Baiser, ce mot cru, cette intention presque vulgaire, c'est ce qu'il voulait, c'est ce qu'il faisait, il baisait sa nana, sa nymphomane et fétichiste. Particulièrement attirée par sa queue elle comblait à merveille l'appétit du jeune homme, elle le rassasiait, lui offrait mille plaisirs de ses lèvres, des impulsions violentes données par ses reins sulfureux. Dimitri en redemandait, en profitait, se déchargeait. Rapports de forces quotidiens entre eux, elle savait y faire, il savait la dévorer. Complémentarité qui donnait de nombreux avantages aux deux personnages ils étaient plus que de simples bêtes qui profitaient des plaisirs de la chair, ils commençaient à se connaître un peu mieux. Jeu habile envers elle, il l'avait emmenée exactement où il le souhaitait, machiavélique il n'avait pas été compliqué de la rendre jalouse en allant sauter amies et ennemies de la sulfureuse. Obtenir davantage, se rendre plus important, lui forcer à clamer sa dépendance et à connaître la personne qu'il pouvait être. Dimitri était fier et Dimitri appréciait là où ce putain de jeu les emmenait à présent. Quelques disputes, lionne et lion ne faisant pas que bon ménage, pouvaient éclater, violentes, les objets trouvaient étrangement le chemin pour voler dans les pièces. Les vases se brisaient comme dans cet affreux cliché de crise de couple. La réconciliation n'en était que meilleur pour suivre à merveille ce chemin tracé pour la vie à deux. La prendre sans vergogne, sans pitié ni tendresse, baiser pour baiser. Ici sur ce balcon quasiment aux yeux de tous, aux oreilles du monde en tout cas par les cris transmis par la belle gosse qu'il travaillait sans retenue. Il prenait son pied, elle semblait prendre le sien, sa charpente dans tous les cas possibles et imaginables en prenait sérieusement pour son grade. Ca percutait, ça défonçait. Le jeune homme s'imposait dans toute sa vigueur dans toute sa force. Il voulait la jouer mâle dominant, il voulait lui faire comprendre son appartenance. Visiblement peu dérangée par ce traitement elle encaissait, elle en redemandait, le défiait de lui en donner plus s'il était capable de manier sa trique un peu mieux. La dompter, la lacérer de l'intérieur, programme charmant de ce moment plus que bouillant de leurs deux êtres se rencontrant et se brutalisant dans une parfaite cohésion.

Mais bien vite les vieux démons de cette garce avaient repris le dessus. Bien vite son appétit plus que conséquent la poussait à prendre des initiatives, à se débattre et le griffer, le repousser pour mieux attaquer. Douée dans ses actes, douée pour manipuler comme lui le ferait, la chaleur de l'extérieur laissait place à la fraicheur de leur intérieur. Petit appartement il suffisait à Dimitri et cette fille semblait apprécier l'endroit, du moins un minimum. Attiré sur le canapé, forcé à se faire assoir elle venait entre ses jambes, gobait son sexe. Blow-job sexuel, les bruits de sucions et les quelques râles qu'il lâchait entre ses dents serrées suffisaient à dépeindre l'atmosphère qu'elle tissait, l'envie qu'elle attisait. Désir brûlant, pulsions incontrôlables il voudrait lâcher ce round, se décharger au fond de sa gorge pour mieux recommencer ensuite, mais elle ne savait que trop bien s'occuper de lui, que trop bien frustrer l'animal et le membre pour mieux l'utiliser ensuite. Connaissance parfaite de son anatomie et de la façon dont le propriétaire pouvait fonctionner, elle cessait toutes activités, remontait en prenant son temps le faisant pester, lui faisant lâcher un salope merveilleusement bien placé. La salope grimpait sur lui d'ailleurs, elle venait le chevaucher et s'empaler sans la moindre attente, sans le moindre effort tellement l'humidité de cette antre était forte. Suffisante pour permettre à l'épais morceau de chaire de s'imposer dans toute sa splendeur et déjà Dimitri se remettait au travail, déjà la besogne recommençait dans de larges va et vient. Les dents et la langue venaient se perdre contre sa poitrine qui bougeait en rythme, qui appelait à ce qu'on l'occupe et qu'on la torture, chose dont il se faisait un malin plaisir de mettre en oeuvre. Mordiller, lécher, tirer les tétons durcis par le désir de la brune était loin d'être désagréable, les frémissements de sa belle qu'il en tirait en était que plus plaisant, elle dirigeait les opérations contre son gré il s'occupait comme il pouvait, elle dominait la queue, décidait du rythme qu'elle adoptait, il torturait le reste de son corps, de la poitrine jusqu'à son petit cul. Les corps étaient foutrement fiévreux, la sueur les rendaient plus collant, les coeurs débattaient en rythme et les souffles se perdaient. Un baiser furtif, les langues se mêlant quelques secondes semblaient annoncer la conclusion imminente de ce chapitre bien que quelques minutes suffiraient surement à en ouvrir un nouveau encore plus pervers et certainement plus violent que celui-ci. Les râles et autres gémissements se faisaient plus présents, plus rapprochés, elle se cambrait, il la serrait, une jouissance en choeur, il se déchargeait pour son plus grand plaisir, elle jouissait à son oreille comme pour l'encourager à lui en offrir toujours plus. Couple pervers, sans tabou et se complétant ils s'offraient mutuellement satisfaction. Ils concluaient sans un mot, juste elle s'effondrant sur lui, le conservant bien au chaud dans son antre, surement à préparer un nouveau plan pour se faire sauter une fois de plus.