d'un coup sec, ma respiration se stoppe un instant. Je me penche en avant et je cambre les reins, pour mieux sentir chacun de ses mouvements, chacune de ses ondulations, je veux qu'il s'imprime en moi, je veux que cette sensation dure éternellement. Je gémis chaque fois plus fort, et quand je frôle la délivrance, quand mon corps commence à se tendre sous l'effet du plaisir intense qui menace d'exploser en moi, l'homme entre mes cuisses ralentit, sous un soupir d'impatience et de mécontentement s'échappant de mes lèvres. J'vais crever de plaisir comma ça, ses mains sur ma nuque m'excitent, j'aime me sentir ainsi, offerte, possédée. Je veux être sienne, je veux que les marques de ses mains soient imprimées sur moi, marques de notre plaisir commun de cette nuit. Alors qu'encore une fois je frôle la jouissance, il se retire de moi, et cette fois avant que j'ai le temps de lui témoigner par un grognement que j'ai besoin qu'il me permette de jouir cette fois, je fini sur son torse, alors qu'il m'embrasse, me demandant de finir. Mes mains se posent sur son torse, alors que, les yeux plantés dans les siens, je commence à me mouvoir sur lui, laissant mon propre plaisir monter, puisque dans cette position je peux choisir exactement ce que je veux. " Haa.. Jay. " Je gémis, accélérant le rythme, ondulant des hanches sur lui, en sueur, mon corps s'animant d'un rythme primaire venu des entrailles de mon corps, avant que soudain je me stoppe, puisque la sonnette de l'appartement retenti. Pas encore une fois sans jouir, je recommence mon mouvement, embrassant mon homme en atteignant le sommet du plaisir, sans songer à qui peut bien venir toquer à trois heures du matin, le cerveau embrumé par le plaisir. M'effondrant sur lui, je cherche ses lèvres, les yeux clos. Il va me rendre folle cet homme, c'est pas possible, il arrive à me rendre encore plus accro au sexe que je ne le suis déjà.. Sauf que je n'ai pas le temps de profiter comme je le veux de lui puisque, en plus de coups portés contre la porte, une voix crie pour que l'on puisse l'entendre dans l'appartement : " April, ouvre-nous, on sait que t'es là ! " Merde. Je reconnais la voix puisque c'est celle d'un dealer à qui j'ai refusé de payer à la somme convenue, jugeant que la qualité qu'il m'avait filé était pourrie, et j'étais un peu revenue sur mon engagement.. lui filant que la moitié du fric promis. Il voulait me mettre la main dessus depuis, mais je n'en avais pas parlé à Jayden, parce que je voulais pas qu'il se mette en colère, alors que j'avais juste refusé de payer de la coke de qualité moyenne à un prix délirant. J'savais pas comment ils avaient eu mon adresse, mais visiblement ils l'avaient obtenue... N'osant pas regarder Jayden, je tentais de me cacher en fuyant son regard. " April, bouge ton cul pour nous ouvrir ou je défonce la porte. On veut pas t'faire de mal, juste prendre notre fric. "
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| Sujet: Re: APRIL&JAYDEN - Fucking life. Mar 8 Avr - 8:29 | |
| On est beaux, on est sales, et on s’aime. Pourtant j’y croyais pas, à l’amour. Je croyais au pouvoir, à l’argent, et au sexe. Mais tomber amoureux, j’pensais pas que ça m’arriverait. J’étais trop libre, trop indépendant pour m’accrocher à quelque chose, à quelqu’un. Je me suis toujours dit que m’engager avec une femme c’était pas pour moi, c’est trop de responsabilités et de complications. C’est aussi pour ça que j’reste avec April. Elle ne me demande pas grand-chose, elle est pas chiante. N’importe quelle autre nana de son âge ne me supporterait pas, je le sais. Elle me demanderait des comptes, elle voudrait contrôler ne serait-ce que quelques jours de ma vie pour bien s’assurer qu’elle compte à mes yeux. C’est stupide, de vouloir se prouver qu’on tient à quelqu’un. April elle a pas besoin de se demander si elle est importante pour moi, parce que ça voudrait dire qu’elle doute de la relation qu’on a, et c’est pas vraiment son genre de se poser ces questions débiles. Parce que même si elle me trouve avec plusieurs pétasses dans mon lit, elle sait très bien qu’au fond elles ne resteront qu’une nuit. Elle sait qu’elle est la seule à me faire réellement craquer, avec ses grands yeux verts et ses lèvres pulpeuses. Quand j’la baise, y’a plus rien de tendre entre nous, c’est sauvage, c’est violent. Si on nous voyait on pourrait croire qu’April n’est qu’une pute que j’ai payée pour monter dans ma chambre, mais c’est franchement pas le cas. Le sexe, c’est juste une façon de nous exprimer, de nous faire passer ce qu’on ressent. Y’a des relations comme ça où t’as pas besoin de répéter « Je t’aime » quarante fois dans la journée à ta partenaire. C’est pas le pays des bisounours ici, après tout. Alors quand j’baise April, j’le fais pas qu’avec mon corps, j’le fais avec mon cœur aussi, puisque c’est probablement le seul moment de la journée où j’lui fais plaisir.
Et ce soir, j’ai pas juste envie de lui faire plaisir. J’ai envie qu’elle en redemande, qu’on s’arrête dix petites minutes pour souffler et qu’on reprenne jusqu’à l’aube, j’ai envie de l’entendre me supplier de la baiser, bref j’ai envie de l’entendre crier toute la nuit, pour que demain elle puisse à peine sortir du lit. Et ça a plutôt l’air bien parti, au vu des gémissements qu’elle pousse alors que je la tiens contre mon torse et que ma queue s’enfonce entre ses fesses avec acharnement. Mes doigts enserrent sa nuque, assez solidement pour lui laisser des marques mais pas assez pour lui faire mal. Le plaisir nous embrume l’esprit, on est dans notre jolie petite bulle, au-dessus des nuages. Et la brunette est sûrement encore dix fois plus perchée que moi, avec tout ce qu’elle a du consommer dans la journée. Finalement je la laisse s’imposer au-dessus de moi, l’entraînant sur mon torse tandis que je m’allonge sur le matelas. Automatiquement, mes mains agrippent ses hanches, et je la laisse imprimer son rythme, profitant de la vue que j’ai sur ses seins, toutefois hors d’atteinte. Ses cheveux en pagaille se collent à sa peau, et je la laisse mener la danse, pour une fois que c’est elle qui est au-dessus. Je la sens céder sous mes doigts, son corps se crispe et se cambre au fur et à mesure que le plaisir monte, et je sens que je vais céder au même moment. Je prête à peine attention aux coups frappés à la porte à l’étage d’en dessous, je suis bien plus concentré sur les lèvres d’April qui s’appuient sur les miennes avec violence tandis qu’on jouit ensemble. Nos souffles chauds se mêlent et je l’embrasse sans douceur, caressant d’une main la peau brûlante de son dos nu. Les coups à la porte persistent et j’entends une voix s’égosiller. Je jette un œil au réveil. Putain, trois heures du matin ? Je repousse April pour m’asseoir sur le lit et me rhabiller un tant soit peu, et mon regard sombre s’attarde sur elle. J’sais pas ce qu’elle a encore foutu, mais ça sent pas très bon. J’ai à peine le temps d’enfiler mon jean que de nouveau la voix retentit. J’comprends rien à cette histoire de fric, tout ce que je vois c’est qu’April reste là à faire l’innocente. « T’attends quoi, que je descende à ta place ? Dépêche-toi d’aller leur ouvrir, c’est pour toi qu’ils viennent, hum ? » Je lui balance des sous vêtements et un tee-shirt, et je la dévisage. « Tu leur dois de l’argent ? C’est con ça April, parce que de l’argent t’en as pas. » Elle travaille pas, elle glande rien de la journée, l’argent qu’elle a c’est juste le mien. Et elle s’en sert bien comme elle veut. Sauf que là, elle vient de ramener des inconnus chez moi, dans mon appart’. J’ai pas que ça à foutre de m’occuper de petits merdeux qui lui servent de dealers. Je choppe le bras de la brunette et la vire dans le couloir en élevant la voix. « Va les voir et dis-leur que tu les rembourseras dans une semaine. Quand t’auras trouvé un job. » Je la laisse descendre les escaliers, je sais pas si elle va leur ouvrir, et si elle le fait j’pense pas que sa réaction soit la bonne, j’me doute qu’elle est pas très diplomate avec la grande gueule qu’elle a, elle risque de s’attirer plus d’ennuis qu’autre chose. Du coup je fais demi-tour dans la chambre et fouille dans l’un des tiroirs de la table de nuit et en sort un joli flingue flambant neuf. J’aime pas forcément mettre des armes à portée de tous, mais parfois c’est bien utile. Je descends derrière April, écoutant avec attention ce qui se dit à l’entrée de l’appartement.
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