Tu te trouvais devant tes racines, elles ce tenaient là, il y avait une grande femme: belle et naturelle, un homme et une personne un peu plus âgée. Ils te regardaient, ils ne parlaient pas, tu ne savais pas quoi faire, tu pris alors ton courage et tu décidas de leurs tendre la main, c'est à ce moment que cet instant devint cauchemar, tu les regardais s'éloigner, ils tombaient dans le néant, dans ce monde de cauchemar tout tournait autour de toi, tu te réveillais en sursaut auprès d'un homme, il semblait si paisible, tu le connaissais, c’était un de tes collègues.
Ta mère criait, elle jurait qu'elle allait te laisser tomber, elle jurait que lorsque tu allais être là, qu'elle allait te jeter aux ordures, elle savait que tu étais spécial, que tu n'étais pas comme les autres enfant, tu étais né d'un viol, un mot si dure à entendre lorsque tes parents t'expliquèrent ta venue dans cette ville, pourquoi tu étais si différente de ta sœur et de ton frère...
«Claus, nous avons quelque chose à te dire»
Tes parents te regardaient, ils ce trouvaient devant toi, ils te demandèrent de prendre place devant eux, tu savais que quelque chose n'allait pas, tu ressentais une certaine peur:
«Mon chéri ton père et moi avons une annonce importante, nous ne voulons pas que tu en veuilles au monde entier mon amour d'accord? Nous voulons t'avouer la vérité depuis toujours mais nous avons voulu attendre que tu comprennes que la vie n'est pas toujours facile. Devon, tu n'es pas notre fils biologique, tu as surement remarqué que tu ne nous ressembles pas ni à ton frère et ta sœur.»
Tu avais déjà remarqué que ta famille était spéciale, et toi, tu étais banal, tu n'avais pas les cheveux blonds, tu n'étais pas aussi beau, tu n'avais rien de ça, tu n'aimais pas l'art mais eux adoraient, tu savais déjà tout cela mais, tu ne voulais pas te l'admettre.
Tu étais arrivé lorsque tu n'étais pas plus haut que trois pommes, ta sœur et ton frère ce trouvaient devant toi, t'accueillant te disant comment tu allais te marrer dans ta maison, tu te retrouvais dans un pays si différent, ils étaient tous blonds, toi tu étais brun, ils avaient les yeux bleus, et toi, eh bien, tu avais les yeux d'un vert si profond...
Tu entrais à l'école première journée d'école, ton enseignante était laide et typée russe, tu ne savais pas comment prononcé son prénom: Olga, elle s'appelait. Tu avais qu'un ami dans cette petite école de banlieue, ils s'appelait Aleksandr, ton meilleur ami, tu sentais qu'il y avait quelque chose de bizarre dans votre amitié, tu sentais un sentiment que tu ne ressentais pas lorsque tu te trouvais près de lui, il te regardait d'une manière différente, vous vous preniez souvent main dans la main, l'enseignante vous ordonnais souvent de ne pas vous prendre par la main, mais elle ne disait pas pourquoi...

Quinze ans, tu te trouvais dans la chambre d'Aleksandr, un joint à la main, vous fumiez ensemble, un bonheur éclatant ce sentait dans vos conversations, une pluie d'étincelle coulait entre vous deux, tu voyais des choses que lui ne voyait pas, tu voyais ta propre personnalité. Tu lui tenais la main, comme tu le faisais souvent, main dans la main, c'était quelque chose de normal pour vous deux, vous vous retrouviez souvent chez lui, c'était quotidien, les gens trouvaient toujours quelque chose à dire de votre relation: vous étiez des moumounes, des tapettes, c'était des mots si durent mais vous ne les écoutiez pas, vous vouliez le bonheur et dans les bras de l'autre vous le trouviez.

2014, tu te retrouves dans un lit, les mains accrochées comme Jésus, les pieds collés et eux aussi attachés, Aleks, est toujours devant toi, un sourire arrogant accroché aux lèvres, c'est une relation si vieille et si jeune en même temps. Maintenant, tu n'as qu'une chose en tête, retrouver tes origines et dires ce que tu veux: pourquoi ils t'ont laissé tomber?