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« Ce soir, on sort. » Me balance soudainement ma meilleure amie alors qu'on est en train de réviser. Enfin rectification, plutôt que JE suis en train de réviser. Je la regarde avec de grands yeux surpris, elle me fait une petite blague en fait...Non ? « Ce n'est pas une plaisanterie. » Ajoute-t-elle en voyant mon expression. Je me redresse et secoue négativement la tête « Tu iras sans moi, je ne veux plus aller à l'une de tes soirées ! » Je proteste vivement. Je me souviens très clairement de ce qui s'est passé la dernière fois avec Nikolaï. D'ailleurs, je n'arrête pas de penser à lui, c'est horrible. Je fais des cauchemars sur la folle rousse et le pervers dans les toilettes et des rêves torrides de cet homme que je connais à peine mais qui m'a sauvé la vie. « C'était il y a 5 mois, il y a prescription maintenant. » Soupire-t-elle en faisant une petite moue adorable. « Rêve Ana, à chaque fois c'est la même chose, tu te retrouves avec ton rencard, moi je t'accompagne comme la bonne poire que je suis parce que j'ai peur pour toi et JE me retrouve toute seule. Forcément, c'est à MOI qu'il arrive des trucs au final. » Je lâche d'un coup et elle me regarde surprise. Elle ne s'attendait pas à ce que je lui dise ça et moi non plus. Je détourne le regard pour finalement me replonger dans mes bouquins. « Je suis désolée Nat... Tu as complètement raison. Alors, cette fois-ci, on y va toutes les deux pour trouver un rencard et on attend que l'une comme l'autre on soit en bonne compagnie avant de partir chacune de notre côté, ça te va ? » Me propose-t-elle ensuite. Je sais qu'elle s'en veut, je l'ai entendu dans sa voix mais la suite me laisse perplexe. Je ne suis pas comme ça. Nikolaï était une exception. C'était ma première fois. « Non. » Voilà, c'était clair et net mais je sais qu'Ana n'est pas du genre à abandonner aussi facilement. Elle se lève et s'enferme dans la salle de bain. Je la suis du regard, intriguée puis je m'en retourne à mes révisions. Une heure plus tard, elle ressort toute pimpante. J'ai fait une pause parce que ce n'est pas bien de trop se bourrer le crâne, il faut savoir s'arrêter par moment. « Tu sors alors ? » Je lui demande tout de même. « Oui et TU m'accompagnes alors lève-toi et prépare-toi ! Ce soir, on va au Lux Bar, ils font une soirée d'enfer, il faut que tu vois ça. » Je grogne dans la barbe que je n'ai pas et ne bouge pas d'un poil. Je ne VEUX PAS y aller. Pourquoi c'est si difficile à comprendre ? « Allez Nat, fais un effort. Tu ne vas pas rester séquestrer ici en attendant de trouver un travail et un mec quand même ! Tu perds ta jeunesse ! Profite pendant qu'il en est encore temps ! » Je soupire légèrement, elle n'abandonnera jamais, c'est pas possible. D'un côté, elle n'a pas tort, d'un autre, je n'ai pas envie de faire de mauvaises rencontres. J'ai appris, à mes dépends, que ce genre de soirée ameute du monde peu fréquentables parfois. Je finis par me lever et je prends sa place dans la salle de bain sans lui adresser un mot. Je l'entends déjà faire sa danse de la victoire. Elle m'agace mais je l'aime, c'est ma meilleure amie. Elle est ce qu'elle mais je sais que je pourrai toujours compter sur elle et vice vers. J'ai une magnifique robe rouge qui ressemble un peu à celle que je portais la dernière fois en plus jolie encore. Je me la suis achetée en passant devant la vitrine d'un magasin. Elle m'a tapé à l’œil mais je ne l'ai jamais porté jusqu'à maintenant. En sous vêtements, je prends ceux qui ont de la dentelle, ils sont aussi rouge et ils sont magnifiques, jamais portés non plus jusqu'à aujourd'hui. Pour les chaussures, je pique une paire à Ana. Je sais un peu mieux marcher avec certes mais je ne suis toujours pas très à l'aise avec. Je me maquille rapidement et me coiffe avant de sortir une demi heure plus tard. Ana me regarde un moment sans rien dire et je suis obligée de passer ma main plusieurs fois devant ses yeux pour qu'elle revienne à elle « Wahou.. Arrête de me voler la vedette Nat. Pourquoi je t'ai demandé de venir en fait ? » Elle fait la moue et je fronce les sourcils. Si elle veut que je reste là, il n'y a aucun soucis, ça ne me dérange pas le moins du monde mais elle finit par me sourire en devinant mes pensées et m'entraîne à sa suite. Elle a quand même l'air heureuse d'avoir réussi à me convaincre. Et moi je suis dépitée d'avoir, une fois de plus, céder. On prend un taxi et nous voilà parti direction le Lux Bar. Je ne suis jamais entrée dans ce bâtiment, il faut une première fois à tout comme on dit. Nous arrivons bien vite à destination et elle paie le chauffeur avant qu'on entre dans le bar. Tous les regards se tournent vers nous et je me sens gênée. Je suis très très mal à l'aise au contraire de ma meilleure amie qui est complètement dans son élément. Je la vois faire, du coin de l'oeil, des sourires aguicheurs à tous les mecs qui nous reluquent tandis que moi je me contente de regarder où je vais, le regard rivé au sol. J'aimerai passer inaperçue mais ça semble inconcevable dans ce genre de soirée. Pourquoi j'ai dit oui déjà ? Je ne sais même plus. Faîtes que tout se passe bien par pitié. J'aimerai rentrer chez moi sans manquer de me faire violer ou pire de me faire tuer si possible. J'ai aussi peur de perdre Ana de vue, il y a tellement de monde que j'ai du mal à rester près d'elle. Bordel, je le sens mal. Je finis par rentrer malencontreusement dans quelqu'un et je m'excuse sans le regarder en essayant de repérer mon amie à travers la foule. Je ne remarque même pas qu'il s'agit de Nikolaï, je suis bien trop occupée à garder en vue Ana alors que cette dernière cherche déjà son rencard. Je vais la tuer. Elle va encore me planter et comme j'ai une poisse pas possible, il va encore m'arriver un truc. « Ana ! » Je la hèle mais le bruit des conversations environnantes et la musique engloutissent ma voix. Si bien que j'aurais pu tout aussi bien l'appeler à l'aide qu'elle ne m'aurait pas entendu. Super. Merveilleux. Je sens que je vais encore passer une soirée d'enfer. Je ferai mieux de m'en aller.

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Voilà que je me retrouve encore à l'une de ses soirées. Au début, je ne quitte pas ma meilleure amie mais la foule nous sépare et elle disparaît rapidement de ma vue pour mon plus grand malheur. Je me souviens très bien ce qui s'est passé la dernière fois et honnêtement, pour tout vous dire, j'ai soudain peur. Je rentre dans quelqu'un, un homme sûrement mais n'y prête pas plus attention que ça au début. Mon attention est focalisée sur Ana qui ne s'aperçoit même pas que je ne suis plus à ses côtés et qui trouve très vite un compagnon pour la soirée. Je vais la tuer. Vraiment. Elle me refait encore le coup ! Je savais que je n'aurais pas dû venir. L'idée de partir me traverse au même moment où j'entends sa voix, toute proche de moi et mon cœur se met à battre la chamade. Un jeune homme me bloque maintenant le chemin, c'est Nikolaï et mon souffle se coupe devant une telle beauté. Tout vêtu de blanc, on dirait Dieu. Je mets un peu de temps à réagir. Pourquoi il me déstabilise toujours autant ? Pourquoi il continue de me faire autant d'effets ? Je sens l'ironie dans sa voix et je fais la moue, me mordant la lèvre « Elle...Elle a pas dû voir que j'étais plus là... » Pourquoi j'essaie de justifier le fait que ma meilleure amie m'a encore laissé tomber ? Peut-être parce qu'en dehors des soirées, c'est une amie hors paire. Voilà pourquoi. Je ne sais pas quoi faire à vrai dire. Je m'en vais, je reste. Le truc c'est qu'il m'attire toujours et que je suis incapable de le quitter des yeux. J'ai envie de l'embrasser et je rougis à cette pensée. Ok Nat, vaudrait peut-être mieux que tu t'en ailles. Il faut que je me ressaisisse. Mon dieu que je déteste ce genre de situations. La fête bat son plein autour de nous. Il y a tellement de monde dans un si petit espace...enfin « petit » non mais pour le monde qu'il y a, si, que je me fais souvent bousculer dans tous les sens, même qu'à un moment donné, je me retrouve dans ses bras et je me fige. Ça fait cinq mois que je ne l'ai pas vu, que je n'ai pas arrêté de penser à lui, de comparer tous les garçons que je voyais à lui et je suis là, dans ses bras alors que je pensais ne jamais le revoir. Il y a de plus en plus de monde, si bien que lorsque je veux me reculer parce que je sais parfaitement qu'il n'aime pas trop ce genre de contact, j'en suis incapable. On est vraiment trop à l'étroit ici. Mon cœur bat tellement vite que j'ai l'impression qu'il va sortir de ma poitrine. « Je...je suis désolée, je n'arrive pas à bouger... » Je me sens quand même obligée de lui dire pour lui expliquer le fait que je sois toujours et encore dans ses bras. Je ne saurais vous dire pourquoi mais je m'y sens bien et en sécurité. Et là, je me rends compte qu'il m'a manqué, terriblement manqué. C'est ridicule, je le connais à peine ! Je me sens vraiment stupide mais je n'y peux rien, je ne peux pas lutter contre ce que je ressens tout comme je ne peux pas empêcher mon corps de réagir à son contact, à son toucher ou à ses paroles. Je me mords une nouvelle fois la lèvre, tendue. Je sais très bien qu'il n'apprécie pas particulièrement ce genre de contact et le fait qu'on soit bloqué comme ça à cause de la foule qui ne fait que grossir, à croire que tout Moscou se retrouve ici, n'arrange rien à la situation. J'ignore même si on va réussir à sortir de là vivants sans se faire écraser comme des crêpes. La plupart ont bu ou consommé des substances illicites. C'est pour ça que ça me fait peur. Ils ne sont plus maîtres d'eux-mêmes et certains ont des gestes ou des réflexions un peu flippants. Déjà que je ne me sentais pas très à l'aise ici, là, c'est encore pire. Je sens des mains se balader sur mon corps soudainement et je sais que ce n'est pas Nikolaï. Ok, ça devient affreusement gênant. De mes maigres forces, je tente de repousser les assauts d'un jeune homme un peu trop défoncé, me retournant tant bien que mal pour essayer de le repousser. Mais même dans cet état, il a toujours plus de forces que moi. C'est décidé, je ne reviendrai plus jamais ici ! J'en ai assez de ses soirées qui finissent toujours mal pour moi ! Je sens que je vais pleurer si ça continue. Je veux m'en aller. Je déteste Ana de m'avoir emmené une nouvelle fois ici, de m'avoir laissé seule. Je savais aussi que je n'aurais pas dû m'habiller comme ça mais je l'avais quand même fait. Tout ça pour dire que j'aurais dû écouter mon instinct et ne pas venir. Quoique, je n'aurais peut-être jamais recroisé Nikolaï et d'un côté, je remercie Ana de m'avoir forcé à venir avec elle parce que j'ai pu le revoir au bout de ces cinq long mois.

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Je jure sur ma tête que cette fois-ci, Anastasia va m'entendre. Elle m'avait dit qu'elle ne me laisserai pas toute seule cette fois-ci et pourtant, dès que la foule nous a séparé, elle ne s'est même pas retournée pour savoir si je la suivais toujours et elle est allée direct retrouver son compagnon pour la soirée. Grrrr. Je suis en colère, vraiment. Puis je heurte Nikolaï et j'en oublie ma rancœur, il est là, juste en face de moi. Et mon dieu, qu'est-ce qu'il est beau. J'ai envie de l'embrasser, de caresser son visage, son torse, de sentir son corps contre le mien. Comme si j'avais pensé trop fort, je me retrouve projetée dans ses bras et il me serre un instant contre lui comme par réflexe et mon cœur s'arrête de battre puis il laisse retomber ses bras le long de son corps et je reste sans bouger, comme une idiote. Je n'ai même pas relevé le fait qu'il se moquait encore de moi vis-à-vis de ma meilleure amie qui m'a encore, une fois n'est pas coutume, abandonnée à mon sort dans cette foule « hostile ». Il ne fait rien pour me repousser et de toute façon, vu le monde, se serait un peu difficile mais je sais que ça ne doit pas trop l'enchanter alors je m'excuse de ne pas pouvoir faire autrement, je n'ai presque pas voire pas du tout de marge de main d'oeuvre. Puis, voilà qu'un type bourré commence à me tripoter comme si c'était normal. Ben oui, voyons. Je fais de mon mieux pour le repousser, tout en sentant depuis déjà un bon moment le regard de Nikolaï sur moi qui me déstabilise grandement et je deviens vraiment maladroite, c'est horrible. Il finit par se rendre compte du problème et envoie balader le type qui lève les bras en l'air comme pour dire « On se calme, peace and love mon frère ! » Et il essaie ensuite de s'en aller plus loin tandis que le jeune homme m'attire à lui, me serrant contre lui et mon cœur s'arrête de battre une nouvelle fois. Je n'en reviens pas et je reste bête, me mordillant toujours un peu plus la lèvre inférieure. Au bout de quelques minutes, je me ressaisis et enfouis mon visage dans le creux de son cou, sentant son odeur qui me réconforte et je ferme les yeux en souriant. Je le serre contre moi à mon tour, frissonnant à son contact. Soudain, il reprend la parole et je fais la moue en l'entendant, haussant doucement les épaules « Je...je ne sais pas trop à vrai dire. Elle a un don de persuasion je crois et puis, de toute façon, elle aurait été capable de me traîner jusqu'ici que je le veuille ou non alors autant que ça soit de mon plein gré... Et puis, je dois avouer que...que j'espérais te revoir. » Je souffle contre sa peau. Après ses paroles, sa joue se pose sur mon crâne et un nouveau sourire de niaise apparaît sur mon visage même si il ne peut le voir et sa phrase fait battre mon cœur plus vite encore alors qu'il me serre plus fort contre lui et ça ne me déplaît vraiment pas du tout. J'ai l'impression de rêver en fait. Oui, c'est ça, je suis en train de rêver. A ses dires, je redresse doucement la tête pour le regarder droit dans les yeux, me perdant rapidement dans son regard, mon plus beau sourire plaqué sur mes lèvres « Je suis heureuse aussi de te re-croiser... » J'avoue en me mordillant une nouvelle fois la lèvre sans pouvoir m'en empêcher. A vrai dire, je ne m'en rends même pas compte.

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Moi dans les bras de Nikolaï ? Vous me l'auriez dit cinq mois plus tôt, je me serai étouffée avec ma salive mais là, maintenant, j'aurais tout simplement souris comme une niaise parce que c'est ce qui arrive et je me sens tellement bien là, en sécurité. Je sais qu'il ne m'arrivera jamais rien avec lui. Je ne pensais pas apprécier autant son contact mais voilà, je dois bien admettre que j'aurais du mal à m'en passer encore. J'aimerai tant qu'il accepte de rester un peu plus avec moi qu'une simple soirée. Bon, c'est déjà pas mal vous allez me dire, je l'ai revu alors que ce n'était même pas sûr et oui, j'en suis heureuse, très heureuse même mais alors pourquoi, au delà de ça, je me sens...triste ? Je me suis attachée à lui sans m'en rendre compte, son corps est devenu une drogue pour moi alors que ça ne fait que la troisième fois que je le vois et surtout, il est le premier avec qui j'ai couché. Je lui ai offert ma virginité. Pourquoi lui ? Je ne sais pas, j'ai juste su en le voyant que je le ferai avec lui et pas avec un autre. Parce que c'est Nikolaï et que malgré tout, je sais qu'il est quelqu'un de bien dans le fond. Je tiens à lui et je ne veux pas le perdre de vue encore une fois. Je suis toujours perdue dans son regard et je vois qu'il sourit un peu à mes paroles, ce qui me fait chaud au cœur puis je sens sa main se poser sur mon menton délicatement et mon cœur s'emballe une nouvelle fois. Il tire doucement dessus pour que je relâche ma pauvre lèvre, ce que je finis par faire, il pose ses lèvres sur les miennes et j'ai l'impression que je vais défaillir. Je n'ai pas vraiment le temps d'en profiter qu'il se recule et j'ai du mal à reprendre mes esprits. Ses paroles me font rougir, encore, et je le regarde, me mordant la lèvre en m'apprêtant à répondre que moi aussi, j'ai envie de lui, de sentir sa peau contre la mienne mais il me coupe l'herbe sous le pied, contrairement à ce qu'il pense, j'ignore encore une bonne partie de l'effet que je peux lui faire mais je pense que lui est parfaitement conscient de l'effet qu'il produit sur moi. Je ne peux m'empêcher de sourire en le voyant mordiller sa lèvre et doucement je pose un doigt dessus pour le faire arrêter « Tu ne devrais pas faire ça... » Je souffle sans le quitter des yeux. Puis il me propose de boire un verre et je reste surprise. Je pensais qu'il voulait plutôt qu'on s'isole tous les deux, avant que je ne réponde, il ajoute autre chose et en effet, j'avoue que j'aimerai bien m'en aller d'ici. Il y a trop de monde, je ne suis rassurée que dans ses bras et j'ai trop chaud. J'ai même un peu la tête qui tourne. Oui, je pense, que j'aimerai partir d'ici. « Je veux bien que tu me sauves de cette soirée et que tu m'emmènes loin d'ici... » Je murmure avant de venir déposer mes lèvres contre les siennes dans un geste inconscient. J'en avais envie et je me permets de caresser son visage du bout des doigts avant de me reculer le souffle court et les joues légèrement rosies « Je..euh..désolée... » Je me mordille une nouvelle fois la lèvre.

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Je souris en l'entendant et lui tire la langue « Oui, exactement, c'est mon truc à moi ! » Je lui fais un clin d'oeil en rigolant légèrement de mon rire cristallin. Je le fixe et mon dieu, je ne peux pas m'empêcher de me répéter qu'il est beau, un vrai Dieu. Mon regard est toujours planté dans le sien, je me surprends à penser que j'ai envie de lui. De lui et lui seul. J'aime le fait qu'il soit celui qui ait pris ma virginité, qui m'ait possédé toute entière et que je lui appartienne en quelque sorte. Ça me fait aussi chaud au cœur qu'il ne m'ait pas oublié. Ça fait quand même cinq mois qu'on ne s'est pas revu, il aurait pu passer à autre chose mais non, visiblement, il a dû penser au moins un peu à moi durant tout ce temps. Je l'embrasse soudainement parce que j'en ai envie, très envie mais je sais aussi que ce n'est pas non plus ce qu'il préfère alors je me recule subitement en réalisant ce que je viens de faire, pourtant, je serai bien restée plus longtemps. Ses paroles suivantes me laissent perplexe. Y a vraiment dès fois où j'ai du mal à le suivre mais c'est loin de me déplaire car il arrive toujours à me surprendre. Je n'ai pas vraiment le temps d'y penser plus que ses lèvres entrent rapidement en contact avec les miennes et je ferme les yeux. Mon cœur bat de plus en plus vite et j'enroule mes bras autour de sa nuque pour être plus proche de lui bien qu'il me serre tellement fort contre lui qu'un soupir de plaisir m'échappe contre ses lèvres. Mon désir pour lui augmente très vite, il me fait beaucoup trop d'effets. Et j'apprécie énormément cette proximité, je trouve juste qu'on a trop de vêtements sur nous pour en profiter pleinement. Moi j'ai dit ça ? Oh my god. Tu te pervertis ma fille ! Le baiser devient de plus en plus passionné, ardent, j'ai chaud. Déjà que l'endroit est assez étroit à cause du nombre astronomique de personnes présentes dans le bar, rajoutez à ça le fait que mon corps ne réagit que trop bien à son contact et vous obtenez une température corporelle plutôt élevée. Finalement, il rompt le baiser et j'ai le souffle court tout en souriant comme une débile. J'acquiesce à ses dires « Oui... Allons nous-en d'ici. J'ai envie de toi. » Et cette fois-ci, je l'embrasse langoureusement et plus longuement. Je prends un petit peu confiance en moi grâce à Nikolaï. Bon, il est encore loin le jour où je deviendrai comme Ana qu'on se le dise mais déjà le simple fait que je lui dise ça et que je l'embrasse ensuite sans rougir ni m'excuser est un gros progrès en soi et je suis fière de moi. Il ne faut pas trop m'en demander d'un coup non plus. J'avance à mon rythme enfin j'essaie, c'est déjà ça. Néanmoins, je me demande comment on va réussir à traverser cette foule en délire et je ne veux pas me refaire tripoter à nouveau, c'est bien trop traumatisant comme expérience. Il y a des filles à qui ça ne dérange pas, eh bien moi, c'est tout le contraire. Je garde mes lèvres contre celles du jeune homme et les mordille doucement. Comment il fait pour avoir ce pouvoir sur moi ? Pour me faire tant d'effets ? Je ne suis pas sûre de réussir à me passer de lui encore cinq mois ensuite. Déjà, que j'ai rêvé de lui et penser à lui tous les jours pendant la période où l'on ne s'est pas vu alors là... Je pense que je vais tomber en dépression. Enfin, peut-être pas quand même, il ne faut pas exagérer mais le fait est que, pour une raison que j'ignore, je me suis énormément attachée à lui, j'aimerai apprendre à le connaître et passer plus de temps avec lui. Seulement, j'ai conscience que ce n'est sûrement pas réciproque alors je ne le brusquerai pas et je profiterai au maximum du temps que je vais pouvoir passer avec lui. Après tout, je suis une fille comme les autres, je ne vois pas pourquoi il agirait différemment avec moi. Et j'ai limite l'impression que tout ce que je pense, se retrouve écrit sur mon front, un peu comme un prompteur.

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Il y a pleins d'idées non catholiques qui me traversent la tête rien qu'en étant collée comme ça à lui. Ça ne me ressemble pas, je suis plus réservée que ça, beaucoup plus timide et pas du tout sûre de moi mais en sa présence, je redeviens un peu moi-même enfin je veux dire, il m'est bénéfique. Il me fait faire des choses dont je n'ai pas l'habitude, que je ne connais pas, il est franc, sans s'en rendre compte il m'aide à avoir plus de confiance en moi, il me fait me sentir belle, chose que je n'ai pas réellement conscience. Je sais que je suis « jolie » mais ça s'arrête là, je n'irai pas me pavaner devant des mecs comme Ana le fait. Ce n'est pas mon genre et je n'aime pas ça. Plus ça va et plus mon envie de lui devient insupportable. Pourquoi il y a autant de monde dans ce fichu bar ? Ils devraient refuser des gens, ça devient limite dangereux. On est serré, il fait trop chaud, y a des mecs chelous. Imaginons qu'il y ait le feu, tout le monde ne pourrait pas sortir, déjà dû au mouvement de panique, certains se retrouveraient piétinés après être tombés, se serait l'horreur. Mais pourquoi je pense à ça moi ? Comme si je ne flippe pas déjà assez. Je regarde Nikolaï puis me tourne légèrement pour regarder la sortie, voyant une marée humaine entre nous et cette porte. Je soupire, dépitée. Il y a vraiment trop de monde. Soudain, il me fait pivoter et me pousse doucement dans le dos pour qu'on sorte de là. J'ai une boule d'appréhension lorsque l'on commence à fendre la foule mais ses bras se retrouvent subitement autour de moi et il me serre contre lui. Je sens alors son érection grandissante entre mes fesses et je me mordille un peu plus fort la lèvre pour retenir un gémissement. C'est injuste, il n'a pas le droit de me faire ça. Je ne vais jamais tenir. En tout cas, personne ne me touche. Et je mets un peu de temps à réagir à ses paroles. J'ai voulu dire quelque chose mais il m'a déstabilisé au moment il a collé son bassin contre mes fesses. Le fourbe. « Je te rassure, je risque de te sauter dessus avant si tu continues... » Je souffle en faisant la moue. Woh. C'est moi qui vient de dire ça ? Non, impossible. Et pourtant si. Je n'en reviens pas. Je n'ai encore pas rougi ni ne me suis excusée pour ma franchise et ma façon de parler. Si ma famille me voyait, ils feraient une crise cardiaque mais je m'en fiche, je fais ce que je veux, je suis majeure et vaccinée. Je sens sa tête se poser contre mes cheveux et je souris, surtout en entendant son grognement de frustration bien que je ne sois pas en reste de mon côté. La traversée du bar me paraît durer une éternité comme si c'était fait exprès pour nous faire languir mais finalement, nous voilà dehors et je pousse un cri de victoire, réellement heureuse d'être sortie de là parce que je n'y croyais plus puis je me retourne et lui saute au cou avant de l'embrasser avec passion, prise dans l'émotion du moment. J'ai très très très très envie de lui mais ses lèvres m'attirent beaucoup trop pour que je me retienne de venir déposer les miennes sur les siennes. Elles sont douces et sucrées et aussi très fermes. Enfin j'aime tout de lui si je peux simplifier la chose ainsi.
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Pendant ces cinq long mois, j'avais espéré revoir Nikolaï tous les jours, le croiser au détour d'une rue ou dans un rayon d'une des grandes surfaces de Moscou mais j'avais bien dû admettre que je ne le reverrai sans doute jamais et cette pensée m'avait attristé. Maintenant que je l'ai revu, qu'il est là devant moi enfin plutôt derrière moi pour le coup, mon cœur se gonfle de joie. Je suis réellement heureuse de me retrouver avec lui ce soir. Je sais que je ne risque rien et qu'il me protégera. Une partie de moi sent que je lui appartiens d'une certaine façon et c'est loin de me déplaire, je trouve ça même excitant. Oui, vous ne rêvez pas, c'est bien moi qui dit ça. Dès que j'ai rencontré le jeune homme, j'ai su que se serait avec lui et personne d'autre que je le ferai. Pourquoi ? A vrai dire, je n'en ai strictement aucune idée mais tout ce que je sais, c'est que je ne le regrette pas. C'est quelqu'un d'honnête, si il n'aime pas quelque chose, il ne tournera pas autour du pot pour me le dire ou inversement et j'aime cette qualité chez lui. J'aime aussi ce côté mystérieux qu'il dégage et puis, il faut avouer qu'il est quand même très bien foutu et diablement sexy. Alors, lorsqu'il me proposer de m'emmener loin d'ici, je ne peux que dire oui. Je ne veux pas rester une minute de plus dans ce bar bondé et il l'a bien compris. Nous voilà donc en train de fendre la marée humaine pour atteindre la sortie. C'est long, très long, trop long mais on y arrive finalement. Je suis déjà bien excitée à cause de lui et un grand sourire est plaqué sur mes lèvres. Je n'ai pas relevé ses paroles mais si il tient à voir ça, il va être servi. Je lui saute au cou après avoir exprimé ma joie d'être enfin dehors et je l'embrasse à en perdre haleine. Il répond à mon baiser tout en posant ses mains sur mes fesses pour coller mon bassin au sien, ce qui m'arrache plusieurs gémissements en sentant son érection qui a encore grossi et est de plus en plus dur contre mon intimité. Je vais craquer si ça continue. Il m'informe que sa voiture n'est pas loin et à contre cœur je me décale lorsqu'il me repousse doucement avant de m'attraper par les épaules et m'entraîner rapidement jusqu'à son auto. Arrivés devant, il m'ouvre même la porte comme un vrai gentleman et je souris encore plus en montant à l'intérieur surtout quand je le vois mettre le chauffage pour moi parce que je me doute qu'avec sa tenue, il ne doit pas avoir très froid. Je me rapproche de lui, allant même jusqu'à passer à califourchon sur lui. Notez bien que c'est la première fois que je prends une initiative comme ça. D'ailleurs, je me surprends moi-même mais je trouve ça grisant. Je retourne l'embrasser sans pouvoir m'en empêcher et je glisse mes mains sous son haut pour caresser son torse du bout des doigts. « Comment tu fais pour m'exciter autant.. ? » Je souffle contre ses lèvres. Il doit bien avoir un secret, non ? Quelque chose qui explique cette attraction que je ressens envers lui. Le besoin que j'ai de le toucher, d'être près de lui. Ce manque que j'ai ressenti pendant tout le temps où l'on ne s'est pas vu. Tous les rêves que j'ai fait de lui, toutes mes pensées tournées vers lui et le fait que j'espérais toujours le revoir... Il doit bien y avoir une explication logique, non ? Je finis par rompre le baiser à bout de souffle et je pose mon front contre le sien « Tu vas sans doute trouver ça débile vu que c'est moi qui t'es à nouveau sauté dessus mais...est-ce qu'on pourrait le faire dans un endroit plus intime qu'une voiture ? Promis, je serai sage en attendant. » Je me mords la lèvre et retire mes mains de sous son haut avant de me remettre à ma place pour lui prouver mes dires même si c'est vraiment à contre cœur que je le fais.
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Le chauffage me fait du bien mais je n'y pense pas vraiment sur le moment. J'ai trop envie de Nikolaï et lorsqu'il s'installe côté conducteur, je ne peux m'empêcher de venir à califourchon sur lui, le prenant par surprise parce qu'au début, il n'a aucune réaction et ça me fait rire intérieurement. Pour une fois que je le surprends, c'est une première ! Bien vite, néanmoins, j'entends son faible râle de plaisir et je souris un peu plus contre ses lèvres tandis qu'il glisse ses mains sur moi jusqu'à arriver à mes fesses qu'il attrape avec fermeté, me hissant plus haut sur lui, de manière à ce que je sente son érection contre mon intimité et plusieurs gémissements m'échappent bien qu'étouffés par notre baiser qui prend de l'ampleur jusqu'à ce que je le rompe, à bout de souffle. Mon front posé contre le sien, je le fixe en me mordant la lèvre il me fait beaucoup trop d'effets. Je rougis et je ris en l'entendant, le fixant toujours « C'est un mystère alors.. » Je souffle. Puis, malgré mon envie très urgente, je me ressaisis en lui proposant de faire ça dans un endroit un peu plus intime et je reprends ma place à contre cœur. Je ne peux m'empêcher de rigoler et je me mords un peu plus la lèvre, fixant droit devant moi pour m'éviter de rompre ma promesse en le touchant « Tu es trop sexy, je ne suis qu'une faible femme, je ne peux pas résister à ton charme fou. » Je réplique avec une petite moue toute mignonne. Il finit par démarrer et j'ai l'impression de me retrouver à nouveau à fendre la marée humaine pour sortir, je suis frustrée mais c'est de ma faute alors je ne dis rien. J'acquiesce à sa question « C'est parfait. » Et je fixe ensuite la ville de Moscou défilée par la vitre, le silence retombant, pas un silence lourd et pesant mais complice où on ressent une certaine tension sexuelle qui ne m'aide en rien à garder mon sang froid. C'est comme si j'avais été privée d'une drogue et que, brutalement, on me laisse y re-goûter pour ensuite m'empêcher d'y toucher quelques instants et me laisser en reprendre un peu plus tard. C'est horrible. Je ne sais pas comment je fais pour tenir pendant tout le trajet, et je joue inconsciemment avec un bout de ma robe pour m'occuper les mains tout en continuant de me mordiller la lèvre inférieure. Puis, la délivrance, j'aperçois ce que je crois être son immeuble dans mes vagues souvenirs et oui, c'est bien cela. Je suppose donc qu'il possède un parking souterrain et je ne me trompe pas. Il s'y engouffre avec sa voiture et se gare à son emplacement réservé. La voiture s'immobilise et nous sortons rapidement, je lui prends la main et le tire vers l'ascenseur d'un pas rapide. Une fois à l'intérieur, je le laisse appuyer sur le bouton correspondant à son étage et je le plaque contre la paroi du fond, l'embrassant à nouveau langoureusement. Je ne peux plus me retenir. C'est de sa faute. Voilà. « Tu me pervertis... » Je souffle contre ses lèvres. Il y a quelques mois plutôt, jamais je ne me serai permis de faire ça. Mais là, c'est plus fort que moi, il faut que j'assouvisse ce besoin que je ressens, c'est une vraie torture d'attendre plus longtemps dans un espace confiné comme celui dans lequel nous nous trouvons.
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Je ne sais pas comment il fait pour me produire cet effet mais le fait est que j'ai envie de lui comme jamais je n'avais ressenti ça auparavant. C'est tellement dur de me retenir de lui sauter dessus dans la voiture. Heureusement qu'il conduit vite et qu'il n'y a pas grand monde sur la route sinon j'aurais perdu depuis longtemps mon self-control. Il doit être étonné que je sois moins timide mais c'est lui qui provoque ça chez moi, lui qui me met en confiance, lui qui me rend folle et je ne peux résister à ça, enfin plutôt, je ne veux pas aller contre ça. C'est bien trop excitant. C'est tout nouveau pour moi, je n'ai pas l'habitude encore mais j'aime ça. « Déjà, tu es venu me chercher dans les toilettes et t'as empêché ce gros dégueulasse de faire ce qu'il avait prévu pour moi... Oh, je sais que c'était intéressé à présent mais je m'en fiche, rien ne t'obligeait à le faire après tout. Tu aurais très bien pu trouver une autre fille. Il y en a des tas d'autres comme moi et je crois que dès que je t'ai vu, j'ai su que je le ferai avec toi, toi et toi seul.  Ne me demande pas pourquoi. » Oh oui, c'est sûr qu'il a quelque chose de plus que les autres, quoi ? Je n'ai pas encore de réponse à cette question mais ça ne fait aucun doute que jamais je ne serai partie avec un autre homme que lui le soir où j'ai perdu ma virginité. Je ne saurais l'expliquer. Le trajet passe plus vite que je ne l'aurais pensé mais je suis toujours aussi frustrée et lorsqu'il se gare, je m'empresse de l'entraîner dans l'ascenseur, lui laissant à peine le temps d'appuyer sur le bouton avant de lui sauter dessus, incapable de me retenir plus longtemps. Le baiser devient plus fougueux, il me fait perdre la tête et je souris contre ses lèvres en le sentant inverser les rôles, ça ne me déplaît pas le moins du monde. « Je pourrai en dire autant.. » Je murmure entre deux baisers et je commence à lui enlever son haut pour avoir pleinement accès à son torse tandis qu'il arrête l'ascenseur d'un seul coup. Pour la petite info, je ne l'ai jamais encore fait dans un tel endroit mais ça m'excite encore plus pour le coup. C'est nouveau, c'est un peu interdit. « Oui, ça me convient parfaitement. » Je confirme d'un signe de tête à sa question, le laissant s'occuper de ma robe alors que je glisse mes mains vers son bas ventre pour finalement lui retirer son pantalon ainsi que son boxer. Et je prends quelques secondes pour l'observer parce qu'il est vraiment trop beau puis je m'empare de ses lèvres une nouvelle fois avec passion et fougue. J'ai de plus en plus envie de lui et ça devient intolérable d'attendre encore. Je le colle à moi, j'aime le contact de sa peau contre la mienne même si, pour le coup, je ne suis pas totalement nue. Pendant mes quelques secondes de lucidité, je me dis que je n'aurais peut-être pas dû lui retirer tous ses vêtements comme je l'ai fait et attendre que l'on soit chez lui pour se faire mais je n'y ai pas pensé sur le coup, c'était une sorte de réflexe ou peut-être que je voulais tout simplement le revoir dans son simple appareil. Si vous le verriez, vous comprendriez tout de suite pourquoi. Et petite précision, ce n'est pas parce que je parais vachement sur de moi avec lui que je vais me transformer en pouf hein ! C'est juste qu'avec lui, je ne sais pas, je prends plus confiance en moi et en mon pouvoir de séduction parce qu'il n'aurait pas autant envie de moi si je ne lui plaisais pas un minimum et je suis consciente qu'il n'agit pas comme ça avec tout le monde. Je me sens un peu privilégiée et je ne vais pas m'en plaindre, bien au contraire.
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Ce soir j'ose. C'est la première fois que je prends de telles initiatives surtout dans un domaine dans ce genre-là mais voilà, Nikolaï n'est pas n'importe qui pour moi et c'est ça qui fait toute la différence. Un petit détail qui change tout. Je suis vraiment attirée par ce mec, il est beau, magnifique même, un vrai dieu, il joue les gros durs mais je sais qu'il peut être plus tendre. Je crois juste que c'est un empoté en ce qui concerne les sentiments. Il ne sait pas comment s'y prendre et je trouve ça mignon. Je serai incapable de vous expliquer pourquoi lui et pas un autre, c'est lui et c'est tout. Il me rend dingue en ne faisant pas grand chose et oui, je crois que je suis accro à lui... Vraiment accro. Je souris à ses paroles. Après tout, il n'a pas tort, il a beaucoup de charme, se serait idiot de dire le contraire. « Oui, ça doit sûrement être ça. » Le trajet a été assez vite et lorsque nous sommes montés dans l'ascenseur, je n'ai pas pu m'empêcher de lui sauter dessus. Je n'arrivais pas à attendre plus et me retenir dans un espace aussi petit et clos, c'était juste impossible. Je fais des choses que je n'aurais pas fait la première fois que je suis venue chez lui. Je pense qu'il a dû remarquer le changement qui s'est opéré et j'espère que ça lui plaît parce que moi je trouve ça cool de prendre les devants. Visiblement, il a plutôt l'air d'apprécier car il ne me fait aucune remarque et il prend même le dessus. C'est très loin de me déplaire, j'aime qu'il me domine mais seulement lui. Je le déshabille rapidement sans penser, en le faisant, que ce n'est peut-être pas très judicieux mais c'est trop tard et lui s'occupe de mon sous-vêtement et remonte ma robe. J'ai de plus en plus chaud et il doit le sentir, je réponds à son baiser en enroulant mes bras autour de sa nuque et j'attrape ses cheveux, tirant légèrement dessus. Des soupirs de plaisirs m'échappent lorsqu'il frotte son sexe contre le mien et prise d'une impulsion soudaine, je le fais moi-même pénétrer en moi, lâchant un long râle rauque tout en commençant à bouger. Cette sensation d'être sienne m'avait manqué, je dois l'admettre. Baiser avec lui aussi. Oh je sais ce que vous allez vous dire, je ne parle pas comme ça d'habitude mais on m'a dit que ce que je faisais avec Nik' et faire l'amour, sont deux choses différentes. Et comme je n'ai pas d'autres points de comparaison, je ne sais pas ce que c'est de « faire l'amour ». Les gens, dans la soirée où nous étions, appellent ça le « sexe vanille ». Je finis par rompre le baiser, à bout de souffle et mordille sa lèvre inférieure « Tu vas me trouver débile mais...tu as déjà fait l'amour, toi ? Et est-ce que c'est bien... ? » Oui je me pose réellement la question. Est-ce que c'est aussi différent de ce qu'on fait que les autres me le disent ? Enfin Ana parce que je ne parle pas de ma vie sexuelle à tout le monde, ce n'est vraiment pas mon genre et ils n'ont pas besoin de savoir ce que je fais de toute façon. Bref, j'aimerai bien avoir l'occasion de faire cette expérience. Se serait une autre première fois. Et comme on dit « Il faut une première fois à tout. » Bon, je me doute que ça doit quand même être moins violent et plus doux. Les gens qui font ça sont sûrement en couple et je me sens stupide de lui avoir demandé ça d'un coup alors je l'embrasse à nouveau avec sensualité et passion. Je veux lui faire oublier mes questions. Je ne suis pas très sûre qu'il ait envie de faire cette première expérience avec moi alors autant lui faire penser à autre chose. Je ne veux surtout pas gâcher ce moment.
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Je suis une idiote. Non c'est même pire que ça. Pourquoi je lui ai demandé ça ? Je n'aurais pas dû. Le truc c'est que ça m'est passé par la tête et j'avais besoin d'une réponse en quelque sorte mais quand j'ai vu sa tête, je me suis tout de suite dit que j'avais sorti une grosse connerie. Je crois même que je lui ai fait peur alors pour oublier tout ça, la seule chose que j'ai trouvé, c'est l'embrasser et ça a marché. Je suis soulagée d'ailleurs, je ne lui demandais pas ça pour lui rappeler de mauvais souvenirs ou le mettre mal à l'aise mais comme il a plus d'expérience que moi, je me suis dit qu'il pourrait peut-être me renseigner. Je ne connais rien de sa vie après tout, j'ignore si il a déjà été en couple mais à mon avis, je pense que oui pour avoir réagi de la sorte ou alors c'est qu'il est vraiment allergique à l'Amour avec un grand « A ». Cependant, je reste sur ma première supposition. Je me demande aussi ce que ça fait d'avoir quelqu'un qui nous aime et qu'on aime en retour, ça doit être magique. Mais je suis rapidement rappelée à l'ordre par notre baiser qui prend de l'ampleur. J'agrippe un petit peu plus ses cheveux en approfondissant le baiser et pour une fois, c'est lui qui le romps après avoir attrapé ma seconde cuisse pour l'enrouler autour de sa taille, ainsi, je me retrouve collée à lui et c'est tellement excitant que j'en oublie toutes mes interrogations. Je frissonne à chaque fois que ses lèvres entrent en contact avec ma peau, comme si j'étais sensible à chacune de ses caresses, à chacun de ses baisers. Mon corps n'est que sensation et je profite encore plus de notre échange que la dernière fois. Je décide d'accélérer le rythme, tirant légèrement sur sa tignasse sous l'effet du plaisir intense que je ressens. C'est tellement agréable. J'ai l'impression qu'on est dans notre bulle et qu'il n'y a que lui et moi qui compte. Pourtant, ça n'a rien d'un rapport très doux mais c'est ce que je ressens et c'est génial. Je ne regrette pas d'être venue ce soir finalement et je m'offre à lui à cœur joie. Ça fait, quand même, deux fois qu'il sauve ma soirée. Sans lui, honnêtement, je ne sais pas ce que j'aurais fait. Notre ébat monte en puissance encore. Plus ça va et plus la cadence augmente, ce qui est très loin de me déplaire. Je gémis de plus en plus, lui montrant à quel point j'apprécie ce moment et parfois je prononce son prénom. Ana m'a dit que certains mecs aimaient bien qu'on leur tienne les cheveux comme je le fais avec Nikolaï. Pour le moment, il n'a rien dit donc j'ignore si il aime bien ou si il va me faire une prise de karaté pour me faire comprendre, que oui, il déteste ça et que si je n'arrête pas, il va me péter la gueule. On est d'accord, c'est un exemple. Nos corps commencent à claquer l'un contre l'autre sous l'intensité de nos vas-et-viens. J'adore ça et je viens mordiller son cou, les yeux clos, je monte petit à petit au Paradis voire même au septième ciel. J'accélère encore, je veux qu'il ait autant de plaisir que moi j'en ai. Je veux lui montrer que ça me plaît et lui faire oublier, une bonne fois pour toute, ce que j'ai osé lui demander. D'ailleurs, je ne me souviens pas d'avoir autant apprécié ma première fois bien que, comme le nom l'indique, c'est une première fois, je ne pensais pas que cela faisait aussi mal donc j'ai sûrement moins profité que maintenant mais ça reste une bonne expérience malgré tout et je ne regrette absolument pas. Bref, je me replonge dans notre sport de chambre enfin..d'ascenseur, voulant terminer en beauté.
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Je crois qu'il m'en veut, au moins un peu. J'ai abordé un sujet sensible. En même temps, je ne sais pas grand chose de lui alors je ne peux pas deviner qu'en parlant de ça, je l'ai plus braqué qu'autre chose. M'enfin, ce qui est fait est fait, je ne peux pas retirer mes paroles malheureusement. Et puis, c'est facile pour lui, je veux dire, il a beaucoup plus d'expérience que moi. Il sait plus de choses sur le sujet, il a un peu tout vu si je puis dire et moi, je commence à peine. C'est normal que je m'interroge, non ? Enfin bon, je fais tout pour ne plus lui faire penser à ce que je viens de dire et rapidement, je finis par oublier mes interrogations. Je ressens bien trop de plaisir et je suis incapable de me concentrer sur autre chose que ce qu'il me fait subir. Je l'accompagne, tirant un tout petit peu plus sur ses cheveux tout en gémissant de plus en plus fort et criant parfois son prénom. C'est le paradis. Je suis sienne pour quelques instants et c'est juste magique. Un moment plus tard, il arrête soudainement et me pousse à délier mes jambes ce que je fais, un peu frustrée. Il me retourne alors sèchement dos à lui et à peine il écarte mes cuisses qu'il me pénètre à nouveau avec violence. Je manque de me prendre la paroi dans la tête sur le coup mais je me rattrape de justesse tandis qu'il me pilonne avec rythme. C'est loin de me déplaire, je l'avoue et je le montre bien. Je sens, quelques minutes après, ses mains venir se poser sur les miennes pour que je mette ces dernières contre la paroi pour éviter de me cogner à chaque fois qu'il me pénètre. Ensuite, ses mains commencent à caresser mon corps avec une telle douceur que je craque. Je finis par jouir, complètement électrisée par son contact. Il est tellement doux lorsqu'il me caresse que ça contraste totalement avec la façon dont il me prend. Je ne vais pas m'en plaindre, ça c'est sûr mais il m'a fait perdre la tête. Ce type me rend dingue. J'en veux toujours plus avec lui même si la dernière fois qu'on s'est vu ne s'est pas très bien passé, je suis quand même là, ça veut bien dire quelque chose non ? Il y a une sorte d'attraction entre nous que je ne saurais expliquer. J'ai encore envie de lui, j'ai l'impression d'être insatiable quand je couche avec lui. Je ne sais pas ce qu'il en est de son côté mais je ne veux pas m'arrêter à ce seul échange. Je suis prête à plus parce que j'ai pris un peu plus confiance en moi grâce à lui et je veux qu'il voit le changement en espérant que ça lui plaira. Moi, en tout cas, je me préfère comme ça. J'ai l'impression d'être moins sotte, plus sûre de moi et moins maladroite. Après, je le répète encore une fois, ce n'est pas parce que je dis tout ça que je vais l'appliquer dans ma vie de tous les jours, là, ça ne concerne que les moments que je passe avec lui et uniquement lui. En dehors, je reste la même Natalia qui est timide, un peu réservée et pas du tout mais alors pas du tout sûre d'elle, extrêmement maladroite et qui ne sait pas s'y prendre avec les garçons. En tout cas, il y a un truc que j'ai bien retenu, je ne parlerai plus durant nos rapports.
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