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Oops... I was just looking [Alaina & Lykke]

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Alaina H. Autumn

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MessageSujet: Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] EmptyJeu 30 Jan - 18:58


Oops... I was just looking


 
feat : Lykke & Alaina

Cela faisait déjà deux heures que j’étais assise sur ce canapé, en train de me marrer devant un spectacle humoristique avec Marika. Je commence à trouver le temps long, d’autant plus que je suis pas venue ici pour glander. Demain, c’est journée shopping – seule, Aphrodite a encore refusé de m’accompagner – et j’ai besoin de me trouver de nouvelles fringues classes et sexy à la fois, étant invitée chez Nikolaï ce weekend. Or, c’est ici que je peux trouver tout ce qu’il me faut. La mère de Marika, Lykke, a un style tellement grandiose ! À chaque fois que je la croise, je me retrouve muette pendant quelques instants, il suffit de la regarder pour être comme hypnotisé. C’est l’effet qu’elle me fait, une véritable hypnose qui me donne une véritable claque, car à chaque fois que je sors du loft, j’ai le moral à zéro, ne pouvant m’empêcher de critiquer tout ce que je peux porter. J’aimerai lui ressembler, c’est une évidence qui a été très longue à admettre pour moi. C’est pour cette raison que j’ai demandé à Marika si on pouvait passer la journée ensemble, mais chez elle, j’ai prétexté un problème d’électricité, une connerie à laquelle elle a tout de suite cru.
J’interpelle mon amie et annonce, dans un anglais parfait – elle ne manie pas très bien le russe encore – : « Je vais aux toilettes cinq minutes, il faut que je rappelle quelqu’un, c’est assez urgent. » Elle me sourit et je file, vérifiant à chaque pas si Marika ne me regardait pas. La chambre de sa mère n’est pas très loin des WC, et, après m’être encore une fois assurée que la voie était libre, j’entre dans la chambre,  satisfaite de moi. Marika est tellement absorbée par la télé qu’elle ne me verra pas, Lykke n’est pas censée être là, enfin, je crois, Marika ne m’a pas parlé d’elle. J’ouvre discrètement l’armoire, un frisson d’adrénaline parcoure l’ensemble de mon corps et je savoure cet instant, c’est plutôt excitant comme situation. Je reste bouche bée quelques instants en apercevant toutes ces beautés faces à moi. Waouh… je ne m’attendais pas à ça non plus. Il y a de tout, des pantalons, des chemisiers, des tee-shirts, des jeans, des chaussures. Tout, dans une harmonie de couleur magnifique qui embellie plus encore la qualité des vêtements. Je commence à toucher, ils sont doux, je reconnais de la soie, et des tissus plus rugueux. La passionnée de mode que je suis ne peut s’empêcher de sortir quelques pantalons de la penderie, juste pour regarder de plus près. Mais mon attention se focalise très vite sur le côté gauche de l’armoire où on peut trouver des petits pulls et tee-shirts adorables. L’un d’eux en particulier me tape dans l’œil, c’est un tee-shirt rempli de dentelles et de coutures, dans un style ressemblant beaucoup au corset, le haut de couleur noire, le reste d’un mauve splendide. Sans réfléchir, j’ôte mon pull moche et enfile cette merveille, puis je me regarde dans le petit miroir à côté. Il me va si bien, et en plus, c’est quasiment ma taille, même si Lykke doit avoir plus de poitrine que moi. Il me le faut, se répète mon cerveau, à tout prix. Mais je ne peux pas lui voler, ce ne serait pas honnête. On s’en fiche, non ? Il te plaît, prends-le. Non, c’est mal. Allez… Je demande à mes deux personnalités de se taire, j’ai horreur de ses combats entre le bien et le mal, et je suis toujours incapable de me décider. Pour le moment, j’enlève cette merveille et la pose sur le lit, au cas où je changerai d’avis. Je me retourne alors pour regarder la suite. Sauf que Lykke est en train de me regarder, les bras croisés dans l’encadrement de la porte, et je n’arrive pas à savoir si elle est énervée ou amusée. Je renfile vite fait mon pull et, sans la quitter des yeux, je tente de la convaincre autant que moi-même : « Je suis désolée, j’avais besoin de voir de plus près ce que tu portes, c’est tellement magnifique… »

Lykke H. Wijkner

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MessageSujet: Re: Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] EmptyVen 31 Jan - 18:02

Oops, I was just looking.
Alaina & Lykke

If looks could kill.





Elle se tenait dans l’encadrement de la porte, regardant d’un air mi-amusé mi-irrité la demoiselle qui était plongée dans son armoire. Elle ne l’avait pas encore remarquée, mais la Suédoise ne voyait pas d’intérêt à signaler sa présence : elle la remarquerait bien assez tôt. Elle l’observa alors fouiller parmi les vêtements, ne sachant en fait que penser. D’un côté, elle savait bien que c’était seulement les tissus qui intéressaient la brune. Mais d’un autre côté, ses instincts paranoïaques n’avaient de cesse que de lui répéter à l’oreille qu’une telle intrusion dans sa vie privée était dangereuse ; d’autant qu’il y avait caché parmi les vêtements des objets autrement plus dangereux qu’une paire de jeans. Mais alors que faire ? Elle se persuada que la jeune femme ne pensait pas à mal. En soi, elle l’aimait bien, c’te gosse ; et puis c’était une amie de sa fille. Elle se redressa d’ailleurs, et jeta un coup d’œil vers le salon, où Marika était installée avec la télé allumée ; et se demanda un instant si elle savait où exactement était Alaina. Mais ça n’avait pas d’importance. Elle tourna la tête vers l’Américaine à nouveau, et apprécia la vue qui s’offrait à elle. Elle était quand même bien foutue, la gosse …

Lykke était rentrée plus tôt que prévu. Elle n’aurait en principe pas dû être là avant la nuit, mais l’un de ses contrats avait mal tourné, ce qui l’avait d’ailleurs mise d’une humeur massacrante. En effet, sa scie s’était cassée et dans l’impossibilité d’en acquérir une autre assez vite, la Suédoise s’était retrouvée avec un corps à moitié découpé sur les bras. Et dans sa malchance, elle en avait même taché ses chaussures. Elles étaient bonnes pour la poubelle ; ce qui l’énervait particulièrement. S’il y avait bien une chose qu’elle adorait, c’était ses chaussures. Alors, elle avait dû arrêter toute entreprise, et s’était débarrassée du corps de façon assez basique : elle l’avait jeté à des chiens. Psychopathe, vous dites-vous sûrement ; mais non, simplement indifférente. En tous les cas, elle avait fini bien plus tôt que prévu, et elle en avait profité pour passer se racheter des chaussures. Elles avaient beau être aussi belles, elles n’égalaient pourtant pas la perte des autres, et cela n’arrangea pas l’humeur de la Suédoise. Elle s’était alors mis en tête de rentrer chez elle et de se pelotonner sous une couette avec ses enfants. Cependant, et elle allait le découvrir bien assez tôt, sa fille avait une invitée.

Invitée qui d’ailleurs remarqua enfin sa présence. Un sourire amusé passa furtivement sur les lèvres de Lykke alors que la demoiselle se rhabillait en quatrième vitesse, abandonnant le haut mauve de la brune sur le lit. Se décollant alors du cadre de la porte, elle s’approcha en souriant – de son sourire habituel, sans chaleur – et déposa le sac de ses chaussures sur le lit, attrapant alors le haut mauve. Elle le regarda un instant, et hocha faiblement la tête, puis lui tendit.

« It fits you perfectly, Dear. You should keep it. »


Admettant par là-même qu’elle était là depuis plus de cinq minutes, elle tourna les talons, s’approchant d’une autre armoire.

« But I think this will be more interesting for you. »


Ouvrant les deux battants, une petite pièce s’alluma, laissant entrevoir une bonne centaine d’autres tenues, plus particulières. Si le placard qu’avait ouvert Alaina contenait des vêtements « modernes » qu’elle portait de temps en temps, celui-ci contenait ses tenues préférées : entre autres, le style pin-up des années d’après-guerre. Elle s’effaça alors pour laisser y rentrer la jeune femme, déchaussant pour sa part ses talons souillés pour les poser sur un meuble, chaussant alors des pantoufles absolument kitsch mais pourtant très confortables.

« I guess you didn’t tell Marika you were here. »


Elle lui tournait le dos, et elle attrapa une boite à cigarette posée sur une commode, en sortant une cigarette qu’elle s’alluma dans l’instant, tirant une bouffée libératrice du l’objet.

« So, how are you Dear ? »


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MessageSujet: Re: Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] EmptySam 1 Fév - 11:40


Oops... I was just looking


 
feat : Lykke & Alaina

En voyant Lykke avancer d’un pas déterminé vers moi, je m’excuse une nouvelle fois de m’être ainsi immiscée dans sa vie privée, mais je peux pousser un petit soupir de soulagement quand un sourire éclaire son visage. Bon, au moins, elle n’est pas fâchée. Dans un silence pesant, Lykke dépose un gros sac sur le lit et me tend le haut que je viens d’essayer. Ce n’est pas dans mes habitudes d’être mal à l’aise, mais la situation est en train de devenir plutôt étrange. Le fait qu’elle soit aussi âgée me donne l’impression d’être face à ma mère, qui serait en train de me gronder pour avoir mangé trop de sucreries. Alors que je ne m’y attends plus, elle prononce, dans un anglais parfait : « It fits you perfectly, Dear. You should keep it. » Je lui souris et frémis, il est tellement rare que j’entende quelqu’un parler anglais que j’en ressens toujours quelques frissons. Quoique, depuis que je connais Marika et sa mère, je reprends petit à petit mes habitudes linguistiques d’américaine. J’hoche alors la tête et la remercie. Pourtant, j’ai une impression bizarre, comme si je sentais intérieurement que d’ici peu, elle allait me faire la morale. Ce serait beaucoup trop humiliant, surtout que Marika est dans l’autre pièce.
Et puis, je vois Lykke s’éloigner, j’hausse les sourcils : elle s’en va déjà ? Je décide de la suivre, le haut mauve dans les mains, après tout, elle vient à peine de me dire que je devrais le garder. Finalement, elle ouvre une nouvelle armoire, en expliquant : « But I think this will be more interesting for you. » . Je comprends aussitôt de quoi il s’agit. Une sorte de dressing géant aménagé dans une pièce regroupe des tas de vêtements. Je pousse un petit cri de joie en m’approchant des différentes tenues qui me font face, des robes tout droit sorties de films anciens, des ensembles incroyablement sexy mais à la fois si glamour… Je lâche un « Oh mon Dieu » et sautille sur place, excitée comme une gamine de 5 ans que l’on amènerait à la fête foraine. Tout est tellement magnifique ! Je n’ose même pas toucher tous ces vêtements tant je suis impressionnée. Quand je me retourne vers Lykke, elle n’a pas bougé mais a seulement enlevé ses chaussures pour quelque chose de plus confortable. D’une voix claire, elle me parle enfin : « I guess you didn’t tell Marika you were here. » Je secoue lentement la tête. « Non, elle croit que je passe un coup de téléphone important. » Suite à ma réponse elle me tourne le dos, attrape un paquet de cigarette et commence à en fumer une première. « So, how are you Dear ? » Déconcertée par ce changement brutal de sujet, je mets quelques instants à réaliser que la situation n’a rien de normal. Si j’avais surpris quelqu’un en train de fouiller dans mon armoire, je crois que je lui aurai arraché la tête. Comment peut-elle réagir si calmement ? Alors que je me pose plusieurs questions, je finis par déclarer, en m’approchant un peu d’elle : « Tout va bien, merci… Et toi ? » C’est le genre de conversation que je n’aime pas, on essaye d’occuper les blancs comme on peut. Après avoir entendu sa réponse, je continue d’observer les petites merveilles autour de moi, tandis que Lykke fume cigarettes sur cigarettes. Et puis, je me retourne d’un coup, je l’observe, elle a beau fumer elle reste une femme incroyablement magnifique, et ce malgré ses 41 ans. « Comment tu arrives à rester aussi jolie, alors que tu fumes, et enfin… tu as tout de même 41 ans ? » Je ne sais pas si ma question est déplacée, à vrai dire j’ai l’habitude d’évoquer des sujets ‘tabous’ avec n’importe qui d’une façon simple. Et je pense que c’est son cas aussi. Je rajoute ensuite : « En tout cas… tout ce qu’il y a ici est splendide. Je n’avais jamais vu ça de toute ma vie ! C’est un style particulier mais tellement élégant. Il est rare de voir des personnes qui aiment encore ce genre de chose. En Amérique, ce n’était pas vraiment apprécié. » Bon, après avoir raconté ma vie, je dépose le haut mauve que Lykke m’avait demandé de garder sur une table un peu plus loin et m’approche du fond de la pièce. J’y trouve des vêtements beaucoup plus sexy, des corsets magnifiques entre autres et même des chaussures. Je ne peux pas m’empêcher d’imaginer Lykke dans un de ses corsets, un sourire aux lèvres… Je ferme les yeux quelques secondes. Arrête de penser à ça, ça sert à rien, tu sais très bien que Lykke est la mère de ton amie, elle pourrait être ta mère. Histoire d’obliger mon esprit à penser à autre chose, je demande à Lykke en désignant du menton l’ensemble de la pièce : « Où tu crois que je pourrai acheter quelque chose comme ça ? »

Lykke H. Wijkner

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MessageSujet: Re: Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] EmptyDim 2 Fév - 17:34

Oops, I was just looking.
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La nicotine semblait pour une fois agir rapidement, et calmait ses nerfs, peu à peu. Elle aurait bien pris autre chose, mais ce n’était pas forcément le moment. Et puis pour que ça mette des heures à agir, non merci. Alors oui, elle enchaînait clope sur clope, ce qui était hautement mauvais pour ses poumons. Mais qu’est-ce que ça pouvait faire ? Elle avait plus de chance de mourir par balle que d’un cancer. Elle l’entendit s’approcher, et tourna à peine la tête pour la regarder du coin de l’œil, un sourire flottant sur ses lèvres. Elle devait la trouver bizarre, sûrement, Lykke elle-même n’expliquait pas sa réaction : il aurait été plus naturel d’avoir un éclat de colère. Mais elle était plutôt du genre colère froide, et de toute façon savait bien que ça ne servait à rien. Les enfants, quand on leur interdit quelque chose, ils veulent absolument l’avoir. Elle en savait quelque chose. Elle tourna alors totalement la tête, l’observant d’un œil attentif. Elle ne pouvait pas décemment lui dire la vérité ; elle partirait en courant.

« I’m ok. »


Pas très loquace ? Elle ne voyait pas quoi dire d’autre sans devoir lui expliquer pourquoi elle était de mauvaise humeur. Et ça, ça n’était pas envisageable. Elle la regarda de dos, penchant un peu la tête sur le côté, un sourire bizarrement attendri collé aux lèvres. Comment pouvait-elle être attendrie alors qu’elle s’immisçait au plus profond de son intimité. Enfin, tant qu’elle ne cherchait pas trop derrière les vêtements, tout irait bien. Sa remarque lui fit hausser un sourcil délicat, et elle sortit de ses réflexions, voyant qu’elle se faisait détailler. A nouveau, un sourire glissa sur ses lèvres, retenant un éclat de rire. C’était rare, qu’on lui demande si brusquement, si l’on peut dire. Dans cette forme, aussi. Elle entendait souvent qu’elle était belle – ce qu’elle pensait aussi, et qui n’était pas pour lui déplaire – mais ce n’était que rarement précédé d’une critique. Oui, elle fumait trop, et alors ? Et puis la réflexion sur son âge, franchement … Elle crispa légèrement ses mâchoires, essayant de garder le sourire de circonstance. Elle l’écouta sans l’interrompre, cherchant une réponse à formuler.

« Really ? Well I guess you’re right, I’ve never been to the US. » Elle s’osa à un nouveau sourire. « But thank you, anyway. Though smoking doesn’t make people ugly, you know. Lying does. »

Elle ne savait pas elle-même pourquoi elle avait rajouté cette réflexion, mais cela n’avait pas d’importance, la jeune femme s’était replongée dans la contemplation des tissus. Déposant sa cigarette dans le cendrier posé sur le meuble, elle déboutonna son manteau, se préparant à l’ouvrir dans elle se rappela que le t-shirt qu’elle avait porté pour l’occasion était plein de sang. Oh, et puis tant pis, elle était concentrée sur les vêtements. Elle laissa tomber le tissu par terre et retira aussi sec le vêtement taché de sang, le jetant dans un coin. Restant simplement en pantalon taille haute et en soutien-gorge noir, lui aussi dans le style des années 50, elle se glissa vers la jeune femme, qui regardait sa lingerie. Silencieusement, elle se plaça dans son dos, et lui murmura à l’oreille, d’un ton taquin, et la voix presque rauque.

« You like … ? »


Elle se recula légèrement en la voyant sursauter, sans manquer d’effleurer son oreille du bout des lèvres. Elle jouait avec le feu, certes, et alors ? Il fallait bien vivre. Et puis qu’est-ce qu’elle risquait, après tout. Sourire sur les lèvres, elle croisa les bras sous sa poitrine mise en valeur par le sous-vêtement push-up.

« Well it depends. The clothing, it’s made to measure. The lingerie … »


Elle haussa les épaules, un sourire énigmatique aux lèvres. Décroisant les bras, elle tendit une main vers un corset, l’attrapant, et tourna les talons, le déposant sur le lit. Du coin de l’œil, elle l’observait, alors qu’elle dégrafa son soutien-gorge, le laissant tomber par terre.

« Do you mind, if I take a shower ? I feel dirty. »

Elle se tourna alors à demi vers elle, un bras faussement pudique sur ses seins. En vérité, elle s’amusait de la provoquer, même si elle devait faire semblant de jouer l’innocente.

« Please, go ahead and try out all you want. Though I doubt the girdles will fit you. You waist isn’t thin enough, I’m afraid. »


Elle lui fit un clin d’oeil amusé, et lui tournant à nouveau le dos, défit les boutons de son pantalon, pour commencer à le retirer, s’exposant simplement en string. Elle sentait son regard sur elle, et dans une dernière provocation, elle se pencha pour récupérer le soutien-gorge au sol et le déposa sur le lit. Alors, elle sortit de son champ de vision, la salle d’eau étant de l’autre côté de la chambre, et fit voler le string devant l’entrée du dressing pour qu’il atterrisse également sur le lit. Ravie, son humeur grandement à la hausse, elle se glissa sous le jet d’eau brûlant pendant un petit moment, la porte sciemment laissée entrouverte. Savoir que sa fille était dans la pièce à côté rendait cela encore plus amusant.


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MessageSujet: Re: Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] EmptyDim 2 Fév - 19:55


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« But thank you, anyway. Though smoking doesn’t make people ugly, you know. Lying does. » Je ne peux pas m’empêcher d’hocher plusieurs fois la tête suite à sa réponse. Elle parait froide dans ses mots et je n’aime pas cela. J’essaye de détendre un peu l’atmosphère en prononçant : « Bien sûr. Mais je parlais plutôt de tous les signes physiques… la peau tâchée, les ongles sales, ce genre de chose. » Dans un sourire, je tente de faire passer un peu d’humour, après tout il m’arrive aussi de fumer, et ce n’est absolument pas une plaidoirie contre la cigarette. Sans plus attendre, d’autres vêtements attirent mon attention et j’oublie aussitôt ce qu’il vient de se passer. Tandis que je suis occupée à fantasmer sur Lykke dans un de ses magnifiques corsets, je sens un souffle léger près de mon oreille, souffle qui me sursauter. D’un ton incroyablement érotique, elle me murmure à l’oreille : « You like … ? » . Je sens ses lèvres contre le haut de mon oreille, ce qui me donne envie de me retourner brutalement et de les embrasser, ses lèvres. Lorsque je lui fait face, elle s’est éloignée de moi et ne porte plus aucun haut, seul un soutien-gorge noir qui la rend encore plus désirable qu’elle ne l’est déjà. C’est une blague, comment peut-elle me provoquer de la sorte ? Je sais qu’elle s’en amuse, cela se voit, elle a un petit sourire séducteur aux coins des lèvres. Sans me laisser le temps de dire quoique ce soit, elle répond à ma question précédente : « Well it depends. The clothing, it’s made to measure. The lingerie … » Elle hausse les épaules dans un geste lent, qui fait naître en moi – ou plutôt renaître – tout le désir que j’éprouve pour elle. Si je pouvais, je lui ferai payer son arrogance. Et elle aimerait ça, si ça se trouve. Elle attrape un corset sans vraiment le regarder, se retourne et détache son soutien-gorge. « Do you mind, if I take a shower ? I feel dirty. »  J’hausse les sourcils, elle est chez elle après tout, elle est bien libre de faire ce qu’elle veut. « Non, pas de problème. » Cela me laissera le temps d’oublier un peu cette scène et la provocation de Lykke, qui, en même temps, se retourne et plaque son bras contre sa poitrine. Je ne peux m’empêcher de la regarder bien attentivement – mater serait le bon mot, d’ailleurs – sans quitter mon regard de son corps sur lequel j’aimerai y passer mes mains doucement, brutalement. J’ouvre la bouche sans trop savoir quoi dire, mais elle rajoute aussitôt : « Please, go ahead and try out all you want. Though I doubt the girdles will fit you. You waist isn’t thin enough, I’m afraid. » Elle m’adresse un petit clin d’œil loin d’être innocent, et je la remercie de me laisser libre ici. Lykke continue son petit strip-tease et se retrouve quasiment nue devant moi, même si elle essaye de se cacher. Je ne suis pas dupe, je vois bien qu’elle me provoque, je l’ai d’ailleurs moi-même fait plus d’une fois avec mes soumis, pour les forcer à transgresser les règles que je leur donnais.
À présent que je suis seule dans ce lieu magique, je vais pouvoir m’amuser. Lykke veut me provoquer, très bien, je lui rendrai la pareille. Elle ne me connait pas, elle ne sait pas de quoi je suis capable. Rien qu’à cette idée une bonne dose d’adrénaline parvient dans mon corps et je frémis, alors que j’entends l’eau qui commence à couler. L’espace d’un instant, je me serai bien faufilée dans la salle de bain pour l’attendre, complètement nue, à la sortie de sa douche, mais je n’ai pas envie de prendre le risque que Marika me voit. Alors un autre plan se trace dans ma tête. Je regarde chaque pièce de lingerie que je trouve, fouinant rapidement. C’est qu’il y en a beaucoup ! J’enlève tous mes vêtements et les balance un peu plus loin, sans vraiment faire attention à l’endroit où ils atterrissent. Je commence par essayer un corset uni, de couleur claire, que je trouve trop blanc, justement. Je préfère les couleurs plus foncées, le noir, le rouge, le baroque, tout cela me met beaucoup plus en valeur que le blanc. En fouillant un peu plus attentivement, je trouve un magnifique corset baroque noir, avec quelques teintes de rouges, sur lequel je flashe tout de suite. Je tente de le serrer comme je peux en retenant ma respiration et, une fois bien mis en place, il me va plutôt bien et fait même remonter mes seins de façon à ce que l’on soit attiré par ça. Parfait. J’enfile le bas qui traîne à côté, une culotte noire où deux jarretelles sont accrochées, le tout tombant au niveau de mes cuisses. Encore plus parfait. Imaginer la tête que fera Lykke en me découvrant comme ça me fait sourire et je me tiens debout, droite, près de la porte, en attendant patiemment qu’elle revienne. L’eau a déjà fini de couler. Dans ma tête, un petit scénario est déjà en train de se tisser : elle ne me voit pas, j’entoure ses mains d’un bout de tissu et la tiens à ma merci le temps de profiter d’elle et de son corps incroyable. Le désir naît déjà en moi. Je secoue la tête et pense à mon amie Marika. Si elle savait… Oh et puis merde. J’en ai marre d’être raisonnable. Que je sache, Lykke ne pense pas non plus à sa fille en faisant un strip-tease sous mes yeux.
Des pas se font entendre de l’autre côté, je devine que Lykke ne va pas tarder à arriver. Je bouge un peu, histoire d’avoir l’air plus innocente, et fait mine de chercher quelque chose par terre. Un petit raclement de gorge me pousse à me retourner et, sans même regarder Lykke, je lui dis, avec une assurance déconcertante : « Dis-moi, que penses-tu de ça ? » Et alors je me retourne, lui faisant face, un grand sourire aux lèvres, les mains posées sur mes hanches.

Lykke H. Wijkner

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MessageSujet: Re: Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] EmptyDim 2 Fév - 21:20

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L’eau qui coulait sur sa peau ne la calmait pas, loin de là. Evidemment, elle aurait peut-être dû penser à y faire couler de l’eau froide, mais elle ne pouvait s’y résigner. Elle avait beau être Scandinave, le chaud du sauna puis le froid du lac, elle n’avait jamais pu. Alors l’eau froide, n’en parlons pas. Sa peau pourtant d’ordinaire blanchâtre prenait une teinte rosée, puis plus rouge, à mesure que l’eau brûlant lui courait dessus. Ca ne faisait rien, elle resterait un instant dans la salle d’eau le temps que son derme reprenne sa couleur naturelle. Elle prenait grand soin de n’exposer ni ses cheveux, ni son visage au jet d’eau, n’ayant point envie de foutre en l’air une coiffure sophistiquée et un maquillage fort bien appliqué. Une fois savonnée, deux fois – pour faire partir l’odeur du sang (son problème était qu’à cause des restes de LSD, avait toujours l’impression d’empester le sang) – et proprement rincée, elle éteint le jet d’eau, et s’extirpa de la douche. Elle observa son reflet un instant dans le miroir, et sourit. Il fallait quand même avouer qu’elle était bien conservée.

Elle se demandait ce que pouvait bien faire la jeune femme dans la chambre. Sûrement essayer quelques vêtements, c’est ce que Lykke aurait fait à sa place. Peut-être même se préparait-elle à la provoquer en retour. Elle sourit à cette pensée, et secoua légèrement la tête. Elles jouaient un jeu dangereux, toutes les deux, sachant que la porte de la chambre n’était pas fermée et que sa fille allait bien finir par se lasser et se demander où avait bien donc pu passer son amie. Et que ferait-elle, si jamais elle les surprenait ? Non, c’était un comportement déraisonnable, et il fallait y mettre fin, même si c’était elle-même qui l’avait commencé. Et en même temps, en même temps elle était terriblement tentée de continuer à la provoquer, quitte à se brûler les ailes. Elle n’avait aucun doute sur les penchants de la jeune américaine, ça se sentait ; et peut-être se laisserait-elle faire. Elle avait même tout un attirail de jeu, sous le lit ; entre autres choses plus inquiétantes. Mais ça elle n’avait pas besoin de le savoir.

Un frisson parcourut sa peau et elle se dit qu’il était peut-être temps de se sécher. Ou pas … Elle trouvait que l’eau qui ruisselait sur sa peau lui donnait un air tout à fait érotique, presque animal. Elle était partagée. Oh, et puis tant pis ; il faisait de toute façon assez chaud dans la chambre pour qu’elle sèche rapidement. Sur la pointe des pieds, plus par l’habitude des talons aiguilles que par désir d’être silencieuse, elle ouvrit la porte, et resta interdite un moment, voyant la jeune brune ainsi vêtue – et qui ne l’avait à nouveau pas remarquée. Que pouvait-elle bien chercher, par terre ? Qu’importait, finalement. Elle voulait la voir entièrement, de face. Elle voulait qu’elle puisse observer sa nudité, aussi, exposée sans aucune pudeur – sûrement son sang nordique qui l’empêchait d’être gênée. Elle se racla la gorge, et leva un sourcil appréciateur, hochant faiblement la tête. C’était indéniable, ce corset lui allait à la perfection. Elle eut d’ailleurs du mal à se détacher de la vue de ses seins, délicieusement mis en valeur par le tissu. Puis elle descendit son regard sur ses cuisses, un sourire étirant ses lèvres l’espace d’un instant. C’était une vue superbe, dont elle ne se serait pas lassée. La beauté de la jeunesse.

« That’s a great color on you, Dear. »


Un sourire canaille émergea sur ses lèvres, et elle se décolla du chambranle de la porte, faisant quelques pas dans la pièce. Si sa peau semblait d’une perfection rare à cet âge, elle pourrait discerner des cicatrices de brûlures de cigarettes, sur son ventre notamment. Ca ne faisait rien. La jeune brune avait ainsi une vue parfaite sur la féminité de la Suédoise, qui était impeccablement entretenue, un simple rectangle quelques millimètres de largeur s’étendant sur son pubis presque entièrement épilé. Elle se pencha avec élégance vers le lit kig size, et y attrapa le corset qu’elle avait choisi tout à l’heure, le revêtant avec lenteur. Elle ne lâchait pas des yeux l’Américaine, un sourire en coin éclairant son visage. Finalement, alors qu’elle commençait à serrer les lacets, elle lui tourna le dos, lui présentant les derniers fils.

« Could you, please ? As tight as you can. »


Elle posa ses mains sur ses hanches, alors que la demoiselle venait resserrer les derniers lacets. Son souffle se fit court l’espace d’un instant – à cause de sa soudaine proximité, peut-être, ou tout simplement du corset – avant qu’elle ne le retrouve. Elle était habituée, après tout, l’objet creusant avec merveille sa taille de guêpe. Certains n’aimaient pas, mais elle trouvait que c’était le summum de la beauté. Et puis l’avantage du corset, c’était qu’on ne voyait plus la majeure partie de ses brûlures.

« You know this is incredibly wrong, right ? »

Murmura-t-elle, d’une voix basse. Elle était sûre qu’Alaina savait de quoi elle voulait parler. Elle avait eu un regain de remords, un éclair de lucidité, se disant qu’elles finiraient probablement par le regretter. Mais ça ne dura qu’un instant. Une seconde plus tard, elle s’était tournée vers elle, sans sourciller devant la soudaine proximité de leurs visages.

« You wish to submit me, don’t you ? »

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MessageSujet: Re: Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] EmptyMar 4 Fév - 12:27


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Lykke atteint les sommets de la provocation, et cela me plait, jamais je n’aurai imaginé la voir un jour sous cet angle-là. Nous nous faisons face, elle n’a pas pris la peine de s’habiller et sa peau blanche et parfaite est encore un peu humide. Qu’elle est belle. L’espace d’un instant je me demande ce que je fais ici, en train d’admirer la nudité de Lykke. Et j’aurai aimé pouvoir lire dans ses pensées, savoir ce qu’il se passe en elle quand elle m’observe comme ça. Elle semble en tout cas apprécier me voir vêtue dans un de ses corsets, puisqu’elle ne bronche pas et me complimente même : « That’s a great color on you, Dear. » Je lui souris en retour, la remerciant en russe, pour changer un peu. Je ne dis pas grand-chose d’autre, j’ai l’impression que des années se sont écoulées entre le moment où Lykke m’a surprise en train de fouiller dans son armoire et maintenant. Et maintenant… elle est là, nue, et nous nous regardons sans vraiment savoir ce que nous faisons. Jusque-là je m’étais contentée d’observer vaguement Lykke, parce qu’il faut avouer qu’elle m’impressionne avec sa beauté rare et divine. Mais je baisse un peu les yeux vers sa poitrine, son ventre, ses cuisses. Par endroit sa peau est lésée, des petites tâches qui viennent gâcher la beauté de Lykke. J’ignore de quoi il s’agit et je préfère ne pas le savoir, je crois.
Je replonge mes yeux dans les siens, tentant de sourire malgré la situation, et Lykke décide de se tourner et se dirige vers le lit. Elle enfile son corset délicatement, d’une façon lente pour que je puisse bien regarder, j’en suis certaine. Cependant, après quelques secondes, elle m’interpelle : « Could you, please ? As tight as you can. » J’ai l’impression que sa voix appuie sur « tight » et je ne peux m’empêcher de rire discrètement. « Oh ça, oui je peux. » C’est le genre de situations plutôt cocasses, auxquelles j’ai déjà dû faire face plusieurs fois. J’attrape les fils tombant et je ne me gêne pas pour serrer, fort, très fort jusqu’à sentir que je ne pourrai pas faire mieux. Je noue les fils entre eux et dépose ma main sur la nuque de Lykke, des frissons se dressant sur ses poils fins. Aussitôt, je peux l’entendre souffler : « You know this is incredibly wrong, right ? » J’enlève ma main de sa peau, je ferme les yeux. Bien sûr, elle a raison… Si jamais Marika venait à nous surprendre, je crois que je mourrai de honte. Si encore Lykke était sa sœur, baste, mais sa mère… Je lui réponds alors dans un murmure « Oui, je sais… » Mais l’interdit faisait aussi naître en moi une bonne dose d’adrénaline. Et puis, je ne pouvais pas faire demi-tour maintenant, pas comme ça. Tandis que je suis encore plongée dans mes pensées, elle se retourne, à quelques centimètres de mon visage.
Je peux sentir son souffle contre moi alors qu’elle me demande, d’une voix naturelle et surprenante : « You wish to submit me, don’t you ? » Un immense sourire éclaire mon visage. J’y suis peut-être aller trop fort sur les liens du corset… mais si elle a deviné, c’est qu’elle connaît tout ça. Et alors pendant une fraction de seconde je me dis que les marques sur sa peau peuvent être des traces d’une ancienne soumission. Cette idée me révolte, mais jamais je ne lui poserai de question sur ça. À la place, je caresse ses cheveux du bout des doigts, je descends jusqu’à son oreille et glisse près de sa joue, de ses lèvres douces. Dans un effort surhumain, je lutte pour ne pas l’embrasser, songeant à Marika et au reste. Décidemment, tout est vraiment trop compliqué. « Tu n’imagines pas les choses que je voudrais te faire, mais… »  Je laisse ma phrase en suspens une seconde, pendant que je retrouve mes esprits. Je recule d’un pas et laisse tomber ma main, pour finalement poursuivre : « Mais ça ne serait pas raisonnable. C’est trop dangereux. Je ne voudrais pas risquer de foutre en l’air ma relation avec Marika, je tiens beaucoup à elle. »  Je tente de rester claire dans mes propos, même si une très grosse partie de moi insulte l’autre partie pour être aussi difficile. J’ai rêvé des centaines de fois de pouvoir dominer Lykke, et la scène d’aujourd’hui a éveillé encore plus mes désirs de la voir se soumettre à moi. Je la regarde de nouveau, ne sachant pas si elle est déçue, énervée ou si elle s’en fout.
Quelque part, j’aimerai qu’elle me rassure, qu’elle me dise qu’il n’y a aucune chance pour que sa fille n’entre. Mais cela ne vient pas, en tout cas pas tout de suite. Alors, pour briser ce silence pesant et pour éviter de changer de sujet brutalement, je la questionne un peu : « Et toi ? Tu aimerais que je te domine ? »  C’est aussi une façon implicite de lui demander ce qu’elle pratique, si jamais elle pratique, bien sûr. Mais à en juger par son attitude provocatrice, la savoir dominante ne m’étonnerait pas. Peut-être switch-t-elle, après tout. Un petit rire sort de ma bouche lorsqu’elle me répond, et je prends un air faussement choqué. Sa réponse me donne envie de continuer, de la provoquer à mon tour, de lui montrer de quoi je suis capable, à mon tour. Je me rapproche de nouveau d’elle, en ayant auparavant vérifié que Marika n’était pas, par hasard, en train de nous écouter, et je susurre à son oreille : « Tu sais, ton attitude envers moi n’est pas vraiment des plus adaptées, parce que tu sais autant que moi que nous ne pourrons rien faire ensemble. Et là, tout de suite, j’aimerai bien te punir à ma façon pour te montrer si… provocante. »  Je pose lentement ma bouche sur le lobe de son oreille et je souris de nouveau, fière de moi, alors que Lykke me semble désorientée.

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MessageSujet: Re: Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] EmptyMar 4 Fév - 23:53

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Le frisson incontrôlé qu’elle avait créé en glissant ses doigts contre sa nuque venait à peine de disparaître. Elle était troublée, plus qu’elle ne voulait admettre, et sentir leurs souffles se mêler n’arrangeait rien à la situation. Mais elle ne pouvait que se blâmer, c’était elle et ses provocations qui les avaient mises dans cette situation. Parce qu’il fallait l’admettre, il n’y avait que peu de chances qu’elles se laissent aller à leur désir mutuel. C’était beaucoup trop risqué, après tout, sa fille étant seulement au bout du couloir. Mais là encore, le goût du risque apportait une nouvelle saveur à ce désir déplacé. Si tout était en conflit à l’intérieur de sa tête, elle avait enfermé les questions dans une petite boite pour se concentrer sur l’odeur de la jeune brune, ses doigts sur ses cheveux, contre sa joue. Elle essaya de regagner ses esprits, de retrouver son calme, mais ces quelques mots ne font que l’achever, et pendant un instant ; elle imagine en effet. Ce n’était pas dans ses habitudes de se soumettre à des femmes, mais l’idée était terriblement tentante. Cependant, son pas en arrière, et la suite de ses paroles mirent fin à son rêve éveillé. Il était évident qu’elle avait raison. Et c’en était presque dommage.

D’ailleurs, la Suédoise ne lui répondit rien. Elle se contentait d’arborer un faible sourire, alors que c’était à nouveau le chaos dans sa tête. Elle ne pouvait défaire son regard de la poitrine splendide de la jeune femme, et ça commençait à devenir problématique. C’était presque du masochisme, de se tenter ainsi en sachant pertinemment qu’elles ne pourraient pas agir sur leurs désirs. Bien sûr, elle pouvait toujours fermer la porte de la chambre à clef, mais ça serait suspect, si Marika décidait de partir à la recherche de son amie. Elle avait envie d’une autre cigarette, tiens. Sa soudaine question la surprit, et elle releva des yeux attentifs vers elle, un éclat de rire délicat s’échappant de ses lèvres sans qu’elle ne puisse le retenir. Elle ne s’y attendait pas, et n’avait en fait pas vraiment réfléchi à la question. Pour elle, le sexe n’était que rarement une question de domination pure et simple. Elle savait le BDSM plus complexe que cela, mais elle avait toujours du mal à visualiser comment on pouvait vraiment prendre son pied en se faisant cravacher. La douleur, elle avait connu, se faire rabaisser aussi. Ca ne lui plaisait que très rarement, maintenant. Parce qu’elle n’avait pas confiance, tout simplement. Alors, elle sembla hésitante dans sa réponse, parce qu’elle cherchait ses mots.

« I guess it would be … interesting. » Elle fronça légèrement les sourcils, ne la lâchant pas des yeux pour autant. « I’ve never quite … Submitted to a woman before. Especially not one half my age. » Et elle éclata de rire, posant ses mains sur ses hanches. « But … I mean … Everything once, right ? »

Elle fut distraite un instant, son attention concentrée vers la porte entrouverte, d’où elle avait cru entendre un craquement sur le parquet. Son imagination, sûrement, mais elle ne reconnecta avec la réalité en sentant son souffle près de son oreille, puis en l’entendant. Un faible sourire émergea sur ses lèvres, alors qu’elle ne bougea pas d’un pouce, le contact de ses lèvres contre son lobe l’électrisant. Elle s’en voulait, de réagir autant à sa présence. Elle sentait son rythme cardiaque accélérer, alors qu’une bonne dose d’adrénaline semblait se répandre dans son sang. C’était une sensation qu’elle adorait, et même si elle resta interdite un instant, elle se reprit. Tournée vers la brune, elle attrapa son menton entre ses doigts pour l’écarter d’elle, et lui sourit, caressant sa joue un instant du bout du pouce.

« Close the door. »


Elle la relâcha, la regardant s’approcher de la porte pour effectivement la fermer, et si instant elle la suit des yeux, elle finit par la suivre véritablement. Si elles cédaient, elle avait bien dans l’idée de se soumettre à un moment ou à un autre ; mais elle ne risquait pas de lui rendre la tâche facile. Se glissant dans son dos, elle attendit qu’elle se retourne pour la plaquer contre la porte avec lenteur, n’attrapant que ses poignets pour les bloquer contre le bois blanc, se gardant bien d’entrer en contact avec un autre coin de sa peau. Souriant, toujours aussi provocante, elle vient frôler ses lèvres des siennes un instant, avant de murmurer, d’une voix rauque d’excitation.

« Well, try and punish me then. »


Elle osa un sourcil amusé, une prise de fer contre ses poignets. Taquine, elle effleura ses lèvres des siennes à nouveau, relâchant ses mains et la forçant à se décoller de la porte. La rouvrant, laissant à peine assez d’espace pour passer sa tête, elle appela sa fille, en suédois.

« Marika, tu pourrais aller me chercher ce truc, dont je t'avais parlé ? » La voix de la demoiselle se fit entendre, quoique étouffée par le bois de la porte. « Ne discute pas, jeune fille. »

La porte d'entrée claqua, signe d'une visible irritation, mais ça ne dérangea pas le moins du monde la Suédoise. Refermant la porte, elle se tourna vers la brune, et lui sourit. Elle n'avait pas possiblement pu comprendre, sauf si Marika lui avait appris le suédois en secret, ce dont elle doutait.

« We have about an hour, Dear. »



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Dernière édition par Lykke H. Wijkner le Jeu 6 Fév - 18:09, édité 2 fois

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MessageSujet: Re: Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] EmptyJeu 6 Fév - 17:20


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J’appréciais ce contact entre elle et moi, ce doigt sur ma joue, ses yeux dans les miens. « Close the door. » J’acquiesce, peut-être qu’une fois la porte fermée, mon appréhension de voir Marika débarquer d’un instant à l’autre s’affaiblira. Rapidement, je ferme cette fichue porte, et je me retrouve plaquée contre le mur sans avoir eu le temps de prendre conscience de ce qu’il se passait. Lykke attrape mes poignets et les maintiens collés à la porte, d’une façon incroyablement provocatrice et déroutante. Si la situation n’était pas aussi exceptionnelle, jamais je n’aurai laissé passer ça, mais il faut bien avouer que je me retrouve face à une femme de 41 ans, qui agit par provocation depuis des heures. J’essaie d’avoir l’air sérieuse même si, à l’intérieur de moi, je sens un regain d’excitation qui me fait frémir. Sans la quitter du regard, je susurre, en appuyant sur chaque syllabe : « Tu es beaucoup trop provocante à mon goût. » Ma réflexion la fait sourire et elle colle un instant ses lèvres sur les miennes, sans que cela ne devienne vraiment un baiser. « Lykke Wijkner, je crois que si tu ne m’embrasses pas tout de suite, je ne vais pas être contente du tout et tu risquerai de te retrouver à ma place dans cinq minutes. » J’essaie de prendre un air autoritaire même si la situation m’amuse. Les yeux pétillants, toujours aussi souriante, elle me répond simplement : « Well, try and punish me then. » De nouveau, elle vient effleurer mes lèvres, et je lui fais sentir mon impatience en poussant sur mes poignets, mais elle résiste aussi davantage. Elle finit enfin par me lâcher, elle ouvre la porte sans que je comprenne vraiment pourquoi. Dans une langue inconnu, bien que je devine être du suédois, elles échangent quelques mots, une porte se claque et Lykke referme aussitôt derrière elle, se tourne vers moi pour m’annoncer : « We have about an hour, Dear. » Discrètement, je pousse un soupir de soulagement ; et même si ce que nous risquions de faire était tout sauf moralement bon, il était trop tard pour reculer, et savoir Marika éloignée pendant une heure me rassure.
Sans prendre le temps de réfléchir, je plaque à mon tour Lykke sur le mur avec une certaine force. Pour seule explication, je lance : « Je t’avais prévenu » d’un ton sec, autoritaire. C’est la dominatrice qui commence à parler, et elle n’a pas pour habitude d’être compréhensible. Je colle mon corps à celui de Lykke ce qui me permet de retrouver mes deux mains libres, et même si la position n’est pas des plus confortables, je peux en profiter pour caresser doucement ses cheveux, en prenant tout mon temps. « Tu sais, une heure, c’est très peu, j’aime bien la lenteur. La patience. C’est très agréable. » Il m’est déjà arrivé de passer une après-midi entière avec un soumis, dans sa salle de jeu, parce que j’aime faire languir les personnes que je domine. Aujourd’hui, les choses sont différentes bien sûr, mais si un jour nous venions à retenter l’expérience… je préfère la prévenir à l’avance. Après avoir longuement caressé la peau douce de son visage, je m’approche plus encore et colle mes lèvres aux siennes, avec une force assez impressionnante. Qu’elle comprenne que je ne plaisante pas. Mon désir pour elle, son corps parfait et son accent suédois me mettent dans un état assez proche du délire, et je continue à l’embrasser de la sorte, avec force et maîtrise, en attendant quelques secondes entre chaque baiser, le tout plusieurs fois. J’éloigne ma bouche de la sienne, sans la quitter des yeux, et ma main descend le long de son corset en passant brièvement sur sa poitrine. Elle commence à faire de même, mais j’arrête sa main et la tient serrée dans la mienne. « Pas tout de suite. » À l’aide de mon autre main, je fais quelques mouvements sur son ventre, puis je descends vers ses cuisses nues, sur lesquelles je m’attarde un petit moment. Elle semble apprécier mes caresses, même si je commence à ressentir son impatience. Très bien. Me rappelant tout ce que j’avais pu voir dans la pièce, je me décolle un peu de Lykke et lui ordonne plus sèchement que ce que j’aurai voulu : « Ne bouge pas. » Je file chercher le pull que j’ai laissé en plan pendant que j’enfilais le corset baroque, et j’attrape un autre bout de tissu qui traîne, au cas où. De toute façon ce n’est pas vraiment l’endroit adapté pour une séance de domination, alors je me contenterai de simple, car j’en ai envie depuis beaucoup trop longtemps.
De retour près de Lykke, je suis heureuse de constater qu’elle n’a pas bougé. La plus grosse partie de moi voudrait la punir, lui montrer que son attitude m’a rendu dingue tout au long de l’après-midi, mais l’autre partie sait que ce n’est pas raisonnable. Je ne la connais pas, et puis, je n’ai pas grand-chose à ma disposition. On restera dans le simple. Je demande à Lykke de se retourner et je serre mon pull autour de ses deux poignets, suffisamment pour qu’elle ne puisse pas les bouger. Je place ma main sur son dos et murmure à son oreille, en enlevant quelques mèches : « Je crois que ton corset n’a plus sa place sur ton joli corps, tu ne penses pas ? »
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MessageSujet: Re: Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] EmptyVen 7 Fév - 17:30

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Un sourire joueur aux lèvres, elle se retrouva à son tour plaquée contre le mur, le corps délicieux de la jeune femme pressé contre le sien. Ses doigts emprisonnèrent ses poignets avec une certaine force, et la Suédoise ne cherche pas à y résister, se laissant faire bien docilement, pour le moment tout du moins. La situation l’a laissée étonnamment excitée – si bien qu’elle n’en avait pas l’habitude – et elle souhaitait voir ce qui allait se passer. Parce qu’elle était tout autant curieuse qu’excitée. Elle voulait expérimenter les talents de domination de la brune, et elle voulait savoir ce que ça faisait, de se laisser manipuler par une femme. Les hommes, elle les avait connus, et ils l’avaient fatiguée. Rarement se permettait-elle de telles étreintes avec eux, cela ramenait de trop mauvais souvenirs à la surface. Mais une femme … C’était tout de suite plus sensuel, moins brute. En finesse. Alors, elle voulait voir, elle voulait sentir, comment elle allait essayer de l’amener à des confins inespérés. Son ton était sec, mais elle ne broncha pas, son sourire semblant même s’étirer. C’était une toute autre jeune femme devant elle, et ce n’était pas pour lui déplaire. Elle était intriguée.

La douceur de ses caresses, alors qu’elle joua avec ses mèches noires la firent frissonner. Ca lui paraissait inhabituel, mais là encore, elle n’en savait rien. Le BDSM n’était pour elle rien de plus qu’une curiosité, elle en comprenait l’attrait, elle s’y essayait parfois, et en ressortait souvent frustrée. Elle chercha à tourner la tête, embrasser ses doigts, sa paume, mais sa main avait dévié contre son ventre alors qu’elle lui indiquait qu’une heure, c’était trop court. Elle n’avait pas tord, mais cela dit, elle ne pouvait pas faire mieux sans que ça paraisse étonnamment louche. Lykke avait beau avoir des lubies, elle restait tout de même raisonnable, la plupart du temps. Ses lèvres qui s’écrasèrent contre les siennes la forcèrent à arrêter de penser pour se concentrer sur la force de son baiser, qu’elle trouva délicieusement excitante. La bestialité était quelque chose de très attrayant, et d’après elle surtout chez une femme, lorsque les rapports restaient souvent trop gentils. Ses baisers la laissèrent haletante, et elle cherchait sans succès à reprendre son souffle entre chaque assaut. Breathing is overrated … Sa main glissa contre son sein, et par réflexe, Lykke fit de même ; elle n’avait pas l’habitude de ne pas rendre les attentions qu’on lui portait. Mais elle se fit rappeler à l’ordre, la main interceptée ; alors que les caresses continuaient, sans fin. Elle se contrôlait avec difficultés, résistant tant bien que mal à l’envie de se libérer de sa prise pour plonger ses phalanges entre ses mèches brunes. Kssss …

Elle avait beau être habillée d’un corset, elle se sentait nue, et avait la terrible impression que son excitation commençait à être trop visible. Il ne faisait nul doute ; et elle-même s’en apercevait, que son entrecuisse en était luisante. Qu’importe, elles avaient franchi ces barrières il y a déjà un long moment ; ce n’était plus le moment d’être embarrassée. Soudainement cependant, elle se fit abandonner contre le mur, après être ordonnée sèchement de ne pas bouger. Docile, elle s’adossa contre le mur, et ne lâcha pas du regard l’Américaine, curieuse de ce qu’elle souhait faire. Elle reprenait son souffle difficilement – le corset n’aidant absolument pas à la tâche – et elle se mordit la lèvre, la voyant revenir avec le pull. Elle mit un instant à comprendre qu’elle souhaitait attacher ses mains avec, et se retourna avec obéissance, posant son front contre le mur. Elle souriait, alors qu’elle constatait qu’elle arrivait à lier ses mains avec succès, malgré le tissu contraignant. Enfin, la Suédoise savait que si elle y mettait du sien, elle arriverait sûrement à s’en défaire – après tout, elle s’était longuement entraînée pour savoir faire ça – mais ce n’était pas le but. Se redressant, cambrée en sentant sa main, elle tourna assez la tête pour pouvoir la fixer, la lèvre mordue à nouveau.

« I’ve got ropes you know … Among other things. »


Le sourire coquin qui émergea sur ses lèvres lui laissait entendre qu’elle avait d’autres jouets, et pour lui faire comprendre, elle regarda sous le lit. Avec un peu de chance, bien sûr, elle attraperait la boite noire contenant menottes,  martinet, entre autres choses ; et non pas le coffret qui lui était rempli à la fois d’armes à feu, de LSD et de fric. Mais elle n’y pensa pas quand elle lui indiqua le lit, trop concentrée sur son odeur et sa main contre son corps. Avant qu’elle ne décide d’aller effectivement voir, elle attrapa comme elle put sa hanche, limitée dans ses mouvements, et glissa ses lèvres à son oreille, en embrassant le lobe un instant avant de lui murmurer, la voix rauque.

« Just … Please … No … No humiliation. » Elle se mordit la lèvre un instant, avant de reprendre aussi vite. « Or cigarettes … fists … whatsoever. »

Elle s’écarta alors d’elle, son regard croisant le sien un instant. Elle avait l’air vulnérable, comme ça, et elle baissa soudainement les yeux, alors qu’elle relâchait sa hanche. Son excitation n’était en rien entamée, mais elle préférait être claire. Si elle doutait qu’elle se fasse abuser à coup de poings et de brûlures de cigarettes, elle savait que l’humiliation avait un rapport étroit avec le BDSM. Elle n’avait pas pu s’empêcher de le rajouter.

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MessageSujet: Re: Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] EmptySam 8 Fév - 20:38


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Dans un mouvement lent et un peu maladroit, Lykke se tourne vers moi pour m’informer qu’elle a des cordes et d’autres objets du genre. Son regard suit le lit, et je comprends rapidement qu’elle doit cacher tout ça là-bas. À demi tournée face à moi, Lykke effleure ma hanche et me murmure à l’oreille, après avoir posé ses lèvres contre mon lobe : « Just … Please … No … No humiliation. » Je fronce les sourcils, elle continue, l’air plus anxieuse : « Or cigarettes … fists … whatsoever. » Cigarettes ? Pourquoi aurai-je envie d’utiliser des cigarettes ? Elle s’éloigne un peu de moi, visiblement mal à l’aise, et baisse les yeux. Je fais alors le tour de son corps magnifique et me poste face à elle, les poings sur les hanches, en l’admirant. Je caresse sa joue dans un geste affectueux, tentant de la rassurer du mieux que je le peux. Pour ne pas casser tout l’érotisme du moment, je ne lui pose aucune question, même si je compte bien en savoir plus une prochaine fois. À la place, je continue mes caresses sur sa joue et lui réponds fermement : « La violence n’est pas vraiment mon délire. Quant à l’humiliation eh bien, je ne vois pas pourquoi j’humilierai une femme aussi incroyable que toi. » Plongeant mon regard au plus profond du sien, j’ajoute tout bas : « C’est promis. » Voyant qu’elle retrouve le sourire, je l’abandonne et me dirige d’un pas déterminé dans l’autre partie de la chambre, laissant Lykke seule, les mains nouées dans le dos. Mes pas sont exagérément lents, je veux qu’elle patiente, qu’elle bouillonne à l’intérieur et ce même si nous n’avons pas beaucoup de temps. Je me penche sous le lit, deux grosses boîtes sont posées côte à côte, j’attrape la plus proche de moi, me disant qu’elle doit avoir plusieurs types d’accessoires qui ne peuvent rentrer dans une seule malle.
Quand je retourne près de Lykke, elle n’a pas bougé et me suit du regard. Je souris, dépose la malle au sol et l’ouvre. « Voyons voir ce que nous avons là. » Après un petit clic, la boîte s’ouvre sur deux paires de menottes, des cordes, un martinet et quelques objets de masturbation. Je déroule plusieurs cordes histoire de mieux l’attacher, sans que cela ne prenne trop de temps non plus. Le pull retentant ses poignets tombe à terre et, à la place, je les noue ensemble dans un morceau de corde que j’attache à son bassin, pour être sûre qu’il tienne. Une fois que tout est bien serré, je laisse ma main sur ses hanches et embrasse le cou nu de Lykke, remontant jusqu’à sa bouche. Sans trop regarder, je fais le tour de sa poitrine avec mes deux mains et défait un à un les fils retenant son corset. Puisqu’elle ne m’a rien dit avant, j’imagine que le retirer ne la dérangera pas. Je tire sur le corset et le lui enlève sans défaire les liens qui la retiennent, dans un geste plutôt difficile. Aussitôt, je passe ma main sur sa poitrine, caressant doucement son sein droit, puis son sein gauche, pour finir par effleurer simplement ses tétons. Je descends vers son ventre, puis ses cuisses et passe un seul doigt près de son intimité, dans un geste très bref. Ma bouche se colle de nouveau à la sienne, je reste très près de son visage, le front presque collé contre le sien, et je profite de cet instant pour passer ma main droite sur son sexe, un doigt restant appuyé sur son clitoris. Sa respiration devient plus forte et je ne peux m’empêcher de sourire, tout en murmurant : « Tu pourras me toucher, mais après. » Sans bouger, je fais bouger mon doigt dans un mouvement circulaire régulier, de plus en plus fort et de plus en plus vite, jusqu’à ce que je ralentisse. La patience, encore et toujours. Je ne sais pas trop quelle expérience Lykke a de la domination, alors j’essaie de ne pas casser cette proximité entre nous. Je ris en l’entendant soupirer, puis je reprends mes caresses petit à petit, sans aller trop vite. J’enfonce lentement mon index au fond de son intimité, enchaînant les deux mouvements de façon assez rapide mais décalés. Lykke émet des gémissements de plus en plus poussés qui me comblent d’un bonheur nouveau, quelque chose de fort qui me donne un sourire vrai. Peu de temps après l’avoir laissé profiter un peu de ce plaisir, je m’éloigne d’elle et attrape un vibromasseur présent dans la boîte. Cela allait être assez light comme séance, mais j’avais été trop perturbée par la demande de Lykke. Pas d’humiliations, pas de violence… J’essaie de mettre tout ça de côté et je place l’objet près de son sexe, le met en marche, et seul le son de son action parvient jusqu’à mes oreilles. J’approche ma bouche de sa poitrine, puis, lentement, je lèche chacun de ses tétons à mesure que ses gémissements se font plus poussés. Avec ma main libre, je passe autour de ses liens et pose ma main sur une de ses fesses. Je me redresse, sans la lâcher du regard et d’un coup je claque dessus, pas trop fort, pas trop doucement non plus, et je continue ainsi à intervalles régulier. Je me souviens de quelle façon Lykke a osé me provoquer en sachant très bien que sa propre fille pouvait nous entendre et je frappe un peu plus fort, ne pouvant m’empêcher de lui murmurer à l’oreille : « Je crois que le martinet aurait été plus approprié pour ce que tu as fait, précédemment. Mais je crois aussi qu’on avait envie d’autre chose toutes les deux. »


Spoiler:

Lykke H. Wijkner

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Et la candeur unie à la lubricité Donnait un charme neuf à ses métamorphoses


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MessageSujet: Re: Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] EmptySam 15 Fév - 17:19

Oops, I was just looking.
Alaina & Lykke
I wanna hurt you, easy.



Elle appréhendait. Évidemment, sa requête pouvait paraître étrange. Mais elle savait que les désirs des gens variaient, et elle avait déjà rencontré des dominateurs qui violentaient véritablement en faisant bien comprendre à leur soumis qu'ils n'étaient rien. Lykke comprenait bien ce qui pouvait attirer les gens - après tout, l'attrait d'une certaine humiliation pouvait être compréhensible - mais elle l'avait déjà vécu, et dans des conditions loin d'être sexuellement excitantes. Et bien qu'elle doute que ce soit un des traits d'Alaina, mieux valait être prudent. Parce que si une domination light avait le don de l'exciter, franchissez trop de barrières et elle se jurait de revenir vous tuer plus tard. Ses doigts contre sa joue la firent frissonner et elle releva alors la tête vers elle, la fixant avec une expression indéchiffrable. Mais finalement, elle sourit, la promesse de l'Américaine la détendant instantanément. Alors, elle n'eut aucun problème à la voir s'écarter et se cambra avec langueur contre la porte, arquant ses reins. Tête appuyée contre le bois de la porte, elle se mordit une lèvre, alors que par chance, la jeune femme se saisit de la bonne boite. Alanguie, la Suédoise l'observa revenir avec un sourire en coin, et se redressa alors, cherchant à provoquer le contact entre leurs corps, malgré la boite s'interposant entre elles. Ses mains furent libérées pendant quelques longues secondes, et elle savoura cette liberté éphémère en cherchant à venir toucher la peau de l'Américaine, pourtant rapidement empêchée par cette dernière qui se décida à attacher ses mains et les relier à son bassin avec la corde. Si l'on pouvait lui reconnaître quelque chose, c'était qu'elle savait avec grand succès attacher quelqu'un. Lykke testa ses liens, tirant légèrement avec ses poignets, et constata avec un mélange d'excitation et d'angoisse que le seul moyen de s'en défaire serait de se déchirer les poignets sur la corde.

Evidemment, cette impression, ce sentiment d'être pris au piège et dévolu à une seule personne était particulièrement délicieuse ; d'autant plus qu'à présent, c'était souvent la Suédoise qui était dans cette position de pouvoir. Ce furent ses lèvres contre son cou, ses mains contre sa peau, défaisant lentement les agrafes de son corset pour le lui retirer. D'un tour de main, un peu maladroit, elle se retrouva entièrement nue devant elle - à nouveau - ce qui n'était pas pour lui déplaire. Malgré son âge, sa poitrine était toujours aussi parfaite que dans sa jeunesse, et il paraissait presque surréaliste de penser qu'elle avait eu deux enfants. Se cambrant au passage de ses mains, elle écarta légèrement les cuisses, se léchant distraitement les lèvres en sentant ses doigts passer contre sa féminité. Un soupir de frustration franchit ses lèvres, et elle arqua les reins de plus belle, cherchant à rentrer en contact avec sa peau. Elle voulait la sentir, et elle dut résister à la pulsion de tirer sur ses liens pour chercher à la toucher.
Elle grogna contre ses lèvres, cherchant à la mordre, alors qu'à nouveau sa main avait repris possession de son entrecuisse, s'infiltrant vicieusement pour venir titiller ce nid de nerfs si délicieux. Sa stimulation l'électrisa et elle ne put retenir un gémissement, posant sa tête contre la porte à nouveau, ouvrant à demi les paupières pour pouvoir la fixer. Elle eut le souffle court, alors que ses attentions redoublaient d'ardeur à la seconde pour soudainement diminuer, encore et encore. Soupir frustré, elle tourna la tête sur le côté, avançant son bassin contre ses doigts pour l'encourager à continuer.

Cela semble fonctionner, puisqu'elle reprend ses caresses, infiltrant même un cavalier aventurier entre ses chairs. Se mordant les lèvres pour ne pas gémir, elle remua légèrement son bassin contre ses doigts, accompagnant ses mouvements lascivement. Inconsciemment, elle se débattait avec ses liens, voulant la toucher, désespérément ; et faisait fi de la brûlure de la corde contre sa peau, qui mordait son derme sans merci. L'Américaine s'écarta soudainement, et la Suédoise n'eut pas eu le temps de réagir qu'elle sentait déjà les vibrassions caractéristiques de l'un de ses jouets contre son bouton, et les lèvres de la jeune femme encerclant l'un de ses mamelons. Se cambrant alors soudainement, à nouveau, la tête baissée pour l'observer alors qu'elle suçotait avec érotisme ses pointes tendues. La fessée la surprit, et lui arracha un petit gémissement plus prononcé alors qu'elle plongea son regard dans celui de la jeune femme. Elle se lécha distraitement les lèvres, et projetait un peu plus son bassin contre elle à chaque gifle, toute tremblante d'excitation. Ses claques se firent soudainement plus fortes et Lykke inclina sa tête en arrière, respirant autrement plus vite, une bouffée de désir l'envahissant à chacun de ses agissements.

« A-Aah ... Let me touch you ... »

Laissa-t-elle échapper, toute tremblante. Elle tenait difficilement sur ses jambes, assiégée de toutes parts par des vagues déferlantes de chaleur qui envahissaient tout son être. Elle tirait de plus en plus sur ses liens, presque maladivement, même si elle savait qu'elle se blessait plus qu'autre chose. Mais qu'importait, elle voulait s'accrocher à elle, enfoncer ses ongles dans sa nuque, et descendre ses mains dans son dos pour tracer de longues marques rouges. Elle savait que Alaina n'accepterait probablement pas, mais il fallait bien essayer. Elle chercha à attraper le lobe de son oreille entre ses lèvres, mais échouant, laissée à nouveau tremblante par une nouvelle gifle. Elle parvient cependant à murmurer, d'un ton taquin, qu'elle dût forcer pour l'empêcher d'entendre les tremblements dans sa voix.

« Y-You're dying for it ... Aren't you ? ... Afraid you won't make me scream if you use it ? »

Elle recula légèrement son visage pour pouvoir la fixer, un sourcil provocateur haussé. Elle voulait qu'elle l'utilise, elle voulait savoir ce qu'elle arriverait à faire avec ; si elle arriverait à la faire décoller. Elle lui vola alors un baiser soudain, violent, en profitant pour lui mordre sans douceur la lèvre inférieure, la relâchant seulement en sentant une pointe de fer se diffuser contre sa langue. Evidemment, elle ne comptait pas lui rendre la tâche facile. Si elle avait été déjà bien docile, ça ne durerait plus. Se rebeller, cela rendait le jeu plus amusant. Elle voulait lui donner une raison de la punir, d'utiliser ces lanières de cuir pour marquer temporairement sa peau. Alors, fière, souriante, toujours appuyée contre la porte, elle se lécha les lèvres, provocante, récupérant les dernières gouttes de sang qu'elle lui avait volées.

« Did I hurt you, Dear ? »

Son sourire devint innocent, et elle la détailla avec un regard troublé, les pupilles intensément voilées de désir.

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MessageSujet: Re: Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] EmptyMer 19 Fév - 12:07


Oops... I was just looking


 
feat : Lykke & Alaina

Il m’arrive assez souvent de voir ça. Les gens attachés aiment se débattre, comme s’ils voulaient se détacher, ce qui n’est d’ailleurs pas toujours le cas. Et puis, même s’ils y parvenaient, que se passerait-il ensuite ? Je crois qu’ils n’y pensent pas vraiment. Moi-même, quand Nikolaï a tenté de me soumettre de cette façon, je n’ai pas résisté à l’envie de tirer jusqu’à m’en faire saigner les poignets. Je n’aime pas ce souvenir, alors je pose une main protectrice sur le ventre de Lykke, comme si cela pouvait l’aider à se calmer. Puis je la vois essayer de trouver un contact entre nous, ce qui accentue un dernier coup sur ses fesses nues. Elle semble plutôt amusée et me dit d’une voix un peu tremblante : « Y-You're dying for it ... Aren't you ? ... Afraid you won't make me scream if you use it ? » Sa remarque me fait sourire ; j’ai déjà connu bien pire comme situation, et même si elle a raison, je sais contrôler ce que je ressens. La plupart du temps, du moins, jusqu’à ce que cette situation de contrôle ne soit plus assez satisfaisante et qu’il faille en faire davantage, un peu comme tout à l’heure. Encore préoccupée dans mes pensées, je n’ai pas le temps de voir Lykke arriver et elle colle ses lèvres sur ma bouche, je choisis de lui rendre cet échange et lâche ma main pour la poser sur sa joue, doucement. Alors que nos langues dansent dans nos bouches, ses dents viennent mordre férocement ma lèvre, un goût de sang inonde ma bouche et j’ai un mouvement de recul, au cours duquel je la fixe en plissant les yeux. Je peux lire beaucoup de joie dans son regard, elle ne cherche pas à s’excuser mais se contente de me demander d’un ton joueur : « Did I hurt you, Dear ? » Je m’approche de nouveau d’elle, l’écrase davantage contre la porte pour qu’elle sente mon souffle sur elle. Ma bouche collée à son oreille, je susurre : « Je n’aime pas ça. Du tout. » Sans prévenir, dans un mouvement brutal mais contrôlé, j’attrape ses cheveux d’une poigne de fer et serre suffisamment pour qu’elle sente mon contact jusque dans ses pieds. « Tu sais très bien que je n’aime pas la provocation. » Ma main toujours enfouie dans ses cheveux, j’échange un court baiser intense pendant lequel je ne me dérange pas pour mordiller sa lèvre et sa langue. Je descends ma main libre sur sa poitrine, je pince sèchement ses petites pointes sans la quitter du regard. « Je crois que tu es trop rebelle à mon goût. » Je fais pression sur sa tête pour la forcer à avancer un peu et nous retournons vers la boîte que j’ai laissée ouverte précédemment. Alors que je voulais la punir à ma façon, pour seule arme ma main, je tombe sur le martinet qui traîne à côté de la grosse boîte. Un sourire aux lèvres, je me penche pour l’attraper, en prenant soin de bien me cambrer face à elle. Entretenir le désir, c’est important. Le martinet en main, je me place devant elle, dans un statut imposant et commence à tourner autour d’elle. Je laisse traîner les lanières du martinet au sol, de sorte à ce qu’elle puisse entendre mes mouvements et qu’une angoisse nouvelle puisse naître en elle. Je fais glisser ses lanières de cuirs le long de sa nuque, dans son dos pour m’arrêter au creux de ses reins. « Ferme les yeux. Garde les fermer jusqu’à la fin. » À l’aide d’une main j’écarte un peu ses jambes pour la forcer à se cambrer, de façon à avoir ses fesses à ma disposition. Je m’éloigne d’un pas environ et dans un geste pas trop brutal pour démarrer, je fais claquer les lanières contre ses fesses. Et je recommence une fois encore, plus fort, plus brutalement. Je ressens cette adrénaline, ces frissons, ce plaisir qui s’intensifie à mesure que j’imagine la tête de Lykke. Non pas que je sois purement sadique, mais j’ai toujours trouvé les punitions très excitantes. Et puis voir la jolie Lykke ainsi exposée à moi est particulièrement jouissif. Je m’arrête quelques instants pour caresser un peu son corps, ses fesses déjà rouges puis son ventre, en remontant un peu vers sa poitrine, le tout derrière elle. Sans prévenir, je lui donne un nouveau coup qui lui arrache un petit gémissement ; ma seule réponse consiste à lui mordiller le lobe. Encore un coup. Encore. Je compte ainsi jusqu’à dix et laisse tomber le martinet au sol, me sentant plus puissante que jamais. Je reviens face à elle, l’aide à reprendre une position plus décente et prends ses joues dans mes mains. Alors, d’un ton plus taquin encore que le sien jusqu’ici, je souffle : « Did I hurt you, Dear ? »

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MessageSujet: Re: Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] Oops... I was just looking [Alaina & Lykke] EmptyMar 4 Mar - 14:20

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Voir sa lèvre encore blessée, un soupçon de sang s’échappant de la blessure, était très agréable. Lykke avait certes un attrait d’ordinaire morbide pour le sang, mais dans certaines circonstances elle aimait aussi le voir glisser sur une peau brûlante, rosée, et encore bien vivante. Mais elle n’eut le temps d’apprécier la vue que déjà elle se retrouvait plaquée avec force contre le mur, ce qui lui coupa le souffle l’espace d’un instant. Elle la sentit contre elle, sa soudaine puissance, et se sentit intimidée, malgré le sourire provocant qui émergeait sur ses lèvres. Sa poigne était forte, et elle inclina légèrement la tête pour éviter qu’elle ne la sente trop sur la racine de ses cheveux. Son souffle s’accéléra, et elle sourit de plus belle, se léchant les lèvres. Elle savait, oui, mais ça ne l’empêcherait pas. Ses lèvres la prirent de court et elle se surprit à gémir, tirant soudainement sur ses liens, dans un réflexe malheureux. Elle voulait toucher son visage, sa peau, s’agripper à sa nuque pour la garder jalousement contre elle. Mais elle ne put, et ses pointes furent soudainement torturées, ce qui lui arracha une nouvelle plainte. Cependant, elle ne quittait pas son sourire, même lorsqu’elle fut forcée à s’avancer, ne pouvant plus reposer ses jambes tremblantes contre le mur.

Elle suivit ses mouvements des yeux, restant parfaitement immobile là où elle l’avait laissée. Un sourire en coin émergea sur ses lèvres lorsqu’elle se saisit de l’objet de son désir, les lanières de cuir se déroulant lentement pour atterrir au sol. Un frisson d’excitation, et d’inquiétude, parcourut la peau de la suédoise, alors qu’elle voyait la jeune femme tourner autour d’elle, entendant les lanières frotter contre le sol. La sensation du cuir contre son dos la fit violemment frémir, et elle voulut tourner la tête pour voir la demoiselle derrière elle, mais elle renonça en l’entendant, fermant docilement les yeux. Elle se laissa manipuler, écarta les cuisses, cambra érotiquement les reins pour lui offrir sa croupe. Elle en tremblait d’appréhension, mais elle n’attendait que ça ; recevoir sa punition. Le premier coup vient la surprendre, et elle sursauta, tout en laissant échapper un gémissement langoureux. Elle se fit violence pour ne pas ouvrir les yeux et crispa ses paupières, accusant le deuxième coup en se mordant les lèvres, faisant tout son possible pour s’empêcher de gémir. Ne pas lui donner la satisfaction. Ses coups redoublaient d’ailleurs, et la laissaient tremblante, indécise. Mais terriblement excitée.

Ses doigts contre sa peau cherchant à calmer le feu du cuir, elle voulut se laisser aller contre la jeune femme, mais à nouveau sentit son fessier brûler sous la morsure du cuir, et elle ne parvint pas à retenir un gémissement. Elle voulait ouvrir les yeux, contempler le mur en face d’elle, se concentrer sur autre chose que la présence dans son dos et les lanières qui la rendaient folle. Les lèvres entrouvertes, frémissante de désir, elle pouvait sentir sa propre excitation couler le long de ses cuisses. Elle s’attendait à un autre coup, mais le bruit étouffé de la moquette lui fit soudainement rouvrir les yeux, et elle plongea ses orbes verts sur la jeune femme à présent en face d’elle, la regardant d’un air transi de désir. Sa réflexion lui arracha un sourire, et elle se redressa avec son aide, malgré ses jambes tremblantes. Ses mains combattaient à nouveau ses liens, et elle se contenta de se lécher lentement les lèvres avant de se laisser tomber à genoux, incapable de rester debout plus longtemps. Relevant les yeux vers la jeune femme, elle s’avança légèrement vers elle, penchée en avant, et embrassa sa cuisse distraitement.

« Untie me, let me touch you. »


Son ton était presque suppliant, et elle se mordit légèrement la lèvre, cherchant à déposer un nouveau baiser contre sa peau. Elle se débattait avec ses liens, encore, si bien qu’elle commençait à sentir la corde entailler sa peau. Elle savait que si elle continuait elle finirait par en saigner, mais ça ne l’arrêtait pas. Il lui semblait qu’elle comprenait enfin ce que ressentaient ceux qu’elle attachait, et qu’elle s’amusait à torturer avant de les exécuter. La comparaison l’effraya, et elle chassa ces pensées en s’avançant à nouveau vers la jeune femme pour embrasser sa hanche, effleurant sa peau de ses dents.

« I swear I’ll behave … »


Un sourire joueur passa sur ses lèvres, alors qu’elle s’abaissait, essayant ses fesses rougies sur ses talons, écartant alors les cuisses avec lenteur. Elle connaissait les positions habituelles que prenaient les soumis – elle ne savait plus comment – et c’était en effet plutôt plaisant, d’exposer ainsi sa nudité à celle qui la dominait actuellement.

« Don’t make me beg … Mistress. »

A nouveau, elle ne put s’empêcher de sourire, amusée, alors qu’elle baissa finalement la tête, arrêtant enfin de tirer sur ses liens. Elle pouvait sentir un filet chaud bien caractéristique coller contre ses poignets, et elle sut alors qu’elle avait entaillé sa peau ; mais elle n’en avait cure.

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